Né le 25 mai 1918  à  Cholet (Maine et Loire) de  Marie, Joseph, Ernest Pontal  et de  Marie, Jeanne, Léonie, Marguerite Catalan Célibataire Profession: officier d’active (Saint Cyr, promotion 1937-1939) Décédé le 26 avril 1945  à Sandbostel, kommando du camp de Neuengamme

 Réseaux:  B.C.R.A.,  S.R. Air (Villon),   ORA (collaboration avec l’OMA de l’Hérault)Agent P2

 

Pierre Pontal, dont le père était directeur honoraire de la Banque de France, était le troisième enfant d’une famille de quatre et se destinait à une carrière militaire.

Jeune saint-cyrien (promotion 1937-1939), il a suivi le cours de formation islamique des officiers des corps de troupe indigènes.

Il fut affecté comme sous-lieutenant,  au 141e RIA le 2 septembre 1939 et se trouva à la disposition du général commandant la 19e Région le 27 octobre 1940.

Ses notes de cette année-là, signées du colonel Granier, disent qu’il s’est alors “magnifiquement comporté à la tête de sa section au cours des combats de mai et juin (…) D’un sang-froid superbe, d’une grande bravoure personnelle, le sous-lieutenant Pontal a su acquérir sur sa section un ascendant considérable.

Jeune officier qui possède dès maintenant ce qui fait un chef: le tempérament.”

Il reçut alors la Croix de Guerre avec étoile d’argent et la citation qui l’accompagnait disait qu’il “s’est fait remarquer par son sang-froid et sa fermeté au combat que sa compagnie a eu à soutenir à Crépy en Valois, dans la nuit du 10 au 11 juin 1940, contre un ennemi qui lui coupait la retraite. A gardé sa section en main, lui a fait ouvrir le feu en réponse aux sommations de se rendre et est parvenu à la ramener toute entière dans nos lignes.”

En décembre 1940, il embarqua pour l’Algérie, affecté d’abord à Tebessa, puis ,  en 1941(nommé lieutenant en août) et 1942, il assura les fonctions de commandant d’armes de la place d’El Oued, territoire de Touggourt.

Venu en permission en France le 6 octobre 1942, il ne peut repartir du fait de l’interruption du trafic avec l’Algérie, et est démobilisé le 28 novembre 1942.

 Il se trouve alors à Montpellier où, après avoir participé à la tentative de résistance sur place du général de Lattre de Tassigny, il recherche un moyen de rejoindre son unité en s’évadant à travers l’Espagne. Pourtant, il entre en février 1943 au B.C.R.A. et le 1er avril au S.R.Air, recruté par Henri Pascal*.

Jean Bézy écrit, dans “Le S.R. Air”, qu’il accepta alors  “de faire de la recherche de renseignements et d’organiser à partir de Montpellier un réseau axé d’abord sur le secteur de Montpellier-Nîmes.

En juin, Gervais pu recruter pour lui deux jeunes sous-officiers radios de l’armée de l’air, François Cecca

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