LAFFITTE

Rose, Marie

 

 

Née le 13 octobre 1911  à  Tarnos (Landes) de Jean Laffitte  et de  Marthe Desclaux Divorcée de Albert Petit Décéde le 1er avril 1945  à  Neurolho (Allemagne) 

Réseau: S.S.M.F./T.R., groupe MorhangeAgent P2

 

Rose Laffitte, barmaid,  dans le groupe Morhange depuis le 1er juin 1943, est arrêtée par la Gestapo le 26 janvier 1944 pour avoir hébergé des résistants. Interrogée à plusieurs reprises, elle est libérée le 1er mai 1944, mais elle est filée et de nouveau arrêtée le 16 mai. Elle est alors transférée au Fort de Romainville, puis déportée le 17 juin 1944 à Ravensbruck. Elle meurt d’épuisement et de sévices, après avoir reçu une piqûre antityphique, dans un wagon entre Ravensbruck et Nene Brandebourg, d’après le témoignage d’une compagne, Madeleine Bompart, qui a eu la cadavre de Rose Laffitte quatre jours à côté d’elle.

Déclarée “Morte pour la France”, Rose Laffitte recevra la Médaille de la Résistance.

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;  liste Fontès du 27 novembre 1997;  Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°1, p.29


LAFFORGUE

Pierre, Jean

Pseudonyme: PHILIPPE

 

 

Né le 8 mai 1915  à  Bergerac (Côte d’Or) de Jules Lafforgue  et de Alice Forgeot Célibataire Profession: officier d’active (saint-cyrien) Décédé le 12 août 1944 (corps retrouvé en forêt de Signes , Marseille) 

Réseau:  S.S.M.F./T.R.Agent P2

 

Jeune saint-cyrien, fils d’un général de brigade, le lieutenant de Tirailleurs Marocains Pierre Lafforgue a été blessé en 1939 et a alors fait l’objet de deux citations.

Puis, sur le front de Tunisie, il fut fait prisonnier fin 1942, bénéficia d’une mesure générale qui le fit rapatrier en France, début 1943, et fut alors démobilisé.

Une note sans signature de son dossier du Bureau Résistance raconte la suite de son histoire.

Par l’intermédiaire de son ancien instructeur à Saint-Cyr, il entre dans “l’un des réseaux clandestins que les Services Spéciaux de l’État-major d’Alger entretiennent en France. Il camoufle son activité d’officier de renseignement sous les fonctions très anodines d’officier des Eaux et Forêts. C’est à Nice qu’il débute. Les fréquents déplacements qu’exige son service forestier lui permettent de poursuivre son activité de S.R. En décembre 1943, il prend en titre le poste de Nice (poste “Bleuet”, d’après un document sur le charniers de Signes; Henri Navarre, lui, dit qu’il est responsable du poste du S.S.M. précurseur de Clermont-Ferrand,”Clothilde “)

D’après la note du Bureau Résistance,”peu après le 4 janvier 1944, la police allemande, qui surveille le milieu des Eaux et Forêts depuis quelque temps, se présente à son bureau p…

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