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          | BIBLIOGRAPHIE -  ( page introductive ) |  
          | Ouvrages présentés & Commentaires littéraires |  
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              | 
                
                  |    A.C.V.L.R.F  |  
                  |  |  LES LUXEMBOURGEOIS DANS LES 
                    RÉSEAUX ET LES MAQUIS EN FRANCE  Ouvrage de l'Association des Anciens Combattants 
                        Volontaires Luxembourgeois de la Résistance Française. - 1960. Disponible 
                        auprès de cette Association ou via librairies en relation avec les 
                        distributeurs du Grand-Duché de Luxembourg.    Avant-propos      A l'époque où nous vivons, 
                      caractérisée, hélas, trop souvent par l'ignorance et l'oubli, l'exemple 
                      patriotique et moral donné par la jeunesse luxembourgeoise pendant la guerre 
                      1940-1945, mérite d'être rappelé et respecté. En l'occurrence, la morale du 
                      devoir et le devoir de mémoire s'imposent.     L'opuscule présent est destiné à 
                      rappeler l'esprit et l'action des jeunes luxembourgeois réfractaires à 
                      l'oppression, ayant combattu dans les maquis en France, pour la liberté et 
                      la souveraineté de leur pays. pour la liberté et la souveraineté de leur 
                      pays.
  Les anciens maquisards 
                      luxembourgeois en France, qui n'ont pas la prétention d'avoir été des 
                      surhommes, n'ont pas oublié le sens de leur engagement et le souvenir de 
                      leurs camarades disparus. Fidèles à leur passé, ils continueront à oeuvrer 
                      pour la liberté, la convivialité en Europe et dans le monde.      Le récit ci-après n'a aucun 
                      caractère exhaustif; il est basé sur les faits authentiques relatés par les 
                      nombreux témoignages officiels (d'origine française notamment) se trouvant 
                      dans les archives de l'Association des Anciens Combattants Volontaires 
                      Luxembourgeois de la Résistance Française. |  
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                  |   AGLAN Alya |  
                  |  | MEMOIRES 
                    RESISTANTESHistoire du Réseau JADE- FITZROY
 Préface, par Jean-Pierre Azéma
 CERF - 1994
 
 Le réseau de résistance Jade-Fitzroy fut fondé en décembre 1940 par celui 
              qui en deviendra le chef : Claude Lamirault, vingt-deux ans, fervent 
              maurrassien, personnalité fascinante et énigmatique. L'organisation qu'il 
              met en place recrute en premier lieu sa famille et sa belle-famille, ses 
              camarades du 27e régiment de chasseurs alpins, dont Pierre Hentic, dit Maho, 
              militant communiste, qui devient le chef des opérations aériennes et 
              maritimes.
 
 Les renseignements collectés puis transmis aux Anglais sont essentiellement 
              militaires. Plusieurs fois décapité, le réseau se reforme sous l'impulsion 
              de Georges Tournon et de ses camarades pour participer à la libération de 
              Paris.
 
 L'étude du réseau menée en 1990 -1991 sous la forme d'enquêtes, a permis de 
              mettre en lumière la naissance, le développement, - et la disparition d'un 
              réseau de renseignements français qui travaillait tout d'abord sous les 
              ordres du MI-6 de l'Intelligence Service, puis fut rattaché au BCRA.
 
 Les témoignages recueillis, publiés en seconde partie, donnent la parole aux 
              protagonistes de cette histoire restés trop longtemps dans l'ombre. Plutôt 
              qu'un récit linéaire de la destinée d'un groupe d'hommes et de femmes aux 
              effectifs stables, se trouvent ici réunis les fragments d'une histoire 
              collective entretenue et célébrée par la mémoire des survivants. Cette 
              mémoire - à laquelle il est fait ici une large place - est tour à tour 
              expansive, sélective ou, au contraire, récalcitrante, construite et 
              reconstruite à posteriori, laissant toujours une large place à 
              l'interprétation du narrateur. Car tout en racontant sa propre histoire, 
              chacun inscrit, en abîme, les histoires des autres personnalités du groupe, 
              liées entre elles par les périls de l'action. Ainsi se forge l'identité et 
              l'originalité du réseau Jade-Fitzroy.
 
 
 PREMIÈRE PARTIE
 ÉTUDES
 
 Introduction
 Histoire du réseau Jade-Fitzroy
 Les agents « Je fais don de ma personne... »
 Le sous-réseau Mercier AB
 Les résistants et la politique
 Des survivants témoignent
 Conclusion provisoire
 
 DEUXIÈME PARTIE
 TÉMOIGNAGES
 
 Joseph Campana, dit « Chouchou »
 Gilberte Champion
 Pierre Hentic, dit « Maho »
 Denise Lamirault, dite « La Panthère »
 Jean Lemoine, dit « Jeannot »
 Fernand Mercier, dit « Yves »
 Jean Bernard
 Jacques Bon, dit « Jérôme »
 Alain Bussard, dit « Armand »
 René Rémond, dit « Robert »
 Guy Saunier, dit « Gérard »
 Famille Tournon
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                  |   BELOT Robert  |  
                  |  |  Henri FREYNAY     de la résistance à l'Europe     SEUIL        L'auteur, s'appuyant sur des sources 
                      inédites, retrace l'itinéraire politique du fondateur du mouvement Combat, 
                      son éducation nationaliste puis l'officier catholique devenu plus tard le 
                      concepteur utopiste mais convaincu de l'union de l'Europe et, après la 
                      Libération, l'homme fort du dispositif fédéraliste européen.   |  
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                  |  | Passeurs, fugitifs et espions ; l’Andorre dans la deuxième Guerre  mondialeCAIRN - 2010
 
 Qui, en se rendant en Andorre aujourd'hui. imagine le rôle qu'a joué la  principauté pendant la Deuxième Guerre mondiale ? Qui sait combien la frontière  andorrane fut synonyme de liberté pour ceux qui - juifs, résistants ou  aviateurs abattus rejoignant leur base - fuyaient le nazisme et la France de  Vichy ? Qui se souvient du rôle joué par ces Andorrans, membres ou non de  réseau d'évasion, passeurs ou espions qui opéraient sur un territoire cerné de  montagnes mais idéalement placé sur l'axe Toulouse-Barcelone, Gibraltar ou  Lisbonne ? Territoire dont il s'agissait aussi pour les autorités en place de  préserver au mieux l'intégrité et l'indépendance.
 Claude Benet suit à la trace ces fugitifs et explore le fonctionnement des  filières en s'appuyant sur les archives anglaises, françaises, espagnoles et  andorranes et en s'entretenant avec certains des protagonistes de cette page  d'histoire encore entourée de mystères et de tabous.
 
                      Chronologie des événements       importantsL'Andorre pendant la Seconde       Guerre mondialeLe passage par l'AndorreLes réseaux d'évasionCes histoires qui font       l'HistoirePilotes et missions aériennesPasseurs et agents venus en       aide aux évadésActivités douteuses et figures       de l'espionnage |  
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                  |   BOISFLEURY (de) Bernard (général) |  
                  |  |   L'ARMÉE EN RESISTANCE   France, 1940-1944L’Esprit du Livre éditions – Collection « Histoire & Mémoires 
                        combattantes » - 2005
  La Résistance résulte d'un refus de la défaite et de la déchéance de la 
                      France. Elle est une attitude courageuse, qui se manifeste dans tous les 
                      domaines de la pensée et de l'action. Résistance idéologique, résistance 
                      politique, résistance armée : autant de composantes d'un même combat.
 
 L'armée en résistance, c'est le témoignage concret et vivant ainsi qu'une 
                      contribution significative à l'Histoire que livre le général de Boisfleury. 
                      Il souligne la part déterminante de l'armée d'abord au plan des services 
                      secrets et dans la préparation à la revanche, ensuite dans la constitution 
                      clandestine d'un appareil de combat - les Forces françaises de l'intérieur 
                      (FFI) -, avant-garde des armées de libération.
 Extrait de la 
                      préface de Henri Amouroux, De l'Institut
 ……..Le général de Boisfleury a donné pour titre à son livre "L'armée en 
                      résistance" ce qui va surprendre les uns, irriter les autres, car il est 
                      admis que la "résistance" fut affaire de civils, de politiques.
 Sur les routes de Normandie ou sur celles de Provence, dans les combats 
                      d'Alsace ou dans ceux d'Allemagne, les officiers d'active ou de réserve 
                      n'avaient, il est vrai, ni la possibilité, ni le droit de revendiquer leur 
                      action et celles de leurs hommes, dans une résistance qui n'avait pu être 
                      longtemps que clandestine.
 La parole sera donc aux historiens.
 
 Certains, par manichéisme, négligèrent "l'armée de l'armistice" englobée 
                      dans le mépris qu'ils avaient pour Vichy. D'autres lui reprochèrent son 
                      inaction le 11 novembre 1942 au moment de l'invasion de la zone libre, sans 
                      prendre en compte la pauvreté de ses moyens et, en ces jours de novembre, la 
                      division de ses chefs.
 Presque tous ceux qui en parlent aujourd'hui oublient ou ignorent que ses 
                      services secrets reprirent immédiatement, après l'annonce de l'armistice, le 
                      combat contre un vainqueur qui demeurait l'ennemi !
 
 Le général de Boisfleury montre justement que le rôle premier d'une armée 
                      vaincue est de sauvegarder les moyens de renseignement et - la chose est 
                      plus difficile puisque plus apparente - les moyens de combat. 
 Le lecteur apprendra, sans doute avec quelque étonnement, que le 23 juin 
                      - l'armistice sollicité va entrer en Vigueur.
 Du séminaire de Bon-Encontre, près d'Agen, où s'est replié l'essentiel des 
                      services secrets, serment est fait, à la demande du colonel Rivet, de 
                      poursuivre la lutte du renseignement contre l'Allemagne et contre l'Italie. 
 Ni le maréchal Pétain, ni le général Weygand ne seront tenus dans 
                      l'ignorance de projets qui visent notamment à transmettre aux Anglais le 
                      maximum d'informations au moment de la bataille d'Angleterre et avant 
                      l'attaque de l'URSS. 
 Il faut lire les pages consacrées aux relations avec les Alliés. Elles 
                      rendent hommage à des hommes dont l'histoire, si elle a retenu le nom du 
                      colonel Paillole, a été ingrate à l'égard de beaucoup. 
 Les agents de renseignement n'agissaient pas qu'en zone libre - où ils 
                      bénéficiaient d'amitiés et de complicités -, ils étaient infiltrés en zone 
                      occupée et devaient opérer dans les conditions les plus périlleuses. 
 Citons l'exemple de l'antenne de Paris : le capitaine d'Autrevaux, son 
                      responsable doit fuir, en 1942, son épouse et son adjoint civil ayant été 
                      arrêtés ; le lieutenant de Froment, qui lui succède, est pris et déporté ; 
                      son remplaçant, le capitaine de Boys, "tient" jusqu'au début de 1943. Qui connaît leurs noms?
 
 En lisant le livre du général de Boisfleury comment ne pas être impressionné 
                      par le nombre des officiers et soldats de la petite armée de l'armistice 
                      tombés dans les filets des services de contre-espionnage allemand !
 D'une œuvre aussi complète et qui suit, année par année, étape par étape, 
                      les évolutions de l'armée de l'armistice, évolution qui ne fut pas close par 
                      la dissolution du 27 novembre 1942, puisque nombre d'officiers rejoignirent 
                      l'Afrique du Nord, d'autres participant à l'organisation des premiers 
                      maquis, on ne saurait tout juger puisque ce serait tout connaître…..
 
 …..Oui, le livre du général de Boisfleury, livre de qualité, livre de 
                      référence, mérite de prendre place dans les bibliothèques de tous ceux qui 
                      s'intéressent à la dramatique période 40-44 et qui savent qu'on ne peut la 
                      comprendre sans entrer dans son infinie complexité.
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                  | CERF Paul |  
                  |  |  DE L'EPURATION AU GRAND-DUCHE DE 
                    LUXEMBOURG APRES LA SECONDE GUERRE MONDIALE - Imprimerie St Paul Luxembourg - 1980  Près de 12.000 dossiers pénaux de collaborateurs politiques, 2.000 dossiers 
                      administratifs, 2.272 condamnations à des peines diverses dont 1 
                      condamnation à mort, 1.384 Luxembourgeois déchus de leur nationalité, plus 
                      de 5.000 personnes jetées dans des prisons et des camps de travail , voilà 
                      l’effarant bilan chiffré de la collaboration des Luxembourgeois avec 
                      l’occupant nazi.
  Comment fut-il possible que des Luxembourgeois participent d’enthousiasme à 
                        l’oeuvre de destruction de leur patrie ? Comment se prêtèrent-ils à la 
                        dénonciation, à la délation, parfois à la torture de leurs compatriotes ?
  A ces questions angoissantes, l’auteur s’efforce d’apporte une réponse 
                      sereine et objective. Il analyse le processus de l’épuration, sans en 
                      escamoter les bavures. Un livre qui 32 ans après ces douloureux évènements 
                      vient à son heure,donne la photographie sans retouche d’un des épisodes les 
                      plus controversés de l’histoire contemporaine du Grand Duché de Luxembourg.
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                  |  |  
                  |  | Barré cet Inconnu-  1992 – Préface du Col Paul PailloleEditions Confrérie Castille
  C’est ce Général cdt supérieur des troupes de Tunisie qui  ouvrit la campagne
 Le 19 novembre 1942 en rejetant l’ultimatum des Allemands.
 Victorieux il fut viré comme un galeux après le 13 mai 1943. pour achat (occasion) : D. Treton - 73 av. du président Wilson - 93100 MONTREUIL |  
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                  |  |  
                  |  |  La Résistance  Fondamentale -1991L’Armée d’Afrique cette armée d’armistice qui a libéré la  France
 Avec des textes du col Paul Paillole – du col Parisot – du Général  Granger etc… pour achat (occasion) : D. Treton - 73 av. du président Wilson - 93100 MONTREUIL |  
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                  |  |  
                  |  | LA ROSE ET L'EDELWEISS. CES ADOS QUI COMBATTAIENT  LE NAZISME 1933-1945  Editions La Découverte - 2009 La Rose et l’Edelweiss, c’était le nom de leurs groupes. Pour être plus exact : la Rose blanche et les Pirates de l’edelweiss. Et ils s’appelaient encore : les Volontaires de la liberté, les Schlurfs, les Chattes paresseuses, la Cagoule 40, la Main noire, l’Espoir français, le club Churchill, le groupe du Boul’Mich, les Navajos, la Phalange antinazie, les Zazous, les Pionniers rouges, le corps franc Guy-Mocquet, les « scouts gris », la compagnie Gavroche, le Groupe insurrectionnel français, les « swing kids », la Jeune garde, le Club du serpent, le Groupe 07, la Bande à Jojo, le groupe Marceau…  Parfois, ils n’avaient pas de nom et ils étaient encore plus dans l’ombre. Ils le sont restés bien souvent jusqu’à ce livre. À travers toute l’Europe, ils combattaient Hitler et le nazisme.  Ces « enfants de la liberté »pouvaient avoir entre douze et vingt ans. Le plus grand nombre, plutôt seize à dix-huit ans. Combien étaient-ils ? Les historiens sont incapables de nous le dire. Au bas mot, des dizaines, sinon des centaines de milliers, si j’en juge par tous ceux que j’ai répertoriés. Filles et garçons, ces très jeunes gens ont pris part à la Résistance.  Dans plusieurs pays, leur action a obligé les adultes à s’engager à leur tour. Elle a été déterminante dans les maquis français, italiens, soviétiques, yougoslaves, grecs ou polonais. Beaucoup d’autres ont appartenu à des organisations plus vastes et officiellement homologuées. Et vers la fin de la guerre, à des armées entières de partisans et de maquisards. Et là encore, beaucoup n’ont pas été reconnus.  Des gamins, pensez donc !  Aussi leurs noms figurent-ils rarement sur nos monuments, dans les annuaires d’anciens combattants de la Résistance, dans la cohorte des médaillés et, plus grave, dans nos livres d’histoire. Sauf quand ils ont été fusillés par les nazis, tels Pierre Benoit et les lycéens de Buffon, Thomas Elek et les jeunes de l’Affiche rouge, ou lorsqu’ils ont disparu en déportation.  Et même-là, derrière les barbelés, à l’ombre des miradors, nombre d’entre eux ont continué à se révolter, sans pour autant être reconnus comme résistants quand ils sont revenus de l’enfer.   La Rose et l’Edelweiss, c’est la fresque composite de ces très jeunes qui se sont opposés au fascisme et au nazisme dans les pays même où ces systèmes ont vu le jour : en Italie, en Allemagne, en Autriche. Et cela dès les années 1930, comme on le verra avec le destin hallucinant des 25 000 Pirates de l’edelweiss. Ou de plus petits groupes, mais très influents, comme la Rose blanche de Hans et Sophie Scholl. Puis la résistance des jeunes s’est organisée dans tous les pays occupés d’Europe orientale, à commencer par la Pologne, la Yougoslavie et l’URSS, où elle a dû faire face autant à la barbarie nazie qu’à la répression stalinienne. Et ce alors que, dans le monde, l’Armée rouge devenait un symbole de liberté, tout comme l’armée américaine.   Des réseaux se sont tissés dans nos pays d’Europe occidentale, en Scandinavie, à commencer par le Danemark, où c’est un groupe d’ados, le club Churchill qui déclenche la résistance contre les nazis. L’« armée des petites ombres » s’est activée dans les plats pays de Belgique et de Hollande et, bien sûr, en France, à laquelle je consacre d’autant plus de pages qu’on a négligé, peut-être plus qu’ailleurs, le rôle des enfants et des ados dans la Résistance.   Mais pourquoi leur rôle a-t-il été occulté ? On aurait tort de répondre avant d’avoir fini ce livre. Mais on peut d’ores et déjà donner un début d’explication, qui montre que ce n’est pas toujours la faute des adultes ni celle des anciens chefs de la Résistance, si ce pan entier de notre histoire a été négligé. (...)  À l’été 2004 a été célébré le soixantaine anniversaire du débarquement et de la libération de Paris. Ému de découvrir que le « peuple des enfants » n’était jamais mentionné, j’ai écrit un petit texte concernant quelques faits d’armes des ados dans la Résistance. Je me disais qu’il serait temps de reconnaître et de raconter l’histoire de ces enfants et de ces jeunes qui combattaient Hitler. Trop longtemps oubliée et occultée par la quasi-totalité des historiens, cette histoire a été refoulée par les responsables d’anciens réseaux de la Résistance, réécrite à leur guise par les principales formations politiques dans l’aprèsguerre, niée par les administrations, des ministères des anciens combattants à ceux de l’Éducation nationale.  On peut dès lors s’interroger : pourquoi a-t-on passé sous silence la résistance de ces gavroches ? Est-ce parce que leur engagement rapide et précoce faisait honte à des parents abattus par la défaite et qui ont hésité avant de s’engager, lorsqu’ils l’ont fait ? Parce que ces jeunes n’avaient pas, au contraire des chefs de la Résistance, d’arrière-pensées ou de projets politiques ? Parce qu’ils étaient parfois incontrôlables et qu’il fallait que « jeunesse se passe » et rentre dans le rang ? Y aurait-il un danger à ce que le « peuple des enfants » connaisse enfin sa propre histoire ? Que les enfants d’aujourd’hui sachent comment les ados d’hier, face aux plus grands périls, ont appris à se rebeller et à organiser leur révolte ?  C’est cette réflexion qui est à l’origine et au coeur du livre que vous avez à présent entre les mains. Pour retracer cette incroyable épopée, j’ai pu réunir des documents de toutes sortes (des journaux intimes, les dernières lettres de prisonniers et de condamnés, des journaux de marche, des tracts, des chansons), et je me suis livré à un formidable voyage dans le temps, en retrouvant des témoins et des acteurs de cette saga afin de reconstituer les trajectoires de ces ados qui combattaient Hitler et le nazisme.  Un dernier mot sur le titre de ce livre : les adolescents tels qu’on les connaît aujourd’hui ne constituaient pas une catégorie en vogue dans les années 1930 et 1940. Des livres, souvent des portraits et des mémoires, existent sur des « enfants » dans la Résistance (j’en ai fait mon miel et je les cite), mais la notion d’enfant était plus extensive à l’époque et surtout, ne l’oublions pas, on n’était pas majeur avant vingt et un ans. D’autres livres évoquent les « jeunes » dans la Résistance, mais c’est là une notion élastique, bubble gum, et souvent on présente dans cette catégorie des résistants âgés de seize jusqu’à trente ans ! Mais à l’époque, pour ces ados de la Résistance, un gars qui avait vingt-cinq ans était déjà un « vieux »…  J’ai donc choisi d’évoquer des milliers d’enfants, d’ados et de jeunes adultes, à peine sortis de l’adolescence, qu’on appellerait en anglais des teenagers (textuellement âgés de treize à dix-neuf ans). Ce n’est pas incongru parce qu’ils ont une culture commune, ils ont lu les mêmes livres, appris les mêmes poèmes, vu les mêmes films et possèdent les mêmes références historiques : Bara, Valmy et la révolution de 1789, Victor Hugo, la guerre de 1914-1918… Quand on dresse le portrait d’une jeune résistante comme celui d’Anne Corre, qui me tient à coeur, qu’observe-t-on ? Elle a quinze ans lorsqu’en 1940 elle manifeste pour la première fois son hostilité à l’occupant en Bretagne. Elle a dix-sept ans en 1942, lorsqu’elle aide ses professeurs juifs en région parisienne et entre dans un réseau constitué, et dix-neuf ans en 1944, lorsqu’elle passe, à la demande de son chef de réseau, à une action directe, qui va lever un voile de mystère sur son destin. Je n’en dis pas plus à ce stade sur son histoire, mais elle est représente bien la tranche d’âge de la vaste majorité des personnages que l’on retrouvera tout au cours de ce livre – et son évolution.  De même en Allemagne, lorsque les premiers Pirates de l’edelweiss ou les jeunes gens de la Rose blanche refusent l’embrigadement dans les jeunesses hitlériennes, ils sont, dans les années 1930, fort jeunes. Et nous suivrons leur évolution jusqu’à la période de la guerre, lorsqu’ils entrent en collision frontale avec l’appareil de répression nazie à l’intérieurmême du IIIe Reich. Même si certains Pirates ont vingt ans en 1942, qu’ils mobilisent de plus jeunes recrues et leur passent le flambeau de l’antinazisme. On verra ainsi comment les Pirates de groupes différents que j’ai interviewés peuvent agir simultanément à Cologne, alors qu’ils ont entre eux jusqu’à cinq ans de différence d’âge.  Aucun étonnement, donc, à ce que ce livre s’adresse d’abord aux ados et aux jeunes de cet âge, puisque c’est « leur histoire ». Celle qu’on leur a cachée. Celle qu’ils et elles peuvent enfin découvrir. Le féminin s’impose, tellement sont nombreuses, sinon majoritaires, les jeunes filles, dans ce livre. La Rose et l’Edelweiss s’adresse enfin à tous les anciens ados, et en particulier les parents et les profs, qui seront heureux que les plus jeunes découvrent cette histoire et qui auront envie d’en parler avec eux. Parmi ces ados de tous les âges, figurent bien sûr, les anciens résistants eux-mêmes, dont l’épopée est livrée ici pour la première fois et qui, de s’être engagés très tôt, ont gardé, plus que leurs souvenirs, une partie de leur jeunesse.  |  
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                  | FOOT, Michael  |  
                  |  | Des Anglais dans la  Résistance :  le service secret britannique d'action (SOE) en France, 1940-1944
 Publié en 1966 par Her Majesty's Stationery Office© Crown Copyright
 © M.R.D. Foot, 2004, pour la  présente édition
 Frank Cris Publishers, 47, Chase Side, Southgate - London
  Éditions Tallandier, 2008, pour la traductionet l'édition en langue française
 
 
 Voici enfin traduit un livre qui était depuis des années interdit de diffusion  en langue française. Pourquoi ? Parce qu'il écorne l'image complaisamment  entretenue selon laquelle la Résistance - dont la grandeur ne prête pas au  doute - aurait été une affaire purement franco-française. En 1940,  Churchill créa le SOE, Spécial Opérations Executive, avec mission de  « mettre le feu à l'Europe ».
 Opérant d'abord en France à l'insu de  la France Libre, le service britannique s'entendit ensuite avec elle pour des  actions communes.  Tous les agents de la France Libre chargés d'actions  subversives ou d'organisations militaires dans l'Hexagone furent ainsi formés  par le SOE, qui assura la plus grande partie des livraisons d'armes et de matériels  radio à la France métropolitaine.  Le service britannique n'en multiplia pas  moins ses « organisateurs » et ses propres réseaux, d'où de  nombreuses frictions entre Churchill et de Gaulle.  Ayant accédé aux archives  les plus secrètes, Michael Foot révèle des statistiques impressionnantes  - 1 800 agents et passagers, parachutés, déposés ou débarqués en  France - et livre les clés d'épisodes qui ont défrayé la chronique comme  l'affaire du réseau Carte, le drame Grandclément ou la chute du réseau PROSPER.   C'est dire que cet ouvrage fait la part belle aux exploits, drames, trahisons,  parties mortelles de poker menteur entre SOE et services de sécurité allemands.  Surtout, comme le montre Jean-Louis Cremteux-Brilhac dans un substantiel  avant-propos, la surprise est extrême de découvrir l'ampleur de l'action  directement menée en France par les Britanniques et le nombre de Français qui y  furent engagés.  Ce renversement de perspective explique que ce livre ne  paraisse qu'aujourd'hui en français. PREMIÈRE PARTIE STRUCTURES  Chapitre premier. LES ORIGINES DU SOE 	 1938-1940:1es précurseurs 	 La défaite de la France et la naissance du SOE 	  Chapitre II. PORTRAIT DU SOE 	 Une créature singulière 	 La hiérarchie, les hommes 	 La France : un secteur d'intervention complexe 	 Au quartier général 	 L'état-major du SOE dans la machine de guerre alliée   Chapitre III. LE RECRUTEMENT ET LA FORMATION 	 Recruter et administrer des soldats de l'ombre 	 Les hommes et les femmes du SOE 	 L'entraînement militaire et l'apprentissage de la clandestinité 	  Chapitre IV. LES COMMUNICATIONS 	 Liaisons par mer 	 Liaisons aériennes 	 Liaisons par voie de terre 	 Transmissions 	 Liaisons locales entre réseaux 	  Chapitre V. LES CONDITIONS DE L'ACTION CLANDESTINE EN FRANCE   DEUXIÈME PARTIE RÉCIT  Chapitre VI. L'ÉCHIQUIER POLITIQUE INTERNATIONAL 	 Après la défaite française 	 De Gaulle, les Anglais et la résistance 	 Quelques remarques avant d'aborder la narration 	  Chapitre VII. GAMBIT D'OUVERTURE : 1940-1941 	 Une lente mise en route 	 Premiers succès 	 Les débuts de la section F sur le sol français  L'état de la réflexion stratégique 	 Les actions en France au deuxième semestre 1941 	 Premier bilan, premiers enseignements 	  Chapitre VIII. DÉVELOPPEMENT : 1942 	 Jean Moulin à Londres 	 La coopération avec les commandos : les raids côtiers  Les «petites sections » 	 La section F en zone occupée 	 La section F en zone non occupée 	 La grande illusion : l'organisation CARTE 	 La section F en zone non occupée (suite) : Lyon, Marseille, Toulouse 	 L'occupation totale de la France : le tournant de novembre 1942 	 La section RF et le BCRA : missions d'action 	 Travail politique de la France Libre 	  Chapitre IX. MILIEU DE PARTIE : 1943 	 Le contexte stratégique et politique 	338 Les efforts d'organisation de la France Libre 	 Les missions ponctuelles de sabotage 	 Le travail des réseaux : un tour de France Sud-Est 	 Bassin Parisien et alentours  Ouest 	, Nord et Nord-Est , Sud-Ouest , Bourgogne, Lyonnais, Franche-Comté  Chapitre X. UNE SÉRIE DE FAUTES : 1943-1944 	 Le cas Déricourt 	 La chute de PROSPER 	 Funkspiele 	  Chapitre XI. VEILLÉE D'ARMES : JANVIER-MAI 1944 	 Dans les états-majors : les préparatifs du débarquement et de l'insurrection 	 L'intensification du travail de terrain 	  Chapitre XII. UNE SÉRIE DE SUCCÈS : JUIN-SEPTEMBRE 1944 	 Le lancement de la campagne OVERLORD 	 L'entrée en action de la guérilla 	 Les nouvelles formations interalliées : JEDBURGH, SAS ....  Derniers combats 	  Chapitre XIII. ÉPILOGUE 	  Chapitre XIV. BILAN STRATÉGIQUE 	 APPENDICES  Appendice A. Sources 	 Appendice B. Agents féminins envoyés en France par le SOE .  Appendice C. Ravitaillement 	 Appendice D. Note à l'intention des pilotes de Lysander et de Hudson effectuant des opérations aériennes avec atterrissage (Hugh Verity) 	 Appendice E. Rapport sur l'activité, les projets et les besoins des groupements constitués en France en vue de la libération du territoire national (Jean Moulin) ..  Appendice F. Exemples d'ordres d'opération de la section F ...  Appendice G. Sabotage industriel 	 Appendice H. Périodes d'activité des réseaux de la section F, 1941-1944 	 Appendice T. Réseaux de la section F homologués par les autorités françaises 	 Appendice J. Repères chronologiques 	 Appendice K. Messages codés diffusés par la BBC à l'approche du débarquement allié en Normandie Appendice L. Schémas des chaînes de commandement du SOE .  Lire extrait de l'Avant-Propos ( assez édifiant...!) |  
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                  |  GARNIER-RAYMOND Philippe |  
                  |  |  LE RÉSEAU ÉTRANGLÉ - FAYARD - 1967    6 mars 1942. H. G. Lauwers, agent hollandais du «Spécial 
                      Opérations Executive» britannique est arrêté à La Haye. II ne s'agit pas 
                      d'une simple opération rie police. Le Major Giskes, chef du contre-espionnage 
                      allemand aux Pays-Bas et disciple préféré de l'amiral Canaris ne s'est pas 
                      emparé de Lauwers pour l'abandonner aux tortionnaires de la Gestapo.    Pour Giskes, Lauwers manipulé, «retourné», constitue la première pièce d'un 
                      engrenage infernal dans lequel sera broyée la presque totalité de la 
                      résistance hollandaise.  Les Anglais paraissent ne rien comprendre ! Des 
                      agents, encore des agents sont parachutés dans la nuit. Ils tombent tous 
                      dans le piège tendu par le Major Giskes. Pourtant Lauwers a réussi à 
                      prévenir Londres….   D'autres agents capturés ont averti la résistance... Que 
                      s'est-il donc passé ? Qui a trahi ? Et où ? Et pourquoi ? Une chose est 
                      certaine : cette histoire finira dans le sang. Des hommes vont mourir, 
                      oubliés de tous !    Pour finir, cette affaire se solde par la plus grande 
                      victoire du contre-espionnage allemand (pour ne pas dire la seule) 
                      enregistrée pendant ta deuxième guerre mondiale.  |  
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                  |  GIRAUD Henri-Christian ( sous la Direction de )    |  
                  |  |  RÉPLIQUE A L'AMIRAL DE GAULLE - Ed.du ROCHER - 2004   L'Amiral de Gaulle a écrit un livre à succès, 
                        " De Gaulle, mon père ", comportant des erreurs factuelles qui ne laissent pas 
                        de surprendre et jettent un doute sur la crédibilité de son témoignage.      Certes, ses erreurs lui appartiennent, mais elles nous concernent tous quand 
                      elles visent à réécrire l'histoire en travestissant, sur des sujets précis 
                      et douloureux pour la mémoire française, les propos, voire les actions du 
                      Général de Gaulle, ou quand elles poussent leur auteur à discréditer 
                      certaines personnalités ( Weygand, Giraud, Monnet, Muselier, Saint-Exupéry. 
                      Paillole, Mauriac, Tournoux  et d'autres ), leur déniant, de fait, leur 
                      véritable place dans la guerre ou après.       Une dizaine de spécialistes ont jugé de leur 
                      devoir de répliquer à ces jugements à l'emporte-pièce souvent outrageants.       Ils le font ici sans malveillance, mais avec 
                      la fermeté qui s'impose. |  
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                  |  | LE TEMPS DE L'OCCUPATION- au coeur des Maures Pour que la mémoire subsiste »... Quelques mots qui ont  guidé Claude Gritti dans la rédaction de son dernier livre « Le temps de  l'occupation au coeur des Maures ». Avec la volonté de rétablir la réalité sur  certains faits afin que les générations actuelles ne puissent ignorer ce que  leurs grands-parents, parents ont vécu, Claude Gritti a élaboré un recueil très  complet sur cette période, après trois ans de recherches, 30 000km parcourus et  des centaines de rencontres. Les faits rapportés se situent dans les cantons de  Hyères, Collobrières, Gonfaron, Grimaud, Saint-Tropez « un carré magique au  coeur des Maures ». Après des chapitres sur les difficultés  d'approvisionnement, la pêche, les chantiers de jeunesse, les requis du travail  obligatoire, le sabordage de la flotte de Toulon, les bombardements et les  libérations, ce livre met en lumière la Résistance dans le golfe et les hommes  en action au sein de la Brigade des Maures. Les actions de la Brigade des Maures Rencontres de résistants, recoupements minutieux de  souvenirs et les archives personnelles d'Alix Macario ont permis d'apporter un  éclairage sur les actions menées au péril de leur vie par ces très jeunes  hommes. La brigade des Maures avec un effectif de 500 hommes issus de  différents mouvements - les Sans-culotte, le Front national, Alliance, F2,  l'Armée Secrète, les MUR, FTP - tiendra des embuscades, mènera des actions de  sabotages, de renseignements. Au début de 1944, le maquis des Maures réalise à  lui seul la moitié des actions comptabilisées dans le Var. Lors du  débarquement, elle appliquera les instructions du Conseil de la Résistance avec  une ardeur telle qu'elle évite bien des pertes aux troupes fraîchement  débarquées et fera l'admiration du général De Lattre de Tassigny. Les actions  de François Pelletier, de Marko Célébénovitch, d'Alix Macario, de Jean Vatinet,  de Jean Despas, de Thomas Darnac et de leurs hommes sont « impétueuses,  immenses et héroïques ».   Dans ce livre, la figure d'Alix Macario alias Bienvenu,  l'enfant du pays natif de Cogolin, « le chef aimé, écouté et respecté, le grand  humaniste et l' homme d'un courage exceptionnel » est très présente tant les  actions qu'il a conduites « l'ont toujours été avec le souci de protéger la vie  des hommes du maquis, au mépris de sa propre sécurité ».   Marius Viout, résistant Cogolinois, Fernand Vié  Ramatuellois (et AASSDN), René Clérian, Gonfaronnais, Hector Vigna et Jack Pavlidis,  Tropéziens - ce dernier avait à peine 14 ans et demi lors de son engagement dès  octobre 1940 - ont beaucoup travaillé avec Claude Gritti. Tous ces résistants  de la première heure ont déjà salué la sortie du livre... Un hommage à tous  ceux qui ont oeuvré pour la libération de leur pays.  Cet ouvrage vendu à prix  coûtant, 8 euros, est disponible dans les maisons de la presse du golfe et à la  librairie de Cogolin. Actuellement une traduction en anglais est en cours car  elle est déjà attendue Outre-Atlantique. Coulomb Marie-france    Nice-Matin      |  
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                  | GUILLON Eric |  
                  |  |  Abel DANOS   « Le Mammouth » entre résistance 
                        et GestapoFAYARD - 2006
 
 Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit « le Mammouth 
                          tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de 
                          Montrouge en criant « Vive la France ! ». Un cri inattendu, puisque Danos 
                          avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France 
                          tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la « 
                          Gestapo française de la rue Lauriston », dont le chef, Henri Lafont, avait 
                          lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années 
                          plus tôt.
  Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop 
                      nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant « 
                      premier hold-up de l'Occupation », il avait accumulé un lourd passif au sein 
                      de la « Carlingue » : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les 
                      juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois « des 
                      circonstances atténuantes ».
  Derrière le « tortionnaire », le « tueur à gages de la Gestapo » que la 
                      police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il 
                      quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la 
                      balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne 
                      maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 
                      1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et 
                      qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos 
                      n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, 
                      Eric Guillon rouvre le dossier.
  A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les 
                      plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit « Pierrot le Fou », 
                      le « Grand » Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos 
                      l'ossature du redoutable « gang des tractions avant » ; le « Chauve » Jean 
                      Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien 
                      maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses 
                      cavales ; mais aussi « Mimile » Buisson, l'ami et le complice de la me de la 
                      Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, 
                      Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex 
                      Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.
  Eric Guillon, spécialiste de la justice militaire 
                      et de l'histoire du Milieu français, est journaliste.
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                  |  HANDRICH Emmanuel |  
                  |  |  LA RÉSISTANCE... POURQUOI ?   Souvenirs des deux guerres et de 
                        déportation à Buchenwald   ( 1914-1918 et 1939-1945 )L’HARMATTAN - 2006
   Étudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich 
                      résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de 
                      liaison, « volontaire coureur », il a participé à plusieurs batailles, 
                      Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de 
                      guerre.
 Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui 
                      sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré 
                      en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades.
 
 Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à 
                      l'«Agro», il est farouchement antimunichois en 1938, et bien que 
                      non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme 
                      interprète au « Service de Renseignement du Deuxième bureau » pendant la « 
                      drôle de guerre », il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940.
  Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune 
                      élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe « Jacques Messner » 
                      qui sera intégré, au printemps 1944, au « réseau Marco/Kléber ».
    Arrêté et déporté au camp de 
                      Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la « Marche à la 
                      mort ».Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la 
                      délégation française au procès de Nuremberg.
     Voir Annexe 1 |  
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                  |   HIRTZ Georges    |  
                  |  |   WEYGAND  HIRTZ G. -    Édité directement par l'auteur, ne se trouve pas en librairie     A 
                      commander directement à Georges Hirtz - ALKOUDIA - Hauts de Malouesse - 
                      13080 LUYNES     Ouvrage qui retrace l'apport fondamental du 
                      Général Weygand et de l'Armée d'Afrique - à la résistance au III° Reich 
                      hitlérien, - à la revanche,- à la libération de la France et de l'Europe 
                      Occidentale.       Si le drapeau français a pu flotter sur Berlin le 8 mai 1945, 
                      aux côtés des couleurs des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union 
                      Soviétique, on le doit pour beaucoup au Général Weygand, rénovateur de 
                      l'Armée d'Afrique.       Une indissociable continuité soude les noms de Weygand, 
                      Giraud, Juin, de Lattre, de Tassigny, à qui sont dues les victoires de 
                      Tunisie - au premier chef, celle de Medjez-el-Bab, le 20 novembre 1942 - de 
                      Corse, d'Italie, de Provence, d'Alsace, comme l'entrée victorieuse en 
                      Allemagne. |  
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                  |  INQUIMBERT Anne-Aurore  |  
                  |  |  LES ÉQUIPES JEDBURGH    (juin 1944 - décembre 1944)   - Le rôle des services 
                      spéciaux alliés dans le contrôle de la Résistance intérieure françaiseLAVAUZELLE - 
                        2006
 
 Première étude consacrée à un point particulier de la collaboration entre les 
                        services spéciaux alliés au cours de la Deuxième Guerre mondiale, cet 
                        ouvrage a été réalisé à partir des archives du Bureau central de 
                        renseignements et d'action (BCRA) et de différents fonds privés conservés 
                        aux Archives nationales ainsi qu'au Service historique de la Défense.
    Les 
                      premières équipes Jedburgh sont parachutées en France dès le débarquement en 
                      Normandie, le 6 juin 1944. Une fois sur le terrain, les agents « Jedburghs » 
                      assurent l'état-major interallié des possibilités d'action des groupes de 
                      résistants dans le cadre de plans préétablis.   Ces équipes se composent, pour 
                      la plupart, de trois membres ventilés comme il suit : un officier 
                      britannique ou américain ; un officier français appartenant aux Forces 
                      françaises combattantes ; un officier ou un sous-officier britannique, 
                      américain ou français chargé des transmissions. Au total, 91 équipes vont 
                      oeuvrer dans 54 départements de France métropolitaine entre les mois de juin 
                      et décembre 1944.  Cette étude s'attache à la genèse du plan, au recrutement et à la formation 
                      des officiers et sous-officier qui y prennent part, et de fait, au degré 
                      d'implication de chacun des services spéciaux britanniques, américains et 
                      français. Surtout, elle tente d'appréhender un contexte « politico-militaire 
                      » confus entre trois alliés pour qui, selon l'historien Robert Franck, « il 
                      ne suffit pas d'être dans le même camp, de lutter contre l'Allemagne nazie 
                      pour se retrouver dans la même logique politique, la même logique de 
                      décision ». Contexte dans lequel les équipes Jedburgh s'immiscent si bien.
 
 
 Table 
                          des matières
  Introduction
   PREMIÈRE PARTIE
  LA GENÈSE DES ÉQUIPES JEDBURGH    CHAPITRE I
  LES JEDBURGHS : PLAN, GROUPES, MISSIONS, ÉQUIPES OU 
                      RÉSEAU ?   APPROCHE SÉMANTIQUE
 -
              Des équipes Jedburgh
 -
              Une homologation complexe
 À L'ORIGINE D'UN CONCEPT
 -
              Des similitudes éloquentes
 -
              Les particularités du réseau Sussex/Proust
   CHAPITRE II
  LES ÉQUIPES JEDBURGH DANS LE CADRE STRATÉGIQUE ALLIÉ EN 1944 LA SITUATION EN FRANCE VUE DE LONDRES AU PRINTEMPS 1944
 -
                        La France libre et la Résistance
 -
                        Les Alliés et la Résistance
 LES SERVICES SPÉCIAUX ALLIÉS ET L'ÉTAT-MAJOR DES FORCES FRANÇAISES LIBRES
 -
                          Le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA) : « bras séculier du 
                          gaullisme »
 -
                          Special operations executive (SOE) ou les services secrets de Winston 
                          Churchill
 Office of strategic services (OSS)
 -
                          L'état-major (les Forces françaises de l'intérieur (EMFFI).
 LE PLAN « J »
   DEUXIÈME PARTIE
  LA MISE EN PLACE DES ÉQUIPES JEDBURGH PAR LES SERVICES 
                      SPÉCIAUX ALLIÉS   CHAPITRE III
  LA SÉLECTION DES AGENTS RECRUTEMENT
 -
                        Volontaires et spécialistes
 -
                        Les particularités françaises
 MILTON HALL
 -Formation et entraînement
 -La constitution des équipes
   CHAPITRE IV
   LES OPÉRATIONS MISE EN PLACE DES PARACHUTAGES
 -
                        La mission « Éclaireur »
 -
                        Briefing et modalités (le départ
 IN THE FIELD
 -
                          Chronologie des parachutages
 -
                          La mission « Aloès »(5 juillet-10 septembre 1944) : exemple d'une action 
                          conjointe en Bretagne
 
 TROISIÈME PARTIE
  LES JEDBURGHS : « UN COUP DE MAÎTRE OU UNE OCCASION MANQUÉE » ?    CHAPITRE V
  BILAN LES RAPPORTS D'OPÉRATIONS
 -
                        Les conditions de rédaction et la forme des rapports
 -
                        Des documents inégaux mais à l'intérêt stratégique évident
 LES PERTES
 LE DEGRÉ DE RÉALISATION
  CHAPITRE VI
  RETOMBÉES POLITIQUES LES ALLIÉS, LA RÉSISTANCE ET LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE 
                      FRANÇAISE
 -
                        L'affaire « AMGOT »
 -
                        La question de l'armement de la Résistance
 LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LA RÉSISTANCE
 -
                        L'ambiguïté de « l'insurrection nationale »
 -
                        La Résistance intérieure dans le paysage politique français de l'après 
                        Libération
   ÉPILOGUE
   Liste des abréviations
 Sources et bibliographie
 Index
 
 Voir Extraits
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                  |  KITSON Simon |  
                  |  |  VICHY ET LA CHASSE AUX ESPIONS NAZIS     1940-1942  - Complexités de la politique de 
                        collaborationAUTREMENT 
                        - collection Mémoires - 2005
     Est-il possible d'apporter du neuf sur une période autant étudiée que les 
                      années noires ?
     À partir d'archives inédites, l'historien britannique Simon Kitson a fait des découvertes inattendues sur le contre-espionnage allemand 
                      sous Vichy.       De 1940 à 1942, dans la zone non occupée et les colonies 
                      françaises, les services spéciaux vichyssois ont arrêté environ 2000 espions 
                      allemands.       Une quarantaine d'entre eux furent exécutés par l'armée de 
                      l'armistice. D'autres furent torturés et, en 1941, les services ont effectué 
                      les premières tontes de femmes pour "collaboration horizontale".  Simon Kitson démontre que cette activité anti-allemande ne fut pas seulement 
                      le fait de services spéciaux imbus de traditions germanophobes; le 
                      châtiment des espions allemands entrait également dans la politique du 
                      gouvernement de Vichy.
  Doit-on alors rejeter le travail historique des trente dernières années qui 
                      insiste sur l'étendue de la collaboration de Vichy ?
     Doit-on oublier la 
                      complicité active de l'État français dans la déportation vers la mort de 
                      près de
                      76000 juifs ou encore son rôle dans l'arrestation de résistants ?
 L’auteur répond par la négative et souligne les contradictions de la 
                      politique du gouvernement de Vichy, dont la volonté d'affirmer son 
                      indépendance à l'égard des Allemands s'exprime à travers le 
                      contre-espionnage de 1940 à 1942 tout en cohabitant avec un désir sincère de 
                      collaboration avec l'occupant, notamment contre les juifs et les 
                      communistes.
     Au coeur de cet ouvrage, se trouve une interrogation paradoxale 
                      sur les possibilités par un pays occupé de préserver sa souveraineté alors 
                      que le gouvernement affichait en même temps une politique de collaboration.  Simon KITSON a soutenu sa thèse sur la police de Vichy en 1995 à 
                          l'Université du Sussex,  travail primé par l'Institut des hautes études de la Sécurité intérieure. 
                          Maître de conférences à l'université de Birmingham, l'auteur fut chercheur 
                          associé à l'Institut d'histoire du Temps en 2000-2001.
     Il est le correspondant britannique de la revue XX ème siècle. |  
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                  |  |  
                  |   | LA PREMIERE  RESISTANCE : LE CAMOUFLAGE DU MATERIELL’Esprit du Livre éditions - 2010
 
 
 La première Résistance était  militaire et le CDM l'un des plus importants réseaux. C'est ce que démontre  cette contribution majeure à la connaissance de la guerre.La Résistance militaire est  constituée pendant la période 1940-1942 par les services spéciaux et par le  camouflage du matériel (CDM). Ce livre relate l'histoire du CDM, un réseau  connu de quelques initiés seulement, car il a été mis sur pied par des  militaires qui, après la guerre, demeuraient soumis au devoir de réserve.
 Et pourtant il fut, des juin  1940, le premier réseau de la Résistance et l'un des principaux. Il a soustrait  à l'ennemi des milliers de tonnes de matériel militaire français qu'il a caché  dans les circonstances les plus rocambolesques, parfois héroïques, toujours  courageuses. II a fait appel à toutes les couches de la population qui ont  ainsi participé à son action. Même après l'invasion allemande de novembre 1942,  il a continué à trouver des volontaires, prêts à risquer leur vie et celle de  leur famille, pour cacher des armes et des véhicules. Il n'est que temps de  sortir son action de l'oubli.
 Et lorsque le colonel Rémy  écrit "la forme particulière des actions des camoufleurs du matériel  fit qu'auprès d'elles paraissent bien pâles les romans d'aventures et autres  westerns si populaires à l'écran ; leur épopée a le mérite d'être  vrai", il ne fait que rétablir la réalité historique.
 Une enquête minutieuse, à  partir des archives allemandes jusqu'ici inaccessibles.
 Table 
                          des matières
 Une résistance méconnue       Remerciements
 Préface
 Première partie :
 Le camouflage malgré l'armistice (juin 1940 - novembre 1942)
 Chapitre I -   la  défaite
 Chapitre II -  La  Conservation du Matériel militaire ou le camouflage initial
 Chapitre III - Le commandement et les unités militaires
 Chapitre IV - Les positions allemandes et italiennes- Les  commissions de contrôle
 Chapitre V - La structuration du camouflage
 Chapitre VI - La clandestinité
 Chapitre VII - Les Sociétés de transport ou sociétés XV
 Chapitre VIII - Le financement
 Chapitre IX - Les fabrications clandestines
 Chapitre X - Les groupes mobiles
 Chapitre XI - Le camouflage en Afrique du Nord
 Deuxième partie
 Le camouflage face aux Allemands et aux Italiens (novembre  1942 - octobre 1944)
 Chapitre XII - Le Débarquement
 Chapitre XIII - Le sauvetage
 Chapitre XIV - La dissolution des unités militaires
 Chapitre XV - Les déclarations d'armes
 Chapitre XVI - Le devenir des véhicules
 Chapitre XVII - CDM - Armée Secrète
 Chapite  XVIII - Les Représailles
 Chapitre XIX - La mise à disposition du matériel
 Chapitre XX - La bataille des frontieres
 Chapitre XXI - Vichy et le CDM
 Chapitre XXII - Le CDM et les Allemands
 Chapitre XXIII - Reconnaissance de l'action du CDM
 Épilogue et Bilan
 Notes
 Annexes
 Index des noms cités
 Bibliographie
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                  |  MEDRALA  Jean |  
                  |  |  LES RÉSEAUX DE RENSEIGNEMENTS 
                    FRANCO-POLONAIS  1940- 1944  Réseau F, Marine, 
                      Famille-Interallié, Réseau F2, ETOILE, PSW-frique, ENIGMA-équipe 300, Suisse 
                      3.  L'HARMATTAN  - 2005     En 1939, la France 
                      accueillait le Gouvernement polonais en exil, lui permettant de reconstituer 
                      sa légitimité et ses forces armées. Les troupes polonaises combattirent 
                      sans faille durant la Campagne de 1940 aux côtés de la France. A l'annonce 
                      de la demande d'Armistice, le Gouvernement polonais manifesta clairement son 
                      refus de déposer les armes et de voir ses troupes intégrées dans les clauses 
                      d'armistice.    Constatant qu'il était 
                      livré aux Allemands, le Gouvernement polonais rompit avec la France du 
                      maréchal Pétain et partit se réfugier à Londres pour y continuer la lutte 
                      contre l'Allemagne nazie. Là, l'une de ses premières initiatives a été 
                      l'organisation d'une Résistance polonaise sur le territoire français.    Les officiers polonais 
                      qui implantèrent des réseaux de résistance constatèrent avec satisfaction, 
                      que dès juillet 1940, de nombreux Français refusaient la défaite et 
                      répondaient avec empressement à leurs propositions de combat en commun. Ces 
                      réseaux permirent à des milliers de Français de reprendre la lutte contre 
                      l'envahisseur de leur pays et de contribuer à remettre la France dans 
                      l'action aux côtés des Alliés.    Les réseaux polonais 
                      s'impliquèrent dans le déchiffrage des messages allemands codés avec la 
                      machine Enigma et agirent aussi en Suisse, en Italie et en Belgique. Ils 
                      contribuèrent également avec efficacité à la préparation du Débarquement des 
                      Alliés en Afrique du Nord. Leur activité perdura tout au long du conflit : 
                      les terribles coups de butoir des polices allemandes et de la milice de 
                      Vichy n'arrivèrent pas à y mettre fin.    A la Libération, les 
                      réseaux polonais ont été homologués par la France Combattante sous 
                      l'appellation de " Réseau F2 ". F2 fut intégré avec tous ses moyens, dans 
                      les Services Spéciaux français afin de participer à la restauration d'une 
                      France républicaine. |  
                  | Haut       de page   |  
                  | MIANNAY Patrice |  
                  |  |  DICTIONNAIRE DES AGENTS 
                    DOUBLES DANS LA RÉSISTANCE  CHERCHE MIDI - 2005           Ce Who's who de la 
                      trahison était-il nécessaire ? Trop de non-dits et de rumeurs ont couru sur 
                      des hommes de l'ombre qui avaient trahi leur patrie, leurs amis, et 
                      s'étaient mis au service des nazis. La plupart des coups durs qui ont touché 
                      la Résistance ont eu pour origine les « VM » (Vertrauen Moinner), ce qui se 
                      traduit par hommes (ou femmes) de confiance. Or, il ne fallait surtout pas 
                      faire confiance à ces gens.     Malfrats ou hommes d'affaires, tueurs ou 
                      intellectuels, ouvriers ou dirigeants politiques, de toutes les religions, 
                      de tous moeurs et de toutes origines, s'ils n'ont pas permis à la puissance 
                      nazie de gagner la guerre, ils ont fait payer aux résistants un lourd tribut 
                      de souffrance et de désespérance.    Le mystère de 
                      l'espionnage et les affres de la trahison, dans une époque où toutes les 
                      convictions étaient chamboulées et les valeurs fondamentales de l'homme  exacerbées, la notoriété de certains personnages, Bonny (« le premier flic de France », affaire Seznec), l'inénarrable docteur Petiot, le couple du marxisme dur 
                        Barbé-Célor, la très romantique « Chatte » (Mathilde Carré), à qui furent 
                        consacrés pas moins de deux films et de deux livres qui content les 
                        aventures de la plus « insensible » de toutes les traîtresses, Pierre 
                        Loutrel, dit Pierrot le Fou (immortalisé par Belmondo et Godard), Émile 
                        Buisson, l'ennemi public n°1, Abel Danos (interprété par Lino Ventura dans 
                        le film Classe tous risques), etc., sont les sujets attractifs de cet 
                        ouvrage, comparable à nul autre. Ils figurent aux côtés des « grands maîtres 
                        » allemands qui les manipulaient.    Un panorama sérieux, construit sur des 
                      documents d'origine. Cet ouvrage s'adresse à tous les publics. Dictionnaire 
                      de référence, fiable, unique, c'est un instrument de recherche privilégié 
                      pour ce qui touche à l'action clandestine. |  
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                  | NOGUèRES Henri, DEGLIAME-FOUCHé M. et VIGIER J.-L.F |  
                  |  |  HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE EN FRANCE  de 1940 à 1945 Tome 1:  La première année juin 1940-juin 1941
 ROBERT 
                        LAFFONT - 1967
 
 Avertissement ... Certes, il est facile, lorsqu'on se retrouve, 
                        fraternellement unis aux " Amitiés de la Résistance ", d'acclamer à chaque 
                        rencontre cette devise : " On se souvient de ce qui nous a unis, on oublie 
                        ce qui nous divise. "
     Mais l'Histoire a des impératifs qui ne 
                      s'accommodent guère d'une telle formule     Car évoquer les années, pour certains déjà 
                      lointaines, mais pour nous encore si proches, du combat clandestin, c'était 
                      inévitablement faire resurgir de nos mémoires non seulement ce qui nous a 
                      unis, mais encore ce qui nous divisait - et parfois nous divise encore.  Il demeure donc quelques points d'histoire sur lesquels il ne nous a pas été 
                      possible - et même sur lesquels il ne nous a pas paru souhaitable - de 
                      trouver coûte que coûte un commun dénominateur.
  Pour ce premier volume, ces points font l'objet, de la part de l'un d'entre 
                      nous, d'une note annexe dans laquelle, en toute liberté et sous sa seule 
                      responsabilité, il exprime les réserves qu'il a estimé, en conscience, 
                      devoir formuler.
     Peut-être, dans l'un ou l'autre des prochains tomes, une 
                      autre " minorité " sera-t-elle amenée, de la même façon, à s'exprimer.       Elle 
                      le fera, en tout cas, avec la même liberté - et cette opinion divergente 
                      sera accueillie avec la même estime et le même respect.  Venons-en aux limites.
  Elles se trouvent définies par le titre même que nous avons choisi. Mais 
                      peut-être n'est-il pas inutile de le rendre plus explicite.
  Il ne s'est agi, pour nous, que d'écrire une Histoire de la Résistance en 
                      France, et non l'Histoire de la Résistance française.
     Cela excluait les 
                      combats menés par des Français sur tous les autres fronts de la guerre 
                      mondiale, en Afrique avec Leclerc et Kœnig, en Indochine face à l'occupant 
                      japonais, sur mer avec les marins des Forces Navales Françaises Libres ou 
                      dans le ciel de Russie par les escadrilles du groupe Normandie-Niemen. De 
                      même, il ne sera pas question dans cet ouvrage de la Résistance organisée et 
                      conduite par des Français derrière les barbelés des camps de concentration, 
                      des Oflags ou des Stalags.  Mais il ne s'est pas agi seulement d'écrire une histoire de la Résistance 
                      intérieure française, car cela eût exclu tous ceux qui ont partagé, sur le 
                      sol de France, les dangers de notre combat clandestin : envoyés de la France 
                      Libre, agents du S. O. E., de l'I.S. ou, plus tard, de l'O.S.S., missions 
                      Jedburgh, réseaux belges, polonais ou tchécoslovaques, groupes de la M.O.I.  ...
  Les lacunes, enfin ...
  Elles étaient inévitables, elles sont innombrables, et nous savons d'avance 
                      que certains les jugeront considérables.
  Il fallait ou bien se résoudre à les admettre, ou renoncer à écrire un tel 
                      livre - et compromettre, du même coup, les chances (le voir un jour cette 
                      Histoire plus complètement et plus définitivement écrite).
  En effet, d'une part, par le jeu même d'une règle que subissent, en France, 
                      tous les historiens, une masse importante de documents essentiels se trouve 
                      bloquée aux Archives nationales jusqu'à l'expiration du délai fatidique de 
                      cinquante ans, de telle sorte que moins d'un demi-siècle après une période 
                      historique quelconque, il n'est pas matériellement possible de l'évoquer 
                      avec la certitude de disposer de tous les matériaux existants.
     Mais, d'autre 
                      part, attendre, pour entreprendre un tel travail, que soient écoulées ces 
                      cinquante années, c'eût été renoncer à ce que cette Histoire fût non 
                      seulement écrite, mais encore discutée - et contrôlée - par ceux qui l'ont 
                      vécue.  Qu'il nous soit donc permis de penser que dans vingt-cinq ans, quand 
                      s'ouvriront les archives, les jeunes historiens qui se pencheront sur 
                      l'Histoire de la Résistance pourront considérer notre travail - et les 
                      réactions qu'il aura pu susciter -, comme une utile contribution à 
                      l'Histoire de la Résistance en France. Nous n'en demandons pas davantage ...
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                  |  SCHLUMBERGER Etienne, avec Alain SCHLUMBERGER     |  
                  |  |  L'HONNEUR ET LES REBELLES DE LA MARINE 
                    FRANCAISE   1940-1944 - MAISONNEUVE & LAROSE     Capitaine de Vaisseau honoraire, 
                        polytechnicien, ingénieur du génie maritime, l'auteur principal, chargé à 
                        Cherbourg en 1940 des grands carénages de 4 sous-marins, dont la Junon, 
                        gagne l'Angleterre avec ceux-ci le 19 juin 1940 et s'engage dans les Forces 
                        Navales Françaises Libres.       Il décrit d'abord ce qu'il a vécu : les 
                      événements tragiques qui ont marqué la marine (Mers-el-Kébir, Dakar, 
                      Alexandrie, l'opération Catapult, Toulon...), ses escortes de convois dans 
                      l'Atlantique à un moment critique, ses missions dans les fjords norvégiens 
                      avec le sous-marin Junon qu'il commandera après en avoir été le second.       Il analyse aussi l'attitude, pendant le 
                      guerre, des responsables de notre marine pour qui honneur et discipline se 
                      confondaient, - ... -       Condamné en avril 1943 par l'État Français 
                      aux travaux forcés à perpétuité, à la dégradation militaire et à la 
                      confiscation des biens, pour désertion et trahison ; condamnation qui sera 
                      annulée en décembre 1944.       Il sera fait Compagnon de la Libération en 
                      1945. |  
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                  | SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE L'UZÈGE |  
                  |  |  L'ENIGMA POLONAISE  à 
                        Uzès au château des Fouzes 1940 – 1942  -  HORS SÉRIE – Octobre 2005     Avant-propos     « …..Il n'est peut-être 
                      pas inutile de rappeler aujourd'hui qu'après l'invasion de la Pologne par 
                      l'Allemagne nazie, des milliers d'émigrés polonais, travaillant ou réfugiés 
                      en France. demandèrent à s'engager dans l'Année française pour permettre à 
                      la Pologne de recouvrer sa liberté. En octobre 1939 la France accueillit le 
                      gouvernement polonais en exil lui permettant ainsi de reconstituer sa 
                      légalité. Le général Sikorski devint le chef et travailla à reconstituer 
                      une armée de 80.000 hommes, constituée de 4 divisions de chasseurs et de 
                      grenadiers et une brigade blindée ( le père et le beau père de Jean Medrala 
                      furent de ceux-là ).    Après l'Armistice, le 
                      gouvernement de Sikorski rompit avec la France et partit à Londres 
                      rejoignant le général De Gaulle avec lequel il signa un protocole 
                      confidentiel d'alliance en octobre 1941, avec pour objectifs d'organiser la 
                      Résistance polonaise sur le territoire français. L'histoire mouvementée de 
                      la Pologne, dont le territoire avait été occupé pendant 123 an; par trois 
                      puissances étrangères, l'avait familiarisée avec ce type de combat 
                      clandestin.    La suite. nous la connaîtrons à la lecture de ce travail en tout 
                      point remarquable.  65 ans après les faits, 
                      le temps semblait venu de faire sortir de l'anonymat et de l'oubli ces 
                      officiers qui ne furent ni honorés ni distingués après la guerre, en dépit 
                      du destin tragique que connurent certains d'entre eux.      "
                      Par cette publication, 
                      nous nous associons à la démarche du Souvenir français qui a 
                      apposé, 
                      le 2 octobre 2005, une plaque commémorative sur les lieux mêmes, au nom du « 
                      devoir mémoire » et ce, précisément, à la date anniversaire du début de 
                      cette opération de décryptage…. " :  ( La Présidente de la Société Historique de l'Uzège 
                      ). |  
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                  |   VENNER Dominique |  
                  |  |  HISTOIRE CRITIQUE DE LA RÉSISTANCE - PYGMALION - 1995
 Cet ouvrage n'aurait pas été écrit sans François de Grossouvre, ancien 
                      conseiller personnel de François Mitterrand.       C'est lui qui en eut l'idée et 
                      en favorisa la réalisation, incitant Dominique Venner à l'écrire.       " A lire 
                      ce qu'on raconte aujourd'hui, lui confiait-il, on croirait que les gens sont 
                      entrés dans la Résistance comme on prend un engagement dans l'armée. Les 
                      choses ne se passaient pas comme ça... Avec le même patriotisme et la même 
                      bonne foi, hommes et femmes pouvaient se retrouver dans un camp ou 
                      l'autre... " On pouvait être à la fois pétainiste et résistant.  L'enquête rigoureuse qu'a menée Dominique Venner pendant plusieurs années 
                      permet d'aller plus loin dans la connaissance de ce passé occulté.
     Son livre 
                      répond de façon exhaustive, claire et vivante à toutes les questions que 
                      l'on peut se poser sur la Résistance, sur sa naissance à l'ombre de Vichy, 
                      sur la personnalité énigmatique et puissante du général de Gaulle, le rôle 
                      de l'Angleterre et celui des communistes, l'assassinat de l'amiral Darlan, 
                      l'élimination du général Giraud, le combat d'Henri Frenay, le mystère de 
                      Jean Moulin, le sacrifice de Pierre Brossolette, la guerre civile de 
                      1943-1944, l'affaire du Vercors, les combats de la Libération, l'épuration 
                      sauvage, la renaissance des anciens partis... Elle fait découvrir ce que 
                      furent la vie, les souffrances, les espoirs et les déceptions des vrais 
                      résistants souvent écartés à la Libération au profit d'arrivistes.       Cette 
                      histoire fournit les clés essentielles pour comprendre la société française 
                      d'aujourd'hui, issue des ambiguïtés de cette époque dramatique. " C'est la 
                      gauche qui a exploité la Résistance, mais ce sont les gens de droite qui 
                      l'ont créée... "  ( François de Grossouvre).
 Dominique Venner est écrivain et historien.  Il a publié plus d'une trentaine 
                          de livres sur l'histoire, la chasse et les armes, notamment Baltikum, Le 
                          blanc Soleil des Vaincus, Le Coeur rebelle. Son Histoire de l'Armée rouge a 
                          été couronnée par l'Académie française.  Il dirige la revue " Enquête sur l'histoire 
                      ".
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