Vidéo. L’armée française : Combien de division ?

Dans cette émission, Alain Juillet et Claude Medori reçoivent le Général Jean-Marie Faugère pour analyser les forces et faiblesses de l’armée française à l’aune des déclarations du Président Macron sur le conflit russo-ukrainien. Au-delà de l’état des lieux, nous interrogeons la vision stratégique de la France : comment redéfinir sa puissance dans un contexte de contraintes budgétaires et de menaces diffuses ?

Quelle place pour les forces armées avec une nation qui doute de ses certitudes et de son rôle dans le monde en mutation ?

Date de mise en ligne :  02/05/2025
Durée : 00:44:24
Compte YouTube : Open Box TV

00:00 – Introduction
00:08:30 – Une armée aguerrie mais trop petite
00:12:30 – Budget de défense en France
00:17:00 – La dissuasion nucléaire
00:26:30 – Vers un armement européen ?
00:33:00 – Accord de Minsk 1 et l’accord de Minsk 2 : des accords non respectés par certains alliés
00:35:00 – Volontarisme de façade de la part des Européens
00:39:00 – Difficultés quant à la reconstitution des effectifs
00:42:00 – Définir un cadre pour des lois de programmation futures ?
00:43:20 – Conclusion




Vidéo : “Hitler sur table d’écoute”

Commentaire AASSDN : Le film de 52′ , “Hitler sur table d’écoute” a été produit pour TV5 en 2018.
Marie Gatard, membre de l’AASSDN, a rédigé  le scenario de ce film évoquant le rôle majeur joué par L’ingénieur Robert Keller qui a été recruté par les Services de renseignements français SR (réseau Kléber) durant la Seconde Guerre mondiale. (Lire le livre : “La pierre qui parle” de Marie Gatard)
Ce patriote, méconnu, ingénieur des PTT, est mort pour la France en déportation au camp de Bergen Belsen. Il avait 46 ans, Il était marié et père de famille.

Date de mise en ligne :  30/04/2025
Durée : 00:51:314
Réalisateur : Laurent BERGERS
Compte YouTube : Boketto Culture – Histoire

Paris, 20 avril 1942, trois opérateurs résistants, sous la direction de l’ingénieur Robert Keller, espionnent en direct la voix d’Adolf Hitler, le Führer lui-même, qu’ils ont placé sur table d’écoute ! Ils espionneront également les plus grands dignitaires du IIIème Reich. Keller réalisa, lors de la Seconde Guerre mondiale, un des faits majeurs de l’action clandestine en Europe occupée. Il a écouté, au profit des Services de renseignement français et britannique et a capté tous les secrets d’état qui couraient sous terre le long des énormes câbles de télécommunication entre Paris et Berlin.




Economie : Face à la Chine, Trump perd la première manche

Le 22 avril, dans le bureau ovale, D.Trump opérait un sérieux repli tactique sur les droits douane infligés à la Chine dont il a dit qu’ils seraient « réduits de manière substantielle  ». Pour faire bonne mesure, il a aussi précisé qu’il s’abstiendrait désormais d’évoquer les origines de la pandémie de Covid-19 et serait « très gentil » à la table des négociations avec Pékin.

En Chine, où une perte de face publique pourrait détruire l’avenir politique de Xi Jinping, l’appareil politique a unanimement réagi par le sarcasme et la défiance.

La classe politique qui affiche une résilience bravache, n’ignore pas que la volte-face s’est produite après les secousses de la bourse et les rencontres du Président avec les PDG des géants de la grande distribution inquiets des conséquences économiques et financières de la hausse des droits de douane.

Wang Yiwei, Directeur de l’Institut des Affaires étrangères à l’Université de Pékin, estime qu’après des semaines de postures démonstratives et de messages contradictoires, la Direction chinoise se méfie de Trump. Pour l’instant, échaudée par ses incessants contrepieds, elle ne croit pas à son discours sur la baisse des taxes.

Elle n’a pas tort.

Alors que la plupart des banques d’investissement ont prévenu qu’une guerre généralisée des droits de douane entrainerait une récession planétaire, D.Trump n’a donné aucune information précise sur l’ampleur de son recul. L’estimation la moins vague est venue d’un officiel de la Maison Blanche qui, « au doigt mouillé » a avancé une plage « à peu près comprise en 50 et 65%. »

Depuis Fudan à Shanghai, Wu Xinbo, Directeur de l’Institut d’études américaines, affirme que la Chine « n’est pas pressée de négocier » et qu’elle serait en mesure de résister aux pressions économiques.

Le pays, dit-il en substance, aurait d’abord intérêt à accepter pour un temps les frictions d’un conflit. « Les négociations dans l’intérêt de la Chine n’en seront que plus faciles. » La réalité est qu’avec seulement 15% de son commerce extérieur lié aux États-Unis, dans ce bras de fer, Pékin dispose d’une marge de manœuvre.

Les déclarations publiques des universitaires sont en phase avec la Direction du régime qui depuis des mois s’applique à afficher la force et la sérénité d’un acteur stable garant de l’ordre international.

En même temps, Wang Yiwei, cité plus haut, estime que les déclarations sur la baisse des taxes ne suffiront pas à amener la Chine à la table des négociations. Selon lui qui prône la résilience et la fermeté, il y faudrait des gestes plus convaincants.

« Si les américains voulaient vraiment négocier, ils devraient commencer par supprimer tous les droits de douane récemment imposés. » (…) « Le moindre signe de faiblesse enverrait le signal que la stratégie des “méga-taxes” a fonctionné. Ce qui pourrait inciter Washington à les augmenter encore.  »

Une dérision mêlée d’inquiétude.

Logiquement les réseaux sociaux se sont emparés du sujet sur un mode ultra-nationaliste. Le 23 avril, lendemain du rétropédalage de Trump, près de 200 millions d’internautes chinois échangeaient des messages peu amènes sur Trump. Certains étaient frontalement inflexibles : « On ne négociera pas tant que les taxes ne seront pas complètement supprimées ».

A côté des vindictes, le persiflage populaire avait beau jeu de reprendre la satire du New-York Times du 9 avril par Thomas L. Friedman « Si vous engagez des clowns, attendez-vous à un cirque. Et chers compatriotes, nous avons engagé une équipe de clowns ».

Ou celui de la chaine démocrate MSNBC : « Après avoir pris le système financier mondial en otage, pour, sous la panique, revenir en arrière, c’est par son inconsistance qu’a brillé la Maison-Blanche ». CNN ironisait « Nous connaissons désormais la limite de l’endurance politique de Donald Trump, à savoir une semaine ».

Dans la foulée, en Chine, sur Weibo, le « hashtag » « 特朗普退缩了 – Trump recule – » était vu 150 millions de fois.

*

Pour autant, depuis la Chine, les torses bombés de la Direction politique ne disent pas tout. En privé, certains intellectuels chinois doutent de la sagesse d’une confrontation prolongée avec Washington.

S’adressant à CNN sous couvert d’anonymat, un expert en politique étrangère s’est dit préoccupé par l’impact des droits de douane exorbitants sur l’économie entrée dans un processus de freinage.

« Les autorités chinoises ne disent pas la vérité. La réalité est que l’appareil s’angoisse d’un choc économique majeur. Si les droits de douane de 145 % restaient en vigueur, l’ensemble de notre commerce extérieur serait considérablement impacté, entraînant des pertes d’emplois massives et de probables troubles sociaux, mettant la légitimité du gouvernement en péril ».

Alors que ces vues contraires au discours officiel sont systématiquement censurées, l’exécutif a déjà fait un geste de souplesse en annulant l’embargo intenable pour les compagnies chinoises sur les pièces détachées aéronautiques.

Début avril, un chercheur de l’Académie des sciences sociales, publiait sur son compte WeChat personnel un message vite censuré, qualifiant les contre-mesures chinoises de « totalement erronées ». « L’augmentation des droits de douane par les États-Unis, revient pour eux à soulever une pierre qui leur retombera sur les pieds ; nous ne devrions pas les imiter au risque de nous heurter nous-mêmes. »

Plus largement alors que Donald Trump a été le premier à céder dans cette lutte d’égos et de postures, en Chine même, derrière l’affichage des fiers-à-bras, il existe une coterie politique consciente qu’en 2025, l’objectif de 5% de croissance fixé en mars par l’appareil, sera hors d’atteinte si les exportations restaient à ce point handicapées par les taxes américaines.

Pour l’instant, le moins qu’on puisse dire est que les déclarations ne s’accordent pas tout à fait.

D’un côté, Trump placé sous la pression d’une opposition interne a commencé à comprendre qu’il s’est peut-être engagé dans un combat qu’il ne peut pas gagner. De l’autre, inflexible, l’appareil chinois, moins dépendant de son opinion publique, reste uni sur une attitude de défiance, tandis que les réseaux sociaux sont envahis par les persiflages anti-américains, dont Trump est la tête de turc.

Aux déclarations de Washington laissant entendre que des négociations étaient en cours, l’appareil a opposé un démenti sans équivoque. Le 25 avril dernier, He Yadong le porte-parole du ministère chinois du commerce, a clarifié la situation vue de Pékin : « Toute affirmation sur les progrès des négociations économiques et commerciales sino-américaines est sans fondement et n’a aucune base factuelle.  »

Le 28 avril, le porte-parole Guo Jiakun démentait formellement que les deux présidents s’étaient parlés au téléphone « À ma connaissance, il n’y a pas eu d’entretien téléphonique récent entre les deux chefs d’État  », (…) « Je tiens à réitérer que la Chine et les États-Unis ne sont engagés ni dans desmconsultations ni dans des négociations sur la question des droits de douane. »

Dans ce contexte, tout indique que, pour l’instant, au moins en apparence, Pékin garde la main.

Sans ignorer les risques pour ses exportations liés aux sanctions, la Direction chinoise peut en effet encore actionner la menace de cesser sa coopération sur le Fentanyl, tout en faisant valoir l’avantage de contrôler 80 % des exportations de terres rares lourdes raffinées indispensables aux industries américaines de l’aéronautique et de la défense. (Voire l’annexe).

En haussant l’analyse d’un étage, constatons qu’à Pékin comme à Washington, flotte l’idée d’un retour nécessaire à la table des négociations. Mais, comme toujours à l’affut des opportunités, l’Appareil qui a pris soin de ne pas céder complètement à la tentation de l’escalade, compte bien tirer profit des hésitations de la Maison Blanche, pour élargir l’éventail du dialogue.

Alors que les injonctions incontournables de la « Face » règleront la rigidité des négociateurs chinois qui ne peuvent donner le sentiment de céder à l’Amérique, il faut s’attendre qu’à l’agenda d’une négociation commerciale s’ajoutent d’autres sujets.

D’abord, ceux touchant aux droits de l’homme revisités au caractéristiques chinoises, chacun dans sa sphère d’influence ; celui aussi du respect mutuel entre grandes puissances. Plus précisément, saisissant l’opportunité pragmatique d’un rapport de forces favorable, Pékin pourrait exiger l’amendement de l’embargo infligées à la Chine sur les hautes technologies.

[A ce sujet, lire nos articles de septembre 2019 : https://www.questionchine.net/la-guerre-mondiale-des-semi-conducteurs ; de décembre 2022 : https://www.questionchine.net/micro-puces-et-droit-de-propriete-la-violente-riposte-americaine-contre-la-chine-et et de septembre 2024 : https://www.questionchine.net/alerte-sur-la-puissance-d-innovation-chinoise ]

Surtout, alors que D.Trump a récemment troublé la fermeté de l’alliance entre Washington et Taïwan, [Lire : https://www.questionchine.net/chine-usa-taiwan-les-ambiguites-du-pentagone ], Pékin pourrait saisir l’occasion pour exiger moins de proximité avec Taipei, par exemple sur le niveau politique des visites officielles américaines dans l’Île et sur les ventes d’armes.

Mise à jour le 2 mai.

Le 2 mai, les contrats a terme sur les actions européennes et asiatiques on repris de la vigueur après l’annonce de la Chine qu’elle étudiait la possibilité de négociations commerciales avec les États-Unis. L’optimisme est renforcé par le fait que le Japon s’attend à une accélération des négociations avec Washington et vise lui-même un accord en juin.

Parallèlement, le ministre japonais des Finances déclarait que les obligations américaines détenues par la Chine et le Japon pourraient constituer un atout dans les négociations.

Editorial de François DANJOU
Site : Question Chine
2 mai 2025

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La suprématie chinoise dans le secteur des « Terres Rares. »

Le 4 avril dernier le ministère du commerce chinois a durci les conditions d’exportation d’aimants et de 7 éléments de « Terres rares lourdes  » – samarium, gadolinium, terbium, dysprosium, lutétium, scandium, yttrium – utilisées dans les secteurs de la défense, de l’énergie et de l’automation industrielle.

Officiellement la mesure qui n’est pas un embargo, se contente en plus de la limite des « quotas » d’exiger des exportateurs une licence spéciale d’exportation.

Les nouvelles dispositions auront trois conséquences :

1.- A court terme, un arrêt momentané des exportations pendant la mise en place par le gouvernement chinois du système de licences.

2.- Des perturbations d’approvisionnement pour certaines entreprises américaines, d’autant que 16 d’entre elles – dont 15 appartiennent au secteur de la défense – figurent déjà sur la liste chinoise de contrôle des exportations, qui leur interdit d’importer de Chine des biens à double usage.

3.- A moyen terme, la possibilité que la Chine parvienne à rallier contre l’Amérique des appuis soucieux de préserver leur approvisionnement en « Terres rares ».

Alors que la Chine n’a pas imposé de restrictions sur les « Terres rares légères  », dont le traitement est assuré par un ensemble plus diversifié de pays, les États-Unis sont particulièrement vulnérables au durcissement chinois sur les « Terres rares lourdes  » dont Pékin détient le monopole total d’exportation, depuis qu’en 2024, le fournisseur vietnamien a, à la suite d’un litige fiscal, mis la clef sous la porte.

Les « Terres rares lourdes », monopole chinois et retard occidental.

La sensibilité stratégique de la question se lit dans le fait que tous les équipements de pointe des armées américaines contiennent des « Terres rares lourdes  ».

Exemples : le chasseur de combat F-35 en contient 400 kg ; Un destroyer DDG-51 de la classe Arleigh Burke, une des pièces maîtresses de la Flotte du Pacifique où elle rivalise avec la marine chinoise, plus de 2 tonnes ; Un sous-marin de la classe Virginia, plus de 4 tonnes. Il en va de même pour les missiles de croisière, les systèmes radar, les drones Predator et la série de bombes dites intelligentes « Joint Direct Attack Munition ».

Alors qu’aux États-Unis, le rythme de production de l’industrie de défense est cinq fois inférieur à celui de la Chine – notamment pour les équipements navals – [Lire : https://www.questionchine.net/la-marine-chinoise-lance-deux-destroyers-geants ] le durcissement chinois sur les Terres rares creuse inexorablement l’écart entre les capacités militaires des deux rivaux stratégiques.

En dépit des récents investissements américains – notamment près de 700 millions de $ entre 2020 et 2022 dans l’extraction et le traitement des terres rares sur le site de « Mountain Pass », (50 km au nord de Salt-Lake City – Utah – ) et à Fort Worth au Texas, avec pour objectif la capacité autonome de répondre à partir de 2027 aux besoins de la défense -, le décalage d’échelle avec les capacités chinoises est considérable.

En 2024, alors que le système de production américain était pleinement opérationnel, la société MP Materials au cœur de l’industrie des Terres rares aux États-Unis, n’a produit que 1300 tonnes d’aimants de qualité stratégique contre 300 000 tonnes produits par la Chine.

En bref, dans un avenir prévisible, les États-Unis seront irrémédiablement à la traîne par rapport à leur rival chinois.

Une tendance à l’œuvre depuis 2010.

L’actuelle situation où l’on voit la Chine valoriser sa domination du secteur des Terres rares était prévisible. En 2010, elle avait pour la première fois utilisé son monopole comme arme en interdisant leur exportation vers le Japon à la suite d’un litige concernant des chalutiers de pêche.

Entre 2023 et 2025, elle a imposé des restrictions à l’exportation de matériaux stratégiques vers les États-Unis, notamment le gallium, le germanium, l’antimoine, le graphite et le tungstène.

En 2023, aux États-Unis, le Comité spécial sur la concurrence stratégique entre les États-Unis et le Parti communiste chinois publiait un rapport intitulé « Réinitialiser, prévenir et construire une stratégie pour remporter la bataille économique entre l’Amérique et le Parti communiste chinois ».

Il recommandait que « le Congrès encourage la production d’aimants qui constituent la principale utilisation finale des éléments de Terres rares utilisés dans les véhicules électriques, les éoliennes, les technologies sans fil et de nombreux autres produits. »

Plus précisément, il préconisait que le Congrès mette en place des incitations fiscales pour promouvoir l’industrie manufacturière américaine.

En décembre 2023, l’interdiction sur son sol des opérations d’extraction par la Chine qui détient le monopole des techniques d’extraction et de séparation des terres rares par solvant eut un impact direct sur les circuits d’approvisionnement hors de Chine, d’autant plus durable qu’en Occident le rattrapage capacitaire sera long.

Les solutions alternatives pour contourner le monopole chinois sont en cours en Australie, au Brésil, en Afrique du Sud, en Arabie Saoudite, au Japon et au Vietnam. L’Australie est en pointe avec le site de Lynas à 700 km au Nord-Est de Perth, plus important gisement de Terres rares hors de Chine.

Pour l’instant cependant, le site fait encore procéder au raffinage en Chine qui détient toujours le monopole du traitement du minerai en aval. Les plus optimistes estiment que l’Australie ne maitrisera pas l’ensemble du processus avant 2026.

Depuis 2010, quand dans un bras de fer avec Tokyo sur les zones de pêche, Pékin avait usé du levier des Terres rares, le Japon sera à terme une autre source de contournement. Par son Institut de technologie de Muroran, il s’est en 2012 rapproché du Centre de recherche et de transfert de technologie sur les Terres rares de Hanoï au Vietnam.

Questions critiques paGracelin BASKARAN et Meredith SCHWARTZ
Site : CSIS
14 avril 2025




Commande : Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

(Saint-Cloud, le 28 avril 2025) – L’Accord Inter Gouvernemental entre la France et l’Inde a été signé ce jour permettant la signature, en présence d’Éric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, du contrat d’acquisition par l’Inde de 26 Rafale Marine pour équiper la marine indienne (Indian Navy).

Ce contrat fait suite à l’annonce, en juillet 2023, de la sélection du Rafale Marine, dont l’Indian Navy sera le premier utilisateur en dehors de la France, à l’issue d’une consultation internationale. Il confirme la satisfaction des autorités indiennes quant aux capacités de l’avion et leur volonté d’élargir le spectre de son utilisation opérationnelle.

Cette nouvelle acquisition témoigne de l’importance de la relation stratégique entre l’Inde et la France, et de la reconnaissance du Rafale comme vecteur essentiel de souveraineté nationale.

Elle honore l’engagement de Dassault Aviation à répondre aux besoins opérationnels des forces indiennes depuis l’entrée en service du Toofany il y a sept décennies, et sa détermination, à travers sa contribution significative à la politique « Make in India » et à l’initiative « Skill India », à faire de sa présence en Inde un succès au service des intérêts indiens.

Le Rafale Marine dotera les Forces Armées indiennes de capabilités de dernière génération et l’Indian Navy pourra bénéficier de l’expérience de la Marine nationale qui opère déjà cet appareil. Avec les 36 Rafale déjà en service dans l’Indian Air Force, le Rafale Marine participera activement à garantir l’exercice de la souveraineté nationale et à conforter l’Inde dans son rôle de puissance internationale majeure.

« Au nom de Dassault Aviation et de ses partenaires, je remercie de leur confiance les Autorités Indiennes avec lesquelles nous travaillons depuis plus de 70 ans et réaffirme notre détermination inébranlable à nous tenir à leurs côtés pour contribuer à accompagner l’Inde dans l’expression de sa puissance souveraine, de ses défis stratégiques et de sa vision ambitieuse de l’avenir », a déclaré Éric Trappier.

Site Dassault-aviation
28 avril 2025

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Le sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à lire l’article “C’est officiel, l’Inde commande des Rafale à la France” de Jean-Baptiste LE ROUX publié sur le site Enderi le 10 avril 2025.




Equipement. Delair : Ces drones toulousains qui font leurs preuves en Ukraine

Face à la guerre électronique déployée en Ukraine, les drones toulousains de Delair se distinguent par leur résilience exceptionnelle. Grâce à leur technologie de pointe anti-brouillage, ils jouent un rôle majeur dans les missions d’observation et d’intervention sur le terrain.

Une innovation française face aux défis du brouillage

Depuis le début du conflit en Ukraine, la guerre électronique est devenue une composante essentielle des affrontements militaires. Les drones classiques sont souvent vulnérables face aux dispositifs de brouillage mis en place par les forces adverses. Dans ce contexte, la société toulousaine Delair s’est imposée grâce à ses drones spécialement conçus pour résister à ces perturbations électroniques. Cette résilience a été acquise grâce à une expertise accumulée depuis plusieurs années, notamment lors de missions menées dès 2016 en Ukraine pour surveiller les frontières.

Delair a su adapter rapidement ses drones aux réalités du conflit ukrainien.

La capacité des appareils à maintenir leur efficacité malgré les tentatives de brouillage ennemies a séduit les forces ukrainiennes. Cette innovation majeure, soulignée par de nombreux experts militaires, témoigne d’un véritable savoir-faire technologique français. La société a ainsi su transformer une faiblesse habituelle des drones en véritable avantage tactique sur le champ de bataille.

Un développement rapide porté par les besoins militaires

Depuis l’escalade des tensions en Ukraine, Delair connaît une croissance impressionnante. L’entreprise, qui fabriquait auparavant majoritairement des drones civils, a largement réorienté sa production vers le secteur de la défense.
Cette stratégie s’est avérée fructueuse : la production annuelle est passée d’une centaine à plus de 250 drones en seulement un an et demi. Ce virage industriel a nécessité une réorganisation complète, incluant l’embauche de nouveaux spécialistes et l’adaptation des infrastructures.

L’un des produits phares de cette expansion militaire est le drone-kamikaze baptisé Oskar. Il s’agit de la première munition télé-opérée française, livrée en cent exemplaires aux forces ukrainiennes fin 2024.
Ce drone d’attaque offre aux soldats ukrainiens une nouvelle dimension opérationnelle, combinant précision et discrétion. Les retours du terrain sont très positifs, renforçant ainsi la réputation internationale de Delair. À travers ces succès, l’entreprise prépare déjà l’avenir en travaillant au développement de nouvelles versions de drones destinées à répondre aux besoins futurs des armées modernes.

Jean-Baptiste LE ROUX
Site Enderi
14 avril 2025

Source et légende de la photo : Les drones Delair ont démontré leur efficacité en Ukraine. Capture d’écran Delair




Commande : C’est officiel, l’Inde commande des Rafale à la France

Après une longue période d’incertitude, l’Inde confirme officiellement l’achat de 26 avions Rafale Marine au standard F4. Cette acquisition vise à moderniser sa flotte aéronavale tout en renforçant ses capacités de défense stratégique.

Une commande stratégique pour l’Inde

Le gouvernement indien vient enfin d’entériner l’achat de 26 avions de combat Rafale Marine auprès de Dassault Aviation. Ce contrat, estimé à environ 6,6 milliards d’euros (environ 630 milliards de roupies), marque une étape clé dans l’évolution militaire du pays. Parmi ces appareils, 22 seront spécialement conçus pour opérer depuis des porte-avions, tandis que 4 autres seront des biplaces terrestres destinés à la formation opérationnelle avancée. Cette distinction est importante, car ces derniers appareils permettront aux pilotes indiens de s’entraîner dans des conditions optimales et au plus haut standard technologique disponible, le standard F4.

Ces avions Rafale Marine F4 remplaceront progressivement les MiG-29K d’origine russe actuellement utilisés par l’Indian Navy, devenus obsolètes et coûteux à maintenir. Ce changement majeur s’inscrit dans une volonté affirmée de moderniser l’arsenal indien en faveur d’équipements plus performants, fiables et adaptés aux défis géostratégiques contemporains.

Technologies avancées et partenariat industriel renforcé

Les Rafale Marine F4 destinés à l’Inde possèdent des capacités améliorées par rapport aux versions précédentes. Ils offrent une avionique de pointe, un radar AESA performant et un système d’armes adapté aux besoins spécifiques de la marine indienne. Toutefois, contrairement aux appareils français, ils ne seront pas équipés du missile nucléaire ASMP-A. Le premier exemplaire sera officiellement remis à l’Inde en mai 2028, avec un calendrier de livraison établi sur plusieurs années pour permettre une intégration harmonieuse dans les forces armées.

Ce contrat dépasse la simple livraison d’appareils, puisqu’il inclut également une importante composante de formation et d’assistance technique. Dassault Aviation, en collaboration avec ses partenaires industriels français tels que Safran et Thales, assurera la formation des pilotes et techniciens indiens. De plus, ce partenariat comprend une mise à niveau technologique des Rafale déjà présents dans l’Indian Air Force, permettant d’uniformiser l’ensemble des appareils indiens au standard F4.

Jean-Baptiste LE ROUX
10 Avril 2025
Site : Enderi

Source et Légende de la photo : Le Rafale vient officiellement d’être commandé par l’Inde. Wikipedia




Vidéo. Europe de la défense et coopération européenne : Audition d’Eric Trappier à l’Assemblée nationale.

Mercredi 9 avril, la commission de la défense a auditionné Monsieur Éric Trappier, président directeur général de Dassault Aviation, sur l’Europe de la défense et les coopérations européennes.

Les auditions de l’Assemblée nationale permettent notamment l’information et le contrôle de l’action du Gouvernement par les députés et elles peuvent aussi avoir pour objet de préparer un projet de loi. Elles consistent à entendre une personne devant une commission afin d’avoir un éclairage, un point de vue sur un sujet précis. Ces personnes auditionnées peuvent être des membres du Gouvernement, des commissaires européens, des chercheurs, des représentants des milieux socioprofessionnels…

Source : Compte YouTube de l’Assemblée nationale

Date de mise en ligne : 12/04/2025
Durée : 01:31:31
Date de l’audition : 09/04/2025
Compte YouTube : Assemblée nationale




Vidéo. Commande publique : Audition d’Alain Juillet au Sénat

Audition d’Alain Juillet, ancien Haut responsable chargé de l’intelligence économique, par la commission d’enquête CommandePublique (Simon Uzenat / Dany Wattebled)

Source : Compte YouTube du Sénat

Date de mise en ligne : 16/04/2025
Durée : 01:18:13
Date de l’audition : 08/04/2025
Compte YouTube : Sénat




Vidéo. Comprendre le déclin géopolitique de la France : Analyse et perspectives avec Alain Juillet

La France est désormais devenue inaudible dans le concert des nations. Comment expliquer que le pays qui disait non aux Etats -Unis en 2003 à ce point perdu pied en deux décennies ? Alain Juillet ancien Directeur du renseignement à la DGSE et président d’honneur de l’Académie de l’Intelligence Économique est venu nous livrer son analyse.

Source : Compte YouTube de Front Populaire

Date de mise en ligne : 23/04/2025
Durée : 00:43:54
Compte YouTube : Front Populaire




Vidéo. Trump au pied du mur des BRICS

Composé de puissances aux profils variés, ce bloc cherche à proposer une alternative à l’ordre mondial dominé par l’Occident, en mettant en avant une logique multipolaire.

Date de mise en ligne : 18/04/2025
Durée : 00:34:47
Compte YouTube : Open Box TV

Quid des relations entre les États-Unis et les BRICS depuis les prises de parole du président Trump et ses postures de fermeté, visant à limiter l’influence croissante de ces dernières ?

00 :00 : Introduction
02 :15 : Le Sud global
04 :20 : Des valeurs dîtes « universelles »
07 :40 : Violation du droit internationnal
10 :48 : Composition des BRICS
13 :00 : De nouvelles normes économiques et politiques
14 :50 : Retour sur la mondialisation
16 :10 : Un effet d’annonce des BRICS
19 :40 : Couple de pays antagonistes
23 :05 : Essor des pays intermédiaires
25 :00 : Manaces du président Donald Trump
26 :00 : Une organisation rivale de celle prévue par les Etats- Unis
31 :25 : Union européenne : le paradoxe de la défense européenne
34 :00 : Conclusion