Histoire : Les Services français depuis 1871
1871-juin-08                                                  
            Création au Ministère de la  Guerre d’un service chargé de « renseigner sur les desseins et les opérations  de l’ennemi ».
            En 1872                         
            Un service Militaire de Contre-espionnage est créé au  Ministère de la Guerre.
1876-juin-08                          
            Création de la Section de  “Statistiques et de reconnaissances Militaires”. avec rattachement au  deuxième Bureau de l’armée.
1886-avril-18                         
            Loi pénale sur la répression  de l’espionnage. (Général Boulanger).
1887-janvier-01                          
            Instruction relative à  l’Organisation du SR en temps de Guerre.
1894-octobre                         
            Affaire Dreyfus. Le  capitaine Dreyfus, est victime d’une manipulation montée par un officier du  2ème Bureau dirigé par le colonel Sandherr.
1899-mai-05                          
            Alors que cette affaire divise la France sur les  plans politique et militaire, le gouvernement décide de confier le  contre-espionnage au ministère de l’Intérieur. Le service de renseignements de  l’état-major est supprimé et est créé le Service de surveillance du territoire  (SST), rattaché à la Sûreté générale (SG), officiellement chargée de la traque  des espions étrangers sur le sol national. Le contre-espionnage est à la charge  des commissaires spéciaux de la Sûreté. Une petite section de renseignements  est maintenue au sein de l’état-major, mais elle n’a aucune activité en matière  de contre-espionnage, celui-ci restant du ressort de la Sûreté.
1899-septembre-15                         
            Dissolution de la Section de statistiques, qui devient  une section du deuxième Bureau. 
                            
            En 1906                         
            Georges Clemenceau, devient  président du Conseil tout en conservant le portefeuille de l’Intérieur. Le  commissaire Célestin Hennion est nommé à la tête des brigades mobiles chargées  d’enquêter sur les affaires spéciales de police judiciaire et de  contre-espionnage. Ces unités sont baptisées « brigades du Tigre », surnom de  Clemenceau.
1907-février-02                           
            Le 2ème Bureau de  l’état-major redevient opérationnel et récupère une partie des missions de  contre-espionnage dont il avait la charge avant l’affaire Dreyfus. Sous la  direction du général Charles-Joseph Dupont, le 2ème Bureau travaille avec  l’Intérieur, en particulier avec les brigades mobiles du commissaire Hennion  (spécialisées dans le contre-espionnage), au sein desquelles ont été intégrés  les commissaires des frontières.
1911-août-31                         
            La répression de  l’espionnage est confiée au Contrôle général des services de recherche  Judiciaire qui supervisait les brigades mobiles.
En 1913                         
            Reconnaissance officielle  d’une mission de contre-espionnage extérieur dévolue aux autorités militaires.  La répartition se fait comme suit :
            Au Ministre de la Guerre, le contre espionnage extérieur.
            Au Ministre de l’intérieur, la surveillance des frontières et la répression . 
1915-mai-28                         
            Création d’une Section de  Centralisation du Renseignement (SCR), sous l’autorité du Commandant Ladoux.  Rattachée au 2ème Bureau de l’état Major, qui centralise les actions des  bureaux centraux de renseignement (BCR). L’ensemble sou…