Memorial – biographies Dul-Dz

DULAUROY

André

 

 

Né le 7 janvier 1908  à  Marchaux (Doubs) de Albert, Emile Dulauroy   et de  Célina, Elisa Page Epouse: Odette, Marcelle Bayeux Profession: employé dans une Cie d’assurance Décédé le 29 avril 1945  à Saales (Bas-Rhin) au cours de son rapatriement 

Réseaux:  S.S.M.F./T.R., Marco du S.R. Kléber

 

D’une intelligence remarquable, André Dulauroy aurait pu se présenter, après préparation, à l’École Polytechnique ou à Normal Sup, selon l’avis de ses maîtres qui le considéraient comme l’un de leurs meilleurs élèves à la Faculté de Besançon, rapporte un ami de sa famille, Louis Girardot. Malheureusement sa situation  fut pour lui un frein: il était orphelin; son père était mort à la guerre 1914-18 des suites d’un bombardement. Après avoir fait “mathélem”, il fut licencié es-Lettres et licencié d’Allemand.

Ajourné en 1924 pour myopie, il fit cependant son service militaire en 1929 dans l’artillerie.

Il aurait commencé à travailler pour la Résistance en 1942, d’après Mme Dulauroy. Leur fils Bernard a alors dix ans.

André Dulauroy est volontaire pour assurer la permanence d’une “boîte à lettres” réservée au secteur de Dijon et utilisée par les agents du groupe Messner (qui devait fusionner avec le groupe Marco). André Dulauroy l’assure avec Simon Istria.

Arrêté par la Gestapo le 16 mai 1944, à son bureau de la Cie d’assurance l’Abeille àParis, le même jour que M. Istria*, qui y travaille aussi, tous deux sont déportés. Dulauroy est envoyé  le 2 juillet 1944 à Dachau, puis au camp de Neckar.

Une lettre du capitaine de Saint-Hilaire à Mme Dulauroy, datée du 24 avril 1945 dit: “Je viens d’apprendre que vous aviez reçu de récentes nouvelles de votre mari, libéré par les Armées alliées, et dont le retour n’est plus qu’une question de jours…” André Dulauroy a en effet été libéré le 4 avril 1945, mais il mourra à la fin du mois des suites de sa déportation, au sanatorium de Saales, avant même son retour en France.

Déclaré “Mort pour la France”, il recevra la Croix de Guerre et la Médaille commémorative française de la guerre 39-45 avec barrette “Libération”.

 

*

Citation (Croix de Guerre): “Volontaire pour assurer la permanence d’une boîte à lettres particulièrement active, contribua pendant plusieurs mois au bon fonctionnement des liaisons d’un service de renseignements.”

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;  le Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4; “Le réseau Marco du S.R. Kléber” de E. Robert, mémoire de maîtrise d’histoire, Université Paris I, oct. 1996


DUPLESSIS DE GRÉNÉDAN

Jean, Jules, Marie, César

 

 

Né le 20 novembre 1890  à  Laval (Mayenne) de Jules Duplessis de Grénédan  et de  Nelly Desvallettes Epouse: Marie-Thérèse Du Boÿs Profession: ?<...