Edmond, Ernest
Né le 14 octobre 1908 à Ennemain (Somme) de Emile, Joseph, Eugène Hadengue et de Madeleine, Marie, Elisa Forguet Epouse: … Profession: constructeur d’avions Décédé le 4 février 1944 à Mauthausen (Autriche)
Réseaux: S.S.M.F./T.R., S.R. Kléber (Poste P2)Agent P2
Edmond Hadengue, constructeur d’avions, père d’un enfant, ayant fait la guerre de 1939-40, s’engage dans les Services spéciaux le 1er janvier 1941. Il est chef d’antenne.
Arrêté par la Gestapo le 22 janvier 1943, chez lui, à Amiens, 😯 rue Lemerchier, il est interné à Fresnes et à Romainville. Déporté le 16 août 1943 à Sarrebrück, il meurt le 4 février 1944 , à Mauthausen.
Il sera éclaré “Mort pour la France”.
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Citation: “Dévouement total et désintéressé allant jusqu’au sacrifice.”
Références: Archives du Bureau “Résistance”; Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4
Léon, Louis, Lucien
Pseudonyme: LEO
Né le 28 novembre 1919 à Bar Le Duc (Meuse) de Léon, Pascal Hamard et de Eléonore Margerie Profession: inspecteur de police Décédé le 16 (?) juillet 1944 à Toulouse
Réseau: S.S.M.F./T.R.- Groupe Morhange (Andalousie)Agent P2
Né le 28 novembre 1919 à Bar Le Duc (Meuse), Léon Hamard a perdu son père dans sa petite enfance. Inspecteur de police à la Brigade politique des Renseignements généraux, puis à la 8e brigade de police judiciaire, il s’engage dans la Résistance dès le 1er décembre 1940, à 22 ans. Il fait partie des T.R.(homologué comme chef d’antenne) et du réseau Andalousie, avant d’entrer dans le groupe Morhange, sous le pseudonyme de Léo.
Durant toute la guerre, il mène une action de renseignement et de contre-espionnage extrêmement efficace et participe à de nombreuses opérations clandestines.
Le mardi 11 juillet 1944, lorsque son chef, Marcel Taillandier* (alias Morhange) se rend à Auch, dans la voiture de Georges Marchandeau, pour assister à la réunion des responsables du Gers, en vue de coordonner les groupes armés du département, Léon Hamard fait partie de l’expédition.
En sortant de Toulouse, sur la route nationale d’Auch, la Feldgendarmerie a établi un barrage à la sortie du pont de Saint-Martin-du-Touch. La sentinelle de faction hésite devant les papiers de Morhange et “actionne” son téléphone. Morhange, conscient du danger, ordonne le sauve qui peut. Léon Hamard, avec Georges Marchandeau, fait alors diversion pour permettre à leur chef de prendre la fuite. Celui-ci, poursuivi, sera abattu un moment après.
Léo Hamard et Georges Marchandeau sont aux mains…