CLAUDEL

Eugénie

Née BOLZINGER

 

 

Née le 10 décembre 1885 à  Veymerange (Moselle) de Jean-Baptiste Bolzinger  et de  Madeleine Weynant Epouse de  Henri, Joseph Claudel Décédée le 12 avril 1945  à  Ravensbruck 

Réseau:  S.S.M.F./T.R. (T.R. 113,Clermont-Ferrand, Capitaine Johannes)Agent P2

 

Engagée en novembre 1942 par les Services spéciaux,les premiers mois de 1943, Eugénie Claudel offre sa maison de Murols (Puy de Dôme)pour abriter l’installation d’un poste d’émission clandestin.

Arrêtée le 9 juillet 1943, chez elle, elle est internée à Clermont-Ferrand et à Romainville, puis  transférée à Compiègne et déportée à Ravensbruck. Elle y meurt le 2 avril 1945, dans la chambre à gaz, à cinquante neuf ans.

Déclarée “Morte pour la France”, Eugènie Claudel recevra la Croix de Guerre avec étoile de vermeil.

 

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Citation : “A mis sa demeure à la disposition du service radio d’un poste de contre-espionnage clandestin en zone occupée, dès les premiers mois de 1943”.

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;  Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°21, p.19


CLECH

Joachim

 

 

Né le 28 janvier 1899  à  Crozon (Finistère). de Pierre, Marie Clech  et  de  Rose, Joséphine Parlier Epouse:  Caroline Laugié Profession: officier de gendarmerie Décédé  le 11 avril 1945  à  Bergen Belsen 

Réseaux:  S.S.M.F./T.R.,  S.R.Kléber  (Vénus , Bruno)

 

Né d’un père  gendarme, Joachim Clech, lui-même issu du C.L.A. (Cadre Latéral Artillerie), avait aussi fait carrière dans la Gendarmerie (sous-lieutenant en 1925, lieutenant en 1927, capitaine en 1933, chef d’escadron en 1941, lieutenant colonel en juin 1944). Il s’était marié en 1921 à Constantinople,

Selon le témoignage du commandant Stroup , il “a été, à partir de 1941, un précieux auxiliaire à Riberac (Dordogne), puis à Périgueux. Il avait donné l’ordre à toutes ses brigades de gendarmerie de m’aider par tous les moyens.” Le maire de Tours dit de son côté: “le lieutenant colonel Clech a organisé dans sa zone un service de renseignements très intéressant…Grâce à son activité, à son énergie et aux méthodes employées, plusieurs centaines de jeunes gens, d’Israélites, de femmes et d’hommes plus ou moins traqués par le Boche ont pu venir se réfugier en zone libre.”

Joachim Clech est arrêté par la Gestapo (le S.S. Meyer) le 6 juillet 1943, dans son bureau, à Périgueux. Le commandant Stroup pense qu’il l’a été à sa place, car la Gestapo le prenait pour son successeur désigné.

Il est interné à Périgueux, puis au Pré-Pigeon d’Angers et à Compiègne. Enfin, le 24 janvier 1944 , il est déporté …

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