Memorial – biographies Ea-Ez
Édouard, Ignace
Pseudonyme: PLANTAGENET
Né le 11 mars 1892 à Bruxelles (Belgique) de Alphonse Engel et de Marie Engel Épouse Jeanne Engel Profession: journaliste Décédé le 25 décembre 1943 à Buchenwald
Réseaux: S.S.M.F./T.R., Bruno du S.R. KléberAgent P2
D’origine belge, Édouard Engel avait fait son service militaire en Belgique durant la guerre 1914-1918.
A trente -six ans, il s’était fait naturaliser français (12 décembre 1928). Il parlait le français, l’allemand, le flamand et le russe. Journaliste et directeur de journaux, il présidait le Syndicat professionnel des directeurs et éditeurs de journaux et des publications internationales “La Paix”. Il était également professeur au Collège des sciences sociales et membre du Comité national de la paix.
D’après les déclarations de son épouse, à son arrivée à Paris, il a pris contact avec les Services spéciaux de l’Armée, auxquels il va fournir des renseignements politiques et économiques (homologué agent P2 à partir du 1er juin 1941). Il dirige aussi une section de propagande et mène diverses autres activités.
Recherché par la Gestapo dès juin 1940, il doit entrer dans la clandestinité (son appartement, 4 rue César Franck, Paris XVe, a été plusieurs fois fouillé).
Arrêté le 12 octobre 1942, il est déporté à Buchenwald où il meurt le 25 décembre 1943, comme en témoigneront ses camarades Gaston Weil et Clémenceau de Vitry.
Édouard Engel, qui était chevalier de la Légion d’Honneur, officier d’Académie, chevalier de l’Ordre de Saint Pierre (Serbie), du Dragon d’Annam, de l’ordre polonais “Polonia Restituta”, officier de l’ordre de la Couronne, recevra la Médaille de la Résistance.
Références: Archives du Bureau “Résistance”
Louis, Joseph, Pierre
Pseudonyme: L’INGÉNIEUR
Né le 29 octobre 1913 à Toulouges (Pyrénées-orientales) de Pierre Esparre et de Isabelle Camo Epouse: Jacqueline Doucet Profession: ingénieur des Travaux Publics Décédé le 28 mai 1943 à Suresnes (Mont Valérien)
Réseaux: S.P. Ain 1940, Eleuthère, S.R. Air 40 (Normandie et Limoges)
Fils d’un fonctionnaire des P.T.T., Louis Esparre avait fait ses études dans des institutions tenues par des Jésuites à Toulouse, sa ville natale, et à Marseille. Licencié en droit, ayant fait l’École des Ponts et Chaussées à Paris, il devint ingénieur des Travaux Publics.
Après son service militaire dans le Génie en 1934-1935, revenu à la vie civile, il fut affecté en 1937 dans l’Orne comme ingénieur des Ponts et Chaussées.
Au début de la guerre, il obtint le grade de sous-lieutenant. Remis d’…