Rien n’est pernicieux aux hommes autant que l’habitude d’entendre émettre sans cesse, sur le mode léger, des idées et des traits sur les choses sérieuses. Ils finissent par les accepter pour leur divertissement parce que, trop souvent, leur ignorance de ces choses les rend incapables de prendre leur défense et de s’opposer à leur discrédit.

Ainsi naissent et se propagent les idées fausses. Quand une institution a été par ce procédé compromise, il suffit pour mettre le comble à sa défaveur et pour passionner les esprits, d’un incident bénin ou malheureux, qui la cite devant l’opinion. Les SERVICES SPECIAUX DE LA DÉFENSE NATIONALE ont eu récemment ce sort infortuné (1962).

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