Né le 26 décembre 1890 à Paris VIIe de Armand Douphy et de Louise Chaumette Epouse: Paule Prin Profession: architecte Décédé le 15 mars 1944 près de Lille
Réseaux: S.S.M.F./T.R., Saturne du S.R. Kléber – Source K / Agent P2
Devenu architecte après avoir fait l’École des Arts et Manufactures, Marcel Douphy, qui parlait l’anglais et l’allemand, était officier téléphoniste lorsqu’il fut mobilisé le 2 août 1914. Il se retrouva en Alsace, en Lorraine, dans la Marne, en Artois, à Lorette, à Verdun, en Champagne, dans la Somme, au Chemin des Dames, puis à la Malmaison, dans le Soissonnais et en occupation en Belgique. Ses campagnes lui valurent la Croix de Guerre, accompagnée de six citations. Il fut enfin libéré le 13 août 1919.
L’année suivante naquit son premier enfant, André. Il eut plus tard deux filles, Geneviève en 1928 et Hélène en 1937.
En août 1936, il reçut la Croix des Services volontaires de 1re classe.
Il avait 48 ans quand, de nouveau il combattit (à partir du 2 septembre 1939), et fut promu lieutenant colonel d’artillerie. Son attitude alors lui valut une Croix de Guerre et les deux citations suivantes:
“Excellent officier supérieur. Nommé au commandement du Ier groupe le 1er avril 1940, l’a très brillamment conduit au feu, faisant preuve d’une activité inlassable, de calme, de compétence, de courage.
“Engagé parfois sans soutien d’autres armes, à proximité de l’ennemi, a toujours réussi à décrocher en temps opportun, ayant rempli toutes ses missions.
Termine la campagne avec onze canons sur douze et une très belle unité de 105-Mle 36 au moral intact, unité ayant noblement fait tout son devoir et citée à l’ordre du corps d’armée.”
Le général Huntziger signe la citation à l’ordre de l’Armée:
“Chef d’escadron animé du plus ardent patriotisme. Commandant du groupe de 105, Mle 36, auquel il a su communiquer sa flamme. S’est distingué au cours des attaques du 5 au 6 juin 1940, répondant instantanément à tous les tirs demandés pour renforcer l’appui direct des divisions
“Du 8 au 25 janvier 1940 a continué à harceler l’ennemi avec opiniâtreté.
“A su à deux reprises dégager son groupe sur le point d’être encerclé.”
En septembre 1941, il s’engage dans les services de renseignements et de contre- espionnage. Son chef de réseau dira de lui: “Excellent agent de renseignements qui a obtenu de très beaux résultats. A mis sur pied plusieurs sous-réseaux et a pris finalement le commandemant de l’un d’eux. Patriote ardent, galvanisant tout le monde, a su tirer de chacun le maximum”.
En 1943 en effet il devient chef du secteur de Béthune , soit 1 200 hommes, (mouvement O.C.M.) et participe au plan Tortue.
Arrêté l