Né le 25 mars 1915 à Lodève (Héraut) De Maxime Morand et Yvonne Andrieu Marié le 22 décembre 1943, épouse : Angèle Gratia Profession : officier d’active

Réseau Action R.6, FFI d’Auvergne, FFC Agent P2 Disparu à Melk (Autriche) en avril-mai 1945

 Sorti  en 1937 de l’Ecole spéciale militaire de Saint Cyr (promotion maréchal Lyautey), Francis Morand   choisit l’Ecole d’application de cavalerie à Saumur , qu’il termine en juillet 1938. Affecté au 2e régiment de chasseurs d’Afrique à Mascara, il fait la Campagne de France au sein du G.R.C.A.  et sera cité à l’ordre du régiment par décret du 21 juin 1940 : « Jeune officier de renseignement toujours prêt à assurer les liaisons quelque soit le danger. Le 6 juin 1940, chargé d’aller chercher un renseignement sur la ligne de feu, n’a pas hésité à regrouper autour de lui des hommes désemparés pour suivre des chars non accompagnés et pénétrer dans un bois occupé par l’ennemi. » Puis il est à nouveau cité à l’ordre du régiment : « A fait courageusement tout son devoir pendant les opérations de la 7e Armée du – au 24 juin 1940. »
En août 1940, il sera brièvement affecté au 3e régiment de Dragons, mais demandera sa mutation dans la gendarmerie. Il suit alors les cours de l’Ecole d’application de la gendarmerie, à Pau,  et sera affecté successivement à la 2e légion de la Garde ( 16.02.1941) et à la 4e Légion, avant de rejoindre l’EM de la Direction générale de la Garde .
Il sert sous les ordres directs du comandant Robelin*, pour lequel il effectue de nombreuses missions ;  Robelin maintient le contact avec les diverses organisations de la Résistance,  en particulier avec les réseaux CE du colonel Lafont (Verneuil). On peut donc imaginer que Francis Morand,  ancien officier de renseignement de 1940, travaille sous couverture de ses missions techniques au profit de la Garde, pour fournir à son chef les renseignements pouvant intéresser ces réseaux.

Quand il se marie, en décembre 1943 , c’est Robelin lui-même qui signe l’enquête préalable de moralité concernant la future Mme Morand. En janvier 1944, il est à Paris et répète à son épouse qu’il travaille à la poste, au central. C’est en février 1944 qu’il rejoint la Garde à Vichy  et devient l’adjoint de Robelin.

Le jeune couple est très proche de ce dernier (un jour, se souvient Mme Morand, à l’occasion d’un repas, Robelin lui a donné une de ses photos).

Il fut affecté à la sous direction technique générale de la Garde, comme capitaine de Gendarmerie . Dans son dossier d’homologation de grade, on lit : « Agent de liaison auprès du chef d’escadron Courson de Villeneuve, dit Pyramide dans la Résistance , celui-ci avait reçu du  gouverneme

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