MILLET

Alfred ( ou André )

Pseudonyme: ERLINI

 

 

 

Né le 2 décembre 1913  à  Rouille (Vienne) de Armand Millet  et de  Eugénie Oblé Epouse:  Simone Le Moal Profession: ingénieur agronome Décédé le 24 juillet 1944 à La Harmoye (Côtes du Nord)Agent P2 

Réseaux:  Alibi (relevant de l’I.S.) ,Gallia-Kasanga  S.R. MLN, D.G.E.R.

 

Ingénieur agronome (il avait fait l’École de Grignon), Alfred Millet était professeur d’agriculture. Il avait fait la guerre de 39-40 en Belgique et dans la Meuse (cité à l’ordre de la division); habitait Saint Brieuc et était père de deux enfants.

Arrêté pour ses activités de résistance le 27 juillet 1944 à Saint Brieuc, il est fusillé le jour même à La Harmoye (Côtes du Nord). D’après l’acte de décès, son corps est retrouvé le 14 août 1944, à dix heures, au lieu dit Kergus.

Capitaine à titre posthume, Alfred Millet sera cité à l’ordre de l’Armée et à l’ordre de la division; il sera fait chevalier de la Légion d’Honneur, et recevra la Croix de Guerre 1939-45 avec palme et la Médaille de la Résistance.

 

Références Archives du Bureau”Résistance”; : “L’ORA” du colonel A. de Dainville (Ed. Lavauzelle, 1974)

 

 

 

MORAND

Francis

 

 

 

Né le 25 mars 1915 à Lodève (Héraut) De Maxime Morand et Yvonne Andrieu Marié le 22 décembre 1943, épouse : Angèle Gratia Profession : officier d’active

Réseau Action R.6, FFI d’Auvergne, FFC Agent P2 Disparu à Melk (Autriche) en avril-mai 1945

 Sorti  en 1937 de l’Ecole spéciale militaire de Saint Cyr (promotion maréchal Lyautey), Francis Morand   choisit l’Ecole d’application de cavalerie à Saumur , qu’il termine en juillet 1938. Affecté au 2e régiment de chasseurs d’Afrique à Mascara, il fait la Campagne de France au sein du G.R.C.A.  et sera cité à l’ordre du régiment par décret du 21 juin 1940 : « Jeune officier de renseignement toujours prêt à assurer les liaisons quelque soit le danger. Le 6 juin 1940, chargé d’aller chercher un renseignement sur la ligne de feu, n’a pas hésité à regrouper autour de lui des hommes désemparés pour suivre des chars non accompagnés et pénétrer dans un bois occupé par l’ennemi. » Puis il est à nouveau cité à l’ordre du régiment : « A fait courageusement tout son devoir pendant les opérations de la 7e Armée du – au 24 juin 1940. »
En août 1940, il sera brièvement affecté au 3e régiment de Dragons, mais demandera sa mutation dans la gendarmerie. Il suit alors les cours de l’Ecole d’application de la gendarmerie, à Pau,  et sera affecté successivement à la 2e légion de la Garde ( 16.02.1941) et à la 4e Légion, avant de rejoindre l’EM de la Direction générale de la Garde .
Il sert sous les ordres directs du comandant Robelin*, pour lequel il effectue de nombreuses missions ;  Robelin maintient le contact avec les diverses organisations de la Résistance,  en particulier avec les réseaux CE du colonel Lafont (Verneuil). On peut donc imaginer que Francis Morand,  ancien officier de renseignement de 1940, travaille sous couverture de ses missions techniques au profit de la Garde, pour fournir à son chef les renseignements pouvant intéresser ces réseaux.

Quand il se marie, en décembre 1943 , c’est Robelin lui-même qui signe l’…

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