Elle est décédée la veille de sa fête : le 14 août 1985. La presse, la radio, la télévision ont rendu hommage à son grand talent d’artiste du théâtre et du cinéma, à la tragédienne inégalable qu’elle fut pendant tant d’années à la Comédie Française et sur les scènes du monde entier, à la femme au tempérament exceptionnel, intuitive, passionnée, généreuse, éprise de panache et de grandeur.

Nul n’a dit et c’est dommage, que la rosette de la Légion d’Honneur dont elle était si fière témoignait de ses mérites culturels, certes, mais aussi de ses qualités civiques et des services qu’elle avait rendus à la France de 1935 à 1945, tout particulièrement pendant l’Occupation.

C’est Schlesser, alors chef de la section allemande de notre S.R. qui avait eu l’idée d’utiliser les comédiens français à l’occasion de leurs déplacements à l’étranger. Il en fut ainsi de Marie Bell.

Peu après mon arrivée au 2 bis, Schlesser me l’avait présentée. Elle revenait de Berlin où elle avait eu l’habileté de nouer des contacts avec Goering, féru de théâtre et Goebbels séduit par son charme et sa beauté.

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