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BIBLIOGRAPHIE - ( page introductive ) |
Ouvrages présentés & Commentaires littéraires |
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ABTEY Jacques et UNTERBERG-GIBHARDT Fritz |
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2ème BUREAU CONTRE ABWEHR - La TABLE RONDE - 1967
Le Commandant Jacques Abtey et le Fregattenkapitän Dr Fritz Unterberg-Gibhardt ont servi l'un et l'autre leur pays, avant la guerre et dans la guerre. Leur mission était exactement opposée, comme deux pièces identiques dans un jeu d'échec. Ils faisaient tous les deux partie du service de contre-espionnage.
La mission de l'un consistait à envoyer des " agents " en France et la mission de l'autre consistait à découvrir et à neutraliser ces agents.
Réciproquement, le Commandant Abtey avait des correspondants en Allemagne, dont s'occupait le Dr Fritz Unterberg-Gibhardt.
Maintenant ils parlent de leurs combats, de leurs succès ou de leurs échecs, avec une liberté entière. L'action de ce livre se déroule sur une péniche qui descend le Rhin, dans un hôtel d'Anvers, à bord d'un croiseur ancré à Toulon, dans les bureaux de l'Ambassade d'Allemagne, aux abords d'un terrain d'aviation de Metz.
On y trouvera comment et pourquoi un officier de la marine française accepta de livrer le "code" de la marine aux agents de l'Allemagne ; on y découvrira comment un soldat du Train des Équipages pouvait avoir communication de la critique des manoeuvres de l'arme blindée.
Les drames de l'occupation sont évoqués avec force par les deux anciens adversaires. Ce n'est pas sans émotion que le lecteur français revivra la fin du " réseau interallié " vue du côté de l'Abwehr et s'interrogera sur la personnalité de la "Chatte"'. La silhouette mal connue, encore recouverte d'ombres, de l'Amiral Canaris, Chef du contre-espionnage allemand, domine la dernière partie de ce recueil.
Les agents secrets - les vrais - ne sont pas des James Bond. La vérité est souvent beaucoup plus simple que se l'imaginent les romanciers : plus simple et plus incroyable. |
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ARCHEN, Colonel |
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MISSIONS SPECIALES AU LUXEMBOURG - FRANCE-EMPIRE - 1969
"Dans la nuit du 9 au 10 mai 1940, les troupes allemandes envahissent la Belgique et le Luxembourg. Un jeune officier français, le capitaine Archen, en mission secrète dans la capitale du Grand-Duché, donnait l'alerte après avoir pendant plusieurs années transmis des renseignements extrêmement importants sur le plan nazi d'invasion et d'annexion du Luxembourg.
Cet officier deviendra à la Libération le chef de la mission militaire française au Luxembourg, après avoir combattu dans les rangs de la Résistance Française.
le Colonel Archen, nous livre ses souvenirs et raconte pour la première fois cet aspect inconnu de la dernière guerre mondiale. Son livre passionnera tous les habitants du grand-duché du Luxembourg mais aussi ceux qui aiment les histoires véridiques de Services Secrets." |
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LE SR air
FRANCE EMPIRE 1979
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Préface du colonel Paul Paillole |
Introduction |
Chapitre préliminaire : La branche air du S.R. avant 1940
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Première partie LES S.R. AIR D'AOUT 1940 A NOVEMBRE 1942 |
1. La reconstitution du S.R. Air |
2. La centrale du S.R. Air à Vichy |
3. Les antennes : |
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3.1 L'antenne de Vichy-Bellerive |
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3.2 L'antenne de Limoges |
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3.3 L'antenne de Lyon |
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3.4 L'antenne de Marseille |
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3.5 Les antennes d'Afrique du Nord |
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Le repli en Afrique du Nord
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Deuxième partie 10 NOVEMBRE 1942 - MAI 1945 (Le regroupement à Alger) |
4. Le S.R. Air dans la bataille de Tunisie |
5. La centrale d'Alger et son antenne de Londres |
6. Les réseaux : |
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- Le réseau S.R. Air |
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- Le réseau Samson |
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- La mission Lauzin et le réseau François Villon |
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- Le groupe Philippe PPR-Pontal |
7. Le poste de Madrid |
Bilan et conclusion |
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ANNEXES |
1. Connaissance du S.R. Air par les Allemands en mars 1942 |
2. Tunis — novembre 1942-mai 1943 — Rapport des chefs de poste |
3. Témoignages sur quelques membres du S.R. Air arrêtés par la Gestapo |
4. L'organisation générale du S.R. Air et les moyens mis en œuvre |
5. Index |
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CASABIANCA - FRANCE-EMPIRE - 1954
" C'est une magnifique épopée que celle du sous-marin "CASABIANCA" s'évadant de Toulon au moment du sabordage de la flotte, accomplissant par la suite, des liaisons secrètes entre l'Afrique du Nord et la Corse, préparant la libération de l’île et débarquant à Ajaccio le premier contingent des troupes françaises. "
Pierre DUBARD - Le Figaro. |
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CAZALS Claude |
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MISSION SECRÈTE EN FRANCE OCCUPEE D’UN OFFICIER DE GENDARMERIE Décembre 1943 – Avril 1944 - DISTRIFORCE - 2006
Préfacé par le général de gendarmerie René Omnès, ancien chef du maquis 82 de la Sous-Région D2, cet ouvrage relate une mission de Résistance effectuée en France occupée, au cours de l'hiver 1943-1944, par le capitaine Demettre, commandant la section de gendarmerie de Tiaret (Algérie), pour le compte des services de contre-espionnage et de sécurité militaire d'Alger placés sous l'autorité du commandant Paillole.
L'auteur, officier de gendarmerie en retraite, après avoir publié deux livres pionniers sur la gendarmerie pendant les années noires, " La gendarmerie sous l'Occupation (1994) " et " La gendarmerie et la Libération (2001) ", retrace la préparation et le déroulement de cette entreprise secrète, avant de développer les suites qu'elle a comportées.
La connaissance de l'action du capitaine Demettre, inséparable de l'histoire de la gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale, permet de découvrir un fragment de sa vie d'une rare densité et donne un aperçu sur le comportement du corps des officiers.
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DELARUE Jacques |
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HISTOIRE DE LA GESTAPO - FAYARD - 1962
Gestapo, ces trois syllabes ont, pendant douze années, fait trembler l'Allemagne, puis l'Europe entière.
Des centaines de milliers d'hommes ont été traqués par les agents qui opéraient sous le couvert de cette "raison sociale", des millions d'êtres humains ont souffert et sont morts sous leurs coups ou sous ceux de leurs frères, les S. S.
Jamais, dans aucun pays et à aucune époque, une organisation n'atteignit cette complexité, ne détint un tel pouvoir, ne parvint à un tel point de "perfection" dans l'efficacité et dans l'horreur.
A ce titre, la Gestapo demeurera dans la mémoire des hommes comme l'exemple d'un instrument social dévoyé par des êtres sans scrupules.
Jacques Delarue a voulu démonter son mécanisme, étaler au grand jour ses rouages implacables, montrer comment le régime nazi n'a pu s'imposer que grâce à cette armature qui soutenait les moindres éléments de son édifice.
Malgré tous les ouvrages publiés sur le régime nazi, les hommes qui tinrent les leviers de commande de cet ensemble sont aussi mal connus que la machine elle-même.
Il a paru indispensable à l'auteur de les montrer tels qu'ils furent, avec leurs vices et leurs faiblesses, comme avec leurs qualités.
Ces monstres furent le plus souvent des hommes comme les autres, avec des côtés presque attachants. Leur destinée a changé de cours le jour où l'hitlérisme leur a donné une nouvelle "morale" en substituant à leur propre conscience une soumission totale au dogme nazi. C'est alors la dictature d'un "gang", le régime de la force brutale, la fin du droit le plus élémentaire.
L'être humain est un fauve dangereux. En période normale, ses instincts mauvais demeurent à l'arrière-plan, jugulés par les conventions, les habitudes, les lois, les critères d'une civilisation. Mais, que vienne un régime qui non seulement libère ses impulsions terribles, mais en fasse des vertus, alors du fond des temps le mufle de la bête réapparaît sous le masque fragile du civilisé, déchire cette mince écorce et pousse le hurlement de mort des temps oubliés.
Ce que le nazisme, incarné en quelque sorte dans la Gestapo, a tenté de réaliser, et qu'il a failli réussir, c'est la destruction de l'homme, tel que nous le connaissons, tel que des millénaires l'ont façonné.
Le monde nazi, c'est l'empire de la force totale, sans aucune retenue, c'est un monde composé de maîtres et d'esclaves, et où la douceur, la bonté, la pitié, le respect du droit, le goût de la liberté ne sont plus vertus, mais crimes inexpiables.
C'est un monde où l'on ne peut qu'obéir en rampant, tuer sur commande et mourir soi-même en silence si l'on ne sait pas hurler avec les loups. Cela semble déjà loin, comme un cauchemar que l'on voudrait oublier. Et pourtant, la pâte empoisonnée est toujours prête à lever.
Les hommes n'ont pas le droit d'oublier si vite, ils n'ont pas le droit d'oublier. Jamais.
L'Auteur: Jacques Delarue est né à Bricquebec, dans la Manche, en 1919. Après des études classiques à Valognes et son désir d'être pilote de ligne n'étant pas ratifié par son père qui lui refuse l'autorisation de voler, Jacques Delarue travaille de 1936 jusqu'à la guerre dans la construction aéronautique, chez Caudron.
Il entre, en 1942, dans la police. Résistant il est arrêté pendant l'Occupation et reste huit mois emprisonné. Réintégré à la Libération, chargé de la liquidation des séquelles de l'Occupation (réseaux allemands, Gestapo, crimes de guerres) de 1945 à 1952, cette affectation a été le point de départ de son travail d'historien et lui a permis, dans cet ouvrage, de donner des portraits directs et d'apporter des éléments nouveaux. |
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DEWAVRIN (dit Colonel PASSY) |
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TABLE DES MATIERES
Chapitre 1. - La naissance du B. C. R. A. M
1’Arrivée de Warin, dit Wybot. - Création de la section de Contre-espionnage. - Prisonniers français en Russie. - Le Service d'Action politique en France. - L'organisation du B. C. R. A. M. - Les Sections E., A/E. C. et D. D. - Le problème du recrutement des volontaires. - 10, Duke Street.
Chapitre II. - Premiers résultats
Retour de Saint-Jacques. - Arrivée de Rémy et de Guy. - Rémy. Personnage et impression. - Les contacts de Rémy. - Rémy et la situation en France. - Rémy et son réseau. - François Faure. Ses contacts avec les communistes et les F. T. P. - Arrivée de Christian Pineau. - Jacques Robert. - Pierre Brossolette. L'homme et ses idées. - Brossolette et la radio de Londres.
Chapitre III. - Difficultés et Paradoxes
Le général de Gaulle définit sa position politique. - Les manifestations du ler mai 1942 en zone libre. - Comment prouver à nos alliés que la France était "gaulliste" ? - Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Le personnage tel que je le vis. - Le voyage d'Emmanuel d'Astier aux Etats-Unis, en juin 1942... et ses résultats - Dualité des Services secrets de la France Libre. Ses incohérences et ses dangers. - Pierre Brossolette vient à mon secours dans mon offensive contre la dualité des Services secrets. - Nous proposons une solution.
Chapitre IV. - Résistance et Résistances
Difficultés des mouvements de résistance de zone libre. – Tentatives du général de La Laurencie. - Les entrevues Frenay-Pucheu. - Jean Moulin, dit Rex, arrive en France. - Etat des mouvements de Résistance a l'arrivée de Rex. - Rex organise ses services techniques. - Le Service des opérations aériennes et maritimes : S.O.A.M. - Le Service radio. - Les Chefs de mouvements devant le probleme
de la fusion. - Les Militants de base et la fusion. - La Résistance et le "gaullisme". - Rex et la fusion. - Le B. C. R. A. M. et la coordination des mouvements. - Le Bureau d'Information et de Presse : B. I. P. - Le Comité Général d'Etudes : C. G. E. - Les petits groupements résistants de zone libre. - La Résistance en zone occupée.
Chapitre V. -Relations et Liaisons
Généralités sur nos relations avec les Services secrets alliés. - Début de nos relations avec l'O. S. S. - L'Intelligence Service et S. O. E. en 1942. - De l'indépendance des Services secrets de la France Libre. - L'Intelligence Service et la coordination des activités clandestines. - L'Intelligence Service et les questions politiques. - La "French Section" du lieutenant-colonel Buckmaster. - S. O, E. et le probleme des "moyens". - Parachutages. - Atterrissages et opérations maritimes. - Entraînement des agents. - Difficultés des transmissions clandestines en France en 1942. - Réactions de U.S. sur le probleme des transmissions. - Compromis sur les transmissions.
Chapitre VI. - Kaléidoscope londonien
Condamnation à mort. - Muselier le libérateur. - Panorama londonien. - Différends avec les anglo-saxons. - Première mission de Pierre Brossolette. - Lettre de Pierre Brossolette à André Philip. - André Philip et Louis Vallon. - L'organisation du B. C. R. A. - Pierre Brossolette et Charles Vallin. - Félix Gouin. - Arrivées de Frenay et d'Astier. - Sera-ce la rupture avec les Anglais ? Retour de Fourcaud. - Pierre Bloch.
Chapitre VII - Discussions et décisions
"Libération zone libre". "Combat". - Coordination de l' "Action". - Problèmes politiques. - L'Armée secrète en zone libre. - Réactions anglaises. - Directives a Rex. - L' "Action" à la fin de 1942.
Chapitre VIII.-Réseaux de Renseignements
Schéma-type d'organisation des réseaux de renseignements. - Administration centrale d'un réseau. - Les Services généraux. - Le Secrétariat général. - L'inspection des agences et les organes de recherche. - Le Service des liaisons aériennes et maritimes. - Le Service des transmissions. - Aventures de Rémy. - L'E. M. Z. 0. - Relations avec les communistes.- "Franklin" et le réseau "Famille". - La mission "Pallas". - Les réseaux "Ali", "Couleuvre" et "Augur » - Le réseau "Brutus". - Les réseaux « Phalanx et Cohors"" - Les réseaux opérationnels "Ronsard" et "Palanque".
Débuts de "Marco Polo". - Le réseau "Phratrie". - L'opération "Melpomène".
Chapitre IX. - Aventure africainte
L'Afrique du Nord après la défaite. - Weygand. - D'étranges vice-consuls. - Climat politique en Afrique. - Résistance africaine. - Le "Service Afrique du Nord" a Londres. - L'évadé de Konigstein.
- Les desseins d'Henri Honoré Giraud. - Conversations avec Roseborough. - Préparatifs de débarquement. - "Franklin arrive !"- - Réactions a Londres. - Réactions a Washington. - Conséquences. - Le colonel de Linares. - Complots et fatalité. - Paradoxes. - Anfa. |
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GATARD Marie |
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LA PIERRE QUI PARLE 1940 - 1945 - L'ESPRIT DU LIVRE EDITIONS - 2008
Préface de Max Gallo, de l'Académie française.
Du fond des archives, à partir de textes souvent inédits, Marie Gatard fait surgir les étonnantes figures de ces héros obscurs, civils et militaires, qui ont choisi, pour libérer la France, de travailler pour les services secrets, entre 1940 et 1945.
Le parcours extraordinaire de gens ordinaires... À la Libération sont apparus au grand jour ceux qui avaient œuvré pour elle dans la clandestinité. Il en est pourtant qui sont restés dans l'ombre, parmi lesquels les professionnels du renseignement et du contre-espionnage français entrés en lutte contre l'occupant. Ceux-là étaient et demeurent, par obligation et par tradition, des gens du secret.
Sur le mur du mémorial de Ramatuelle qui est consacré à leurs morts victimes du régime nazi, figurent trois cent vingt noms. Ils avaient entre dix-sept et quatre vingt-trois ans, représentaient les professions et les conditions sociales les plus diverses. Civils et militaires sont côte à côte, par ordre alphabétique, à l'image de leur fraternité d'alors.
Marie Gatard a effectué une longue plongée dans des archives encore soumises à dérogation et dans les papiers personnels de ces femmes et hommes dont la seule trace est, pour la plupart d'entre eux, celle gravée en lettres d'or à Ramatuelle. De ce mur ont surgi d'extraordinaires figures, de terribles destins qu'elle a voulu sortir de l'ombre dans laquelle ils semblaient devoir reposer à jamais. Cette quête fut parfois lourde d'émotion pour cette fille de condamné à mort dont le nom figure parmi les trois cent vingt.
L'auteur livre une vision très nuancée d'une époque, celle de son enfance, où rien n'était tout noir ni tout blanc, plus encore qu'ailleurs dans l'univers complexe du renseignement et du contre-espionnage.
Voir également notre " Livre d'Or " du Mémorial national AASSDN de Ramatuelle ( Var ), rédigé et publié sous la direction de Madame Marie Gatard - ouvrage disponible uniquement auprès de l'Amicale. Nous présentons sur le site la" Liste des noms gravés ", ainsi que " 3 lettres " très émouvantes de jeunes " fusillés " à leurs familles. |
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GRIFFI Toussaint et PREZIOSI Laurent |
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PREMIERE MISSION EN CORSE OCCUPEE
Avec le sous-marin « Casabianca » - L'HARMATTAN - 1989
Il fallait en finir avec ces tentatives permanentes de récupération de la Vérité historique.
Que n'a-t-on pas dit du haut en bas de l'échelle politique sur les origines et les circonstances de la Libération de la Corse en septembre 1943 pour en accaparer à des fins partisanes les mérites et les profits.
Deux des principaux acteurs de cet événement, notre camarade Toussaint Griffi et son ami Laurent Preziosi témoignent enfin et font litière des récits fallacieux.
Avec objectivité et simplicité, ils exposent ce que fut en Corse leur courageux travail clandestin à partir de décembre 1942.
Véritable ferment de la résistance dans l'Île, la mission « Pearl Harbor » des Services Spéciaux de la Défense Nationale, voulue par Giraud et organisée par Rivet, demeurera dans l'Histoire de France l'exemple de ce que peuvent accomplir des hommes inspirés par la seule volonté de Servir leur Patrie. Alors viennent à eux, dans un même élan et pour la même cause des patriotes de tous bords, de toutes conditions, de tous âges.
Admirable Corse qui répond ainsi spontanément, unanimement à l'appel des armes de France.
De ce beau et sincère témoignage surgissent quelques figures de légende : L'Herminier, l'audacieux pacha du « Casabianca », Pierre Griffi, l'héroïque martyr, radio de la mission « Pearl Harbor », son Chef, le Commandant de Saule, les patriotes corses Giovoni, Nicoli, Joseph et Hyacinthe de Montera... tant d'autres... et l'humble abbé Mattei, curé de Revinda, qui accueille nos camarades par ces mots que nul n'a le droit d'oublier : ... « Je suis Corse, oui, mais Français avant tout. » |
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GUILLAUME Gilbert |
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MES MISSIONS FACE A L'ABWEHR (1) - PLON - 1971
Gilbert Guillaume n'est pas un héros de roman fictif. De héros d'ailleurs il ne prétend pas au titre. Comme tous les hommes des « Services », il est resté dans l'ombre et cela est devenu pour lui une seconde nature.« Deuxième Bureau », « Services Spéciaux »... Bien des écrits souvent de fiction utilisent ces termes de romancier. Gilbert Guillaume remet les choses en place. Il s'agit des Services de Renseignements Militaires Français et du Contre-Espionnage.
L'auteur a travaillé sous les ordres des chefs du Renseignement les plus prestigieux. Spécialisé dans la manipulation des agents de pénétration (agents doubles pour le lecteur non averti), Guillaume vous fait découvrir, pas à pas, ce mystérieux Service.
Rien n'est romancé, rien n'est apocryphe. Une histoire objective de la guerre secrète, avec ses cruautés, ses invraisemblances, ses comédies, ses morts...
Une histoire plus extraordinaire que les trouvailles de ceux qui racontent sans avoir été « dans le coup », Du 2 bis, avenue de Tourville à l'étranger, nous vivons les événements de la guerre de 1939 dans l'action clandestine. Nous voyons comment ces hommes du Renseignement savaient être implacables et prendre des décisions d'après le jugement de leur seule conscience.
Gilbert Guillaume nous explique, nous montre, nous prouve que jamais l'idée de capitulation n'a effleuré les Services de l'Armée. Malgré certaines apparences, le contact n'a été perdu avec « l'autre côté ».
Débarqué sur les côtes de Provence par le sous-marin « Casabianca » commandé par l'héroïque commandant L'Herminier, en février 1943, il établit la première liaison cent pour cent française entre l'Afrique du Nord libérée et la métropole occupée.
Un deuxième volume en préparation nous conduira au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Sicile, en Espagne, en Angleterre.
Des événements déformés, mal connus sont remis à leur vraie place et un voile est levé sur ces mystérieuses actions. Mais, plus que tout, l'auteur arrive à nous intégrer, à nous faire vivre dans la peau d'un officier du Contre-Espionnage offensif. Et c'est là que nous comprendrons vraiment l'étrangeté de cette lutte, les dangers courus par ses acteurs et leurs sacrifices. Leur modestie va plus loin encore que l'on pourrait penser puisqu'il s'agit quelquefois de sauver le Service contre lui-même... |
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GUILLAUME Gilbert |
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MES MISSIONS FACE A L'ABWEHR (2) - PLON - 1973
Dans son premier livre, Gilbert Guillaume, ancien officier du contre-espionnage, nous a fait découvrir le mystérieux et si mal connu Service de Renseignement et de Contre-Espionnage d'avant 1939.
Il nous a montré comment des chefs de valeur tels que Rivet, Schlesser, Lafont, Paillole, etc., avaient su tenir tête à l'Abwehr, le Service secret allemand.
Dans ce deuxième volume, Gilbert Guillaume nous fait participer à ia reconstitution du contre-espionnage clandestin sous la couverture du « T.R. », organisme fictif des Travaux Ruraux.
Auprès des acteurs du premier tome, apparaissent agents français et ennemis, traîtres et soldats de l'ombre, renégats et sacrifiés.
La rencontre de l'auteur et du célèbre acteur Raimu, qu'il recrute comme H.C. (Honorable Correspondant), n'est pas un des traits les moins étranges de cette guerre des services secrets.
Gilbert-Guillaume sait rester égal à lui-même et on ne le ménage pas. Il est toujours là quand il y a un « coup » à monter, une opération délicate à effectuer. Il nous révèle comment il a été chargé de neutraliser le général L.., commandant supérieur des Troupes du Maroc, le 8 novembre 1942, au cours du débarquement des Américains au Maroc, dans des circonstances passées volontiers sous silence aujourd'hui.
Chargé de la première liaison entièrement française entre l'Afrique du Nord libérée et la France occupée, à bord du sous-marin « Casabianca » du célèbre L'Herminier, il nous en donne pour la première fois le compte rendu fidèle et exact.
Après un débarquement de nuit sur les côtes de Provence, il aura de multiples contacts avec les postes « T.R. », leur apportant postes émetteurs, instructions et fonds.
Gilbert-Guillaume se rendra à Paris où il rencontrera deux agents doubles infiltrés dans l'Abwehr avant la guerre et dont l'un d'eux occupe un poste important à l'hôtel Lutétia.
Après des tentatives infructueuses de départ en sous-marin, un lysander de la R.A.F. viendra l'enlever du cœur de l'Auvergne, dans des conditions acrobatiques, pour le déposer en Angleterre.
Sa tâche n'est pas terminée. D'autres aventures l'attendent... |
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KOCH-KENT Henri |
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DOUDOT
Figure légendaire du Contre-espionnage français - CASTERMANN - 1976
Lors de son service militaire en 1922, le milicien Joseph DOUDOT fut, en raison de sa parfaite connaissance de la langue allemande, mis à la disposition des services spéciaux de l'armée française. Il devait y rester pendant quarante ans.
À la section du contre-espionnage, son action devint si efficace que Pierre Nord a pu écrire : « Le colonel Doudot ramassait les espions allemands à la pelle. »
Comment s'y prenait-il? C'est ce que nous dévoilent les souvenirs qu'il a confiés à son ami Henri Koch-Kent, journaliste luxembourgeois dont il avait pu apprécier l'action entreprise à titre privé, dès 1933, contre les agissements allemands au Grand-Duché.
Ces souvenirs sont d'autant plus précieux que le narrateur a voulu démystifier une image par trop romanesque d'un métier ingrat. Il aime rappeler la phrase d'un de ses chefs : « Si James Bond avait été affecté à nos services, il aurait été flanqué à la porte au bout d'un mois. »
La grande spécialité de celui que P. Nord considère comme « un des maîtres du contre-espionnage français » était l'intoxication et la pénétration des services allemands.
« Doudot, alias Toussaint, alias Gaston, alias Carlier, et j'en passe, écrit Nord, réussit avant la guerre à se faire recruter sous des identités différentes par trois postes de l'Abwehr à qui il se fit un devoir de livrer de faux renseignements.
À leur réunion annuelle de 1968, les anciens de l'Abwehr rendirent d'ailleurs hommage à Doudot en l'invitant en Allemagne. Avoir appartenu, en même temps, à trois postes de l'Abwehr sans éveiller les soupçons était à leurs yeux un exploit qui méritait un coup de chapeau. »
Le présent ouvrage ne se borne pas à nous montrer en action les méthodes originales, les astuces, les audaces d'un officier du contre-espionnage, exemplaire au témoignage de ses chefs le général Rivet et le colonel Paillole comme à celui des services américains et britanniques avec lesquels il a travaillé à partir de la libération de l'Afrique du Nord en 42; il situe aussi les faits dans leur cadre politique et stratégique.
Avec Doudot, c'est tout un aspect mal connu de la guerre 39-45 et de ses prodromes qui nous est révélé. |
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KOCH-KENT Henri |
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ANNEES D'EXIL - 1940-1945
1986. Disponible via librairies en relation avec les distributeurs du Grand-Duché de Luxembourg.
Avant-propos
Ce livre est destiné à mes compatriotes qui s'intéressent à l'histoire récente de leur pays et dont l'esprit critique ne se contente pas des versions d'apologistes plus ou moins officiels. Pour rétablir l'équilibre, il y a lieu de présenter également le revers de la médaille.
Dans la mesure où je fus mêlé aux événements, je me suis servi de mes propres souvenirs. De plus, j'ai utilisé des documents de l'époque et des témoignages de personnes dignes de confiance.
C'est à dessein que je n'ai pas tiré parti des dépositions faites au procès intenté par les ministres Bech, Bodson et Dupong au journaliste Gomand, ainsi qu'à Jean Dupont et Léon Thoss, deux évadés qui servirent comme volontaires dans les forces alliées. Les déclarations des accusés ne font que confirmer ce que je relate dans les pages qui suivent. Après leur retour au Grand-Duché libéré, ceux-ci traitèrent les membres du gouvernement Dupong de criminels.
Au cours d'un meeting public, qui eut lieu le 4 juillet 1945 au Cercle Municipal, à Luxembourg, les trois résistants reprochèrent aux ministres de « ne pas avoir aidé et protégé nos réfractaires en France et Espagne, comme ils auraient dû et pu le faire». D'une .façon générale, ils en critiquèrent la carence gouvernementale qui se solda trop souvent par la mort de ceux qui furent abandonnés à leur sort. L'ensemble des dépositions de cent quatorze évadés, au cours d'un procès qui fit sensation, constitue un véritable réquisitoire contre le gouvernement en exil. De nos jours, l'affaire est connue sous le nom de « procès Gomand ».
Les journaux de l'époque, surtout « L 'Indépendant » et « d'Union », disponibles à la Bibliothèque Nationale, publièrent des comptes rendus détaillés sur les débats judiciaires, qui passionnèrent un public désireux de s'informer.
Mes compatriotes étant bilingues, j'ai renoncé à traduire en français les textes reproduits en langue allemande. Il en fut ainsi dans mon livre précédent « Vu et entendu — Souvenirs d'une époque controversée 1912-1940 », où j'ai relaté des événements vécus jusqu'à mon départ de Luxembourg, le 10 mai 1940.
Henri Koch-Kent |
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MUELLE Raymond |
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La glorieuse épopée du 1er BATAILLON DE CHOC 1943-1945 - HISTOPRESSE
Créé en mai 1943 à Staouéli pour des opérations non conventionnelles, le 1er bataillon de choc est avant tout un réservoir d'agents des services spéciaux d'Alger, destinés à être infiltrés, débarqués ou parachutés en France occupée. C'est aussi une unité de type para-commando composée de volontaires aux multiples capacités opérationnelles. Ces hommes qui seront de tous les combats ont versé leur sang pour libérer la France. En octobre 1944, à Bastia où il décorait le fanion du bataillon de sa première palme, le général de Gaulle n'affirmait-il pas : « Vous êtes ce que j'ai de plus pur pour refaire la France ? »
Raymond Muelle, un des vétérans de cette unité mythique, nous entraîne sur les traces de l'aspirant Morel pour nous faire revivre la glorieuse épopée du 1er bataillon de choc depuis Staouéli jusqu'à la capitulation allemande, en passant par la Corse, l'île d'Elbe, la Provence et l'Alsace. |
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PAILLOLE Paul, Colonel |
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SERVICES SPÉCIAUX (1935-1945)
Pour la première fois, l’ancien chef du contre-espionnage français parle ROBERT LAFFONT - 1975
Enfin le chef du contre-espionnage français parle !
Le colonel Paillole fut, dans les années décisives de 1935 à 1945, au centre des services - d'abord la section allemande du 2e Bureau puis le contre-espionnage - qui affrontèrent les espions de Hitler, les hommes de l'Abwehr, les traîtres de la 5ème colonne.
Il eut à connaître de toutes les affaires.
Avant la défaite de 1940, il démasque les agents de l'ennemi.
Une fois le pays vaincu, il continue la lutte, animant un service de contre-espionnage clandestin à Vichy. En 1942, il passe à Alger et à Londres.
Il est de ceux qui, peu connus hors du cercle des grands. Il rencontre les plus hauts chefs militaires alliés, et de Gaulle, Giraud contribuèrent au succès des débarquements et à la défaite de l'Allemagne sur le front des " services spéciaux ".
Il est l'un des vainqueurs de l'Abwehr, le service de l'amiral Canaris.
Ce qu'il révèle - parce que plus de trente ans se sont écoulés - n'a jamais été dit. C'est la guerre secrète qu'il nous raconte. Celle de la 5ème colonne, de l'intoxication, des espions et des traîtres.
Celle aussi de ces services de renseignement français dont on verra qu'ils ont souvent su prévoir l'action de l'ennemi et avertir les responsables politiques de ce qui attendait le pays.
Un grand témoignage historique. |
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PAILLOLE Paul, Colonel |
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L'HOMME DES SERVICES SECRETS - JUILLARD - 1995
Peut-on résumer la vie de Paul Paillole ? L’homme est exceptionnel ; son destin est exceptionnel !
Il fut, de 1935 à 1945, chef de la section allemande de contre-espionnage, puis dirigea les Services secrets français dans la clandestinité et à Alger. Dix années cruciales pour l'histoire. Dix années d'une guerre sans merci contre les services secrets allemands.
Il fut, sans conteste. l'un des hommes qui ont fait perdre Hitler.
Comment ce pupille de la nation, fils d'une institutrice et d'un père tué, en 1918, élève de Saint-Cyr, a-t-il pu devenir, entre 1943 et 1945, l'un des hommes les plus puissants de France ?
Car jamais aucun de ses successeurs à la tête des services spéciaux français ne détiendra autant de pouvoir.
Comment a-t-il pu gagner la confiance de Churchill, de Roosevelt, au point d'être le seul officier français à connaître ce que de Gaulle lui-même ignorait: le jour et le lieu du débarquement en Normandie ?
Lorsque la guerre prend fin, Paul Paillole a quarante ans. Il quitte l’armée et commence une seconde vie : Industriel important, il travaillera, avec ses anciens ennemis, pendant vingt ans, au réarmement de l'Allemagne. Il sera en première ligne pour observer la transformation du pays après le chaos nazi. |
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PAILLOLE Paul, Colonel |
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NOTRE ESPION CHEZ HITLER - ROBERT LAFFONT - 1985
Pendant dix ans, un Allemand, Hans-Thilo Schmidt - nom de code : H.E. - dont le frère occupait de hautes fonctions dans l'armée, a livré à la France, et par elle aux Alliés, les informations les plus secrètes sur le réarmement de l'Allemagne, la réoccupation de la Rhénanie, les plans de conquête de l'Europe et des renseignements techniques qui ont permis de reconstituer la mystérieuse machine à chiffrer Enigma.
Le haut commandement et le gouvernement français jusqu'en août 1939 ne tiendront aucun compte de ces précieuses fournitures, mais Enigma aidera les Britanniques à gagner la bataille d'Angleterre en 1940-41.
Telles est l'incroyable histoire que raconte l'ancien chef du contre-espionnage, le colonel Paillole, avec un luxe de détails qui font de son livre un extraordinaire roman d'espionnage.
Le nom de H.E. était jusqu'à présent à peine cité dans les ouvrages historiques sur la Seconde Guerre mondiale.
Grâce aux confidences recueillies et à l'enquête menée par Paul Paillole à travers l'Europe, il devient l'espion N° 1 au coeur du IIIe Reich.
Notre espion chez Hitler n'est pas seulement une contribution fondamentale à l'histoire de la guerre secrète, c'est aussi un drame humain dont les héros : H.E., fils dévoyé d'une grande famille berlinoise, son frère, le général Schmidt, rival et successeur de Guderian, et le principal recruteur français d'agents de renseignement Lemoine - alias Rex - connaissent des destins tragiques.
Un récit passionnant. Un grand document d'Histoire. |
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PAILLOLE Paul, Colonel |
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FIGHTING THE NAZIS
French Intelligence and Counterintelligence 1935-1945 - ENIGMA BOOKS
Few careers can match that of Colonel Paul Paillole of the French intelligence service.
At the end of 1935 he entered the old offices of the " Service de Renseignement " at 2bis Avenue de Tourville off the famous Invalides in Paris.
Then a young officer, he served his country in his specialty of counterintelligence until November 1944, after ten epic years in the history of France and indeed the world.
France's traumatic defeat in June 1940, Vichy and the occupation, collaboration, resistance and liberation - at last - swept away many brave men and women into the brutal cauldron of world conflict that lasted for 5 years.
This book is filled with fascinating operational and organizational details, with references and descriptions of literally hundreds of espionage and counterespionage cases taking place before and during the Second World War.
The catastrophic defeat of 1940 was the defining moment for French officers and soldiers.
For the professionals like Paul Paillole, what almost all military experts had considered unthinkable as of May 9, 1940, suddenly turned into the awful reality of the furious battles that began the next day and cost France the war and its position as a world power.
Over sixty years after those momentous events, historians are still arguing whether that defeat was indeed inevitable or if a set of favorable circumstances handed Hitler a victory he never dreamed of achieving so easily.
This memoir offers some answers from someone directly affected by that outcome. The epic story of France’s long struggle against Nazi spies and propagandists before 1940.
The TR was the most effective military underground network tracking all German activities in France and North Africa.
- The true origins of the 1942 plot to kill Admiral Darlan.
- The only French officer who worked secretly on D-Day planning with Britsh and American miltary intelligence.
Setting up of the most effective Resistance smuggling ring by submarine from North Africa into France and back.
Compiling the original lists of suspects and the crimes committed by SS and Gestapo agents and French colaborators to be arrested and summarly executed.
A key player in creating Force A, the British-led disinformation effort in 1943-1944 that fed the Germans false informations about Allied military strategy.
Colonel Paul PAILLOLE was born in 1905.
He graduated from Saint-Cyr Military Academy as an infantry officer and after a briei period was appointed to the " Deuxième Bureau ", where he specialized in counterespionage.
In 1942 Paillole escaped the Gestapo by crossing the Pyrenees into Spain just as they were about to arrest him. He became head of counter-espionage in Algiers and Paris until he left military service in 1945. He was considered one of the founders of French military counter-espionage.
Colonel Paillole died October 15, 2002 |
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RAMONAXTO Hector |
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ILS ONT FRANCHI LES PYRÉNÉES... - La Plume d’Or Éditions - Les Presses continentales PARIS
AU LECTEUR Il a paru intéressant de dévoiler au grand public certains épisodes de la Résistance dans les Pyrénées. Avec le recul du temps, l'apaisement des esprits, ces lignes permettront de juger les événements de l'époque avec plus de sérénité et de rétablir toute simple la vérité après tant d'exagération.
Des milliers de jeunes Français, des centaines d'aviateurs alliés et de nombreuses personnes, victimes de poursuites raciales, ont traversé, ou essayé de traverser, ces départements -- frontière et l'Espagne, pour gagner l'Afrique du Nord et continuer la lutte: Beaucoup ont réussi ; d'autres, en échouant, sont tombés dans les mains de la Gestapo, qui ne pardonnait pas.
Les missions de l'armée secrète et de nombreux réseaux ont utilisé cette région comme lieu de passage, et un certain nombre de ses habitants comme passeurs.
On peut, sans crainte d'exagérer, dire que ces régions ont été à la pointe du combat secret. Elles y ont été aussi bien du fait de leur situation géographique, que de par la volonté de la majorité de leurs habitants. La preuve nous en est fournie par le nombre élevé de Pyrénéens tombés sous le feu des pelotons d'exécution allemands ou jetés dans des camps de concentration.
C'est à eux que va notre hommage ému, c'est à eux aussi que ces lignes sont dédiées. Certes, les pages qui vont suivre ne concernent qu'une petite partie des faits de résistance de notre région frontière avec l'Espagne. Les hommes qui les ont inspirés n'ont voulu relater que ceux qui leur furent familiers et correspondent à la réalité. De même, dans ce domaine où le secret est de rigueur, bien des noms ont été modifiés : ce sont ceux, toutefois, de résistants authentiques faciles à reconnaître.
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REMY |
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"J.A."
Épisodes de la vie d'un agent du S.R. et du contre-espionnage français - GALIC - 1961
« J. A. » est le récit d'une extraordinaire aventure vécue pendant la guerre en Afrique du Nord par un officier des Services Secrets français, en compagnie de la célèbre artiste Joséphine Baker dont il s'était assuré le concours au début de la guerre. Nul n'était plus qualifié que l'auteur des « Mémoires d'un Agent Secret de la France Libre » pour retracer cet épisode passionnant de la guerre clandestine qui revêt par certains côtés un surprenant caractère d'actualité.
Rémy l'a fait pour rendre hommage au courage, à l'intelligence et au caractère de ses deux camarades de la France Combattante : l'homme qu'il désigne par les initiales « J. A. », et la grande vedette qui a choisi de faire de la France sa patrie. |
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REMY |
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MORHANGE
« Les chasseurs de traîtres » - FLAMMARION - 1975
Portant le nom de guerre utilisé par son fondateur, qui paya son action d'une mort tragique, le "Réseau Morhange" occupe dans le cadre de la Résistance française une place à peu près unique.
Jouant le rôle d'une organisation de contre-espionnage combattant le contre-espionnage de l'Abwehr et de la Gestapo, il se situa au tout premier rang de ceux qui, comme lui, se donnèrent pour tâche de mettre hors d'état de nuire les dénonciateurs et les traîtres employés par l'ennemi à la chasse aux combattants de l'ombre, infiltrant chez l'adversaire ses propres agents et se couvrant à l'occasion des couleurs les plus vives de la "collaboration": il ne fut certes pas de jeu plus dangereux, ni plus ingrat, exigeant de ses participants une abnégation des plus rares puisqu'il les exposait au mépris de leurs propres frères d'armes qu'il n'était pas possible d'informer sans risquer de porter atteinte à leur sécurité.
Les compagnons de Marcel Taillandier, dit "Morhange", étaient contraints de tuer, comme il en va d'une bête enragée.
Ils le firent dans l'intérêt supérieur, je veux dire la protection de la Résistance, dans une région à laquelle son voisinage de la frontière d'Espagne conférait une importance primordiale, qui s'accroîtrait encore quand viendrait le débarquement de Provence.
Mais ils ne supprimèrent aucune vie sans avoir acquis la preuve que son détenteur s'était rendu coupable des actes les plus graves, et ne se conduisirent jamais en tortionnaires pour obtenir les aveux formels qui justifiaient la mort.
La forme particulière de leur action fait qu'auprès d'elle paraissent bien pâles les romans d'aventure et les "westerns" si populaires à l'écran.
Leur épopée a d'autre part le mérite d'être vraie. |
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REMY |
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La LIGNE DE DÉMARCATION Tome XV - Librairie Académique PERRIN - 1969
Sommaire du tome XV
I. - «TONTON» (Pyrénées-Orientales) ; voir extrait ci dessous II. - LA CAISSE DES DEPÔTS - (Finistère) III. - DES RÉSISTANTS DE L'ARDÈCHE - (Ardèche) IV. - SUR LES BORDS DU CHER - (Cher) V. - UN FRANÇAIS DE BONNE VOLONTÉ - (Bas-Rhin - Loir & Cher) VI. - L'ACTION DE GRÂCES - (Grand-Duché de Luxembourg & Allemagne)
LA LIGNE DE DÉMARCATION Tome XV – Tonton – extrait. ( Il s’agit du récit de Hector RAMONATXO) ....
« C'est ainsi que j'ai fait mon entrée dans les services spéciaux. Mon premier travail, ç'a été d'interroger les voyageurs qui se présentaient à Cerbère. Puis, quand j'ai été un peu rodé, on m'a envoyé en Espagne pour surveiller le ravitaillement clandestin des sous-marins allemands, qui se faisait par barque devant Alicante, Almeria, Valence, Palma de Majorque...
Là-dessus, j'ai été convoqué à Paris. « Écoutez, on m'a dit, ces histoires de la Méditerranée, c'est fini. Est-ce que vous pouvez vous procurer un passeport espagnol ? Nous voudrions vous envoyer en Suisse. »
Bon ! Je vais à Barcelone, je me procure un faux passeport par des amis que j'avais là-bas, je remonte à Paris, on me fait suivre pendant environ un mois, un cours d'espionnage aux Invalides, et je pars pour la Suisse avec mission de créer un réseau pour recueillir des renseignements sur ce qui se passait de l'autre côté de la frontière allemande, mon quartier général étant à Bâle.
Je suis resté là-bas dix-huit mois, les Suisses m'ont arrêté une fois, mais ils ont été obligés de me remettre en liberté car leur perquisition n'a rien donné. Du côté des Allemands je n'ai jamais eu d'ennuis, bien que j'allais parfois me promener chez eux, le dimanche. Tout le monde me prenait pour un Espagnol.
C'était un moment difficile en France... Vous étiez jeune, alors, mais vous vous rappelez peut-être l'affaire Lenoir, l'affaire Bolo Pacha ? Mon patron, qui était le commandant Ladoux, a écopé dans cette histoire. C'est que Clemenceau ne plaisantait pas, hein ? Le vieux Tigre m'a quand même envoyé une lettre de félicitations quand la guerre a été finie.
Pauvre commandant Ladoux ! Il s'en est tout de même tiré au moindre mal. A chacun de mes retours à Paris j'allais lui rendre visite, à son bureau du 75 de la rue de l'Université, et je me rappelle qu'il m'accueillait toujours en me disant « Tiens ! Voilà mon petit Espagnol ! ».
« Une fiche, aux Services spéciaux, ça se garde, et les bureaux du colonel Rivet retrouvèrent la mienne en 1939, quand éclata la deuxième Guerre mondiale. A la caserne de gendarmerie de Perpignan, je fus mobilisé au « Bureau d'Études pyrénéennes » sous les ordres du capitaine Lulé-Dejardin, que j'appellerai « Lulli » quand j'aurai l'occasion de vous reparler de lui, et qui était à Toulouse.
Mon chef direct était le lieutenant Breitel, que j'appellerai « Brenner » ou « Bellair » à l'occasion, et j'avais pour collègues Jean Guisset, Canal, Badaroux, Fabre, Pascal, Pellerin, Paul Forêt, plus quelqu'un que vous connaissez bien, et qui s'appelle aujourd'hui Mgr Boyer-Mas.
En ce temps-là, il n'était encore que l'abbé Boyer-Mas, mais son caractère n'a pas changé : il savait déjà ce qu'il voulait, et il le faisait bien [1] . « Pendant ce qu'on a appelé « la drôle de guerre », nous n'eûmes rien d'autre à faire qu'un travail de routine, tout en articulant un système de liaisons par l'Espagne qui devait nous rendre de grands services par la suite.
Quand survint la défaite, nos chefs Lulli et Bellair nous conseillèrent de nous mettre en veilleuse tout en gardant le contact. Puisque l'Angleterre continuait la lutte, rien n'était définitivement perdu, et les Services spéciaux - tout en demeurant attachés à la personne du maréchal. Pétain, comme le B.C.R.A. l'était à celle du général de Gaulle - avaient la ferme résolution de travailler à la victoire . .....
[1] Au tome III de la Ligne de démarcation, voir le chapitre intitulé «La médaille de Nuestra Senora de la Paloma ». |
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ROUS–SERRA Elly |
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LES RENARDS DE L'OMBRE
La Mission Baden-Savoie :
Mission de contre-espionnage en France occupée - NEL : Nouvelles Éditions Latines - 1985
Préface du Colonel Paul Paillole
Depuis des années, de très nombreux auteurs ont écrit une multitude d'ouvrages sur la Résistance et ses différents aspects. Ils n'ont pas manqué de relater les conditions d'existence, les exploits et les sacrifices des Réseaux et des divers Groupes armés.
Dans « Les Renards de l'Ombre », l'objectif du récit est différent : exposer dans ses moindres détails l'histoire réelle d'une équipe de Contre-espionnage composée de jeunes Officiers français appartenant aux Missions Sous-marines et Parachutées des Services Spéciaux, responsable d'un vaste secteur de la France occupée par l'Armée allemande.
Ces pages ont voulu révéler avec autant de simplicité que de fidélité comment étaient recrutés et formés « ces combattants de l'Ombre », tous volontaires, quelles étaient leurs tâches et comment ils les accomplissaient, quels étaient les moyens dont ils disposaient, dans quel climat psychique et physique ils évoluaient, quels étaient les authentiques résistants qui les aidaient, comment ils les contactaient, quels étaient les terribles obstacles qu'ils rencontraient, comment ils recueillaient leurs informations et communiquaient leurs messages, comment ils détectaient, surveillaient et tentaient de contrecarrer et d'annihiler l'action des services de renseignements ennemis de la Gestapo, de ses agents et de ses indicateurs, de la Milice et des Collaborateurs.
Bref, comment s'était déroulé ce combat invisible, inégal et implacable où la moindre erreur, le moindre malheureux concours de circonstances devait se terminer inexorablement par le sacrifice de la vie.
Nb : des passages de ce livre ont été publiés dans le Bulletin de l’Amicale.
8 extraits figurent dans notre rubrique Pages d'Histoire |
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ROY Alain |
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LE CHEVAL A BASCULE
Mémoires d’un agent double - PRESSES DE LA CITE - 1975
Ouvrage épuisé et non réédité, ne figure plus au catalogue de l'Editeur
à rechercher auprès des distributeurs de livres anciens, épuisés et/ou d'occasion
En 1944, j'étais rédacteur en chef des radios secrètes du IIIe Reich, sous les ordres de Goebbels. J'avais vingt-deux ans.
Depuis cinq ans, je travaillais pour le compte des Services Secrets français. Ceci est mon histoire, telle que je l'ai vécue au jour le jour, sans fard et sans complaisance.
J'ai été un cheval à bascule, un " W ", comme on dit dans l'argot du métier, - l'un des " doubles " que les Services Secrets français ont envoyé de par le monde avec mission de se faire récupérer par l'Abwehr, c'est-à-dire les Services Secrets allemands.
J'ai commencé ma mission en Espagne franquiste, à dix-sept ans. Je l'ai menée à bien au milieu de cinq ans de tourmente, vivant successivement l'apogée puis l'écroulement de l'empire nazi.
Alors que d'autres avaient le privilège de combattre à visage découvert, j'ai dû sans cesse me dissimuler, mentir, me méfier de tout et de tout le monde, m'adapter immédiatement - pour survivre - à tous les milieux dans lesquels la guerre me plongeait.
J'ai survécu - alors que la plupart des " doubles " envoyés en mission par mon Service n'en sont pas rentrés.
C'est aussi en leur mémoire que je me décide enfin, aujourd'hui, à relater ce qu'on m'avait prié de taire jusqu'ici.
C'est une histoire de peur, de mensonge et de sang. Je ne souhaite à personne de l'avoir vécue.
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SCHROEDER Liliane |
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JOURNAL D'OCCUPATION
Paris 1940-1944 - F-X de GUIBERT - 2001
" 24 juin 1940 - Ce n'est pas une fin de guerre. Nous n'avons pas le droit de dire "ouf." comme le prétendent certains.
Nous espérions pouvoir nous sentir ainsi libérés, allégés, mais j'estime que l'Angleterre, notre Alliée, continuant la Résistance, cela nous est interdit ...
" Ceci est la transcription exacte d'un « Journal », commencé le 21 juin 1940 et arrêté le 9 août 1944.
Ces quatre cahiers dormaient dans une petite valise, avec quelques souvenirs de jeunesse et d'enfance.
Il y a quatre ans environ, je les ai recherchés, certaine d'y trouver des preuves - mes preuves - que tous les Français n'étaient pas des collaborateurs, affirmation trop souvent avancée et qui me révolte...
... Ceux qui ont vécu cette époque y retrouveront un peu de leurs jeunes années. Les autres verront ces temps anciens sous un angle très différent de ce que présentent aujourd'hui des études sérieuses, documentées, synthétisant et rationalisant à l'extrême ( avec le recul, c'est facile ! ) le quotidien d'une période où rien n'était simple, ni évident, ni prévisible, ni vraiment gai, ni uniquement dramatique, mais où chaque instant était intensément vécu.
Dans ces lignes, par « le petit bout de la lorgnette », on voit un peu de tout : des remarques sur la vie de chaque jour, les échos d'innombrables rumeurs, les réactions des parisiens, les nouvelles diffusées par la presse et la radio, la radio anglaise, bien sûr.
Des jugements et commentaires, politiques et militaires, feront peut-être sourire parfois par leur naïveté ( j'ai eu 20 ans en octobre 40 ) mais tout est vrai, noté à chaud.
... Tous collabos, les Français ? Allons donc !
Bien sûr, ils n'étaient pas tous Résistants non plus ( avec un grand R ) car, malgré le désir que l'on pouvait avoir de " faire quelque chose ", il n'était pas si facile que ça " d'entrer en Résistance " pour un Français moyen.
D'une part, nous étions vaincus et occupés, on l'oublie volontiers quand on fait un survol critique de ces sombres années.
D'autre part, était-il toujours possible, surtout pour un homme ou une femme ayant déjà une vie organisée, des responsabilités, de planter là sa famille, ses enfants, son gagne-pain, pour s'engager à fond dans la grande aventure du " clandestin " ?
Certains ont pu le faire, grâce à des situations familiales favorables à une telle décision, grâce surtout à une totale liberté d'action, d'où le grand nombre de jeunes dans la Résistance...
... Pourtant, en dehors de toute action sérieuse, structurée, encadrée, il y eut tant de petits actes qui furent des preuves de résistance... " |
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VERITY Hugh |
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NOUS ATTERISSIONS DE NUIT... - VARIO - 1999
Les opérations clandestines des escadrilles de la RAF qui ont appuyé la Résistance française et le SOE (organisation pour les opérations spéciales) furent pendant longtemps classées Top Secret.
Ces dernières années seulement, l'histoire complète est sorti dans le domaine public.
Ces escadrilles de l'ombre, composées de volontaires spécialement entraînés, effectuaient ces missions, dans le plus grand mystère. Leur rôle, leur combat consistait à déposer en terre ennemie ou à recueillir des agents secrets, indispensables sources de renseignements pour les états-majors alliés.
" Nous atterrissions de nuit... " est l'occasion de vivre ces décollages nocturnes, des vols aveugles dont chacun était une nouvelle aventure dans des nuits souvent capricieuses.
Au-dessus des zones ennemies, des atterrissages clandestins avaient lieu sur des champs non préparés, noyés de brume, éclairés seulement par une lune plus ou moins généreuse.
Pendant tout ce temps au sol, les pilotes et les passagers couraient le risque d'être pris par les soldats ennemis, ou tomber dans des embuscades bien préparées.
Puis le retour à la base, toujours en évitant la détection et sans protections, ni moyens de navigation sophistiqués.
Telles étaient les missions exécutées par ces pilotes aux commandes de monomoteurs rustiques, sans armement, les "Lysander".
Hugh Verity, l'un des pilotes les plus rompus à ces vols risqués entre la Grande-Bretagne et la France, raconte une histoire d'aventures extraordinaires.
En 1943, à l'âge de 24 ans; il commande l'escadrille de "Lysanders " du Squadron 161.
Ce récit basé sur une recherche historique méticuleuse, est non seulement le fruit de souvenirs, mais aussi d'une moisson de témoignages recueillis auprès d'autres pilotes, agents secrets et maquisards, qui au prix de leur vie, ont permis à la France de retrouver sa dignité en 1945.
En Annexes, il fournit la liste des opérations effectuées ( dates, emplacement, noms des responsables des terrains et passagers ). Ces informations ayant été complétées au fur et à mesure des rééditions. |
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