L’ Histoire et le Renseignement
partagent deux grandes caractéristiques:
raisonnement par induction
et analyse des différence
Y a-t-il deux disciplines intellectuelles plus proches que le Renseignement et l’Histoire ? Dans les deux cas, il s’agit de parvenir à une connaissance objective des faits à partir de sources fiables et soumises à une critique constante, en fonction d’une interrogation raisonnée et systématique, que celle-ci se déroule dans la cadre de la rédaction d’une thèse ou d’une recherche historique, ou qu’elle corresponde à un
« plan de recherche ».
Dans les deux cas les faits et les renseignements qui les font connaitre ne sont pas par eux-mêmes totalement significatifs s’ils ne sont pas reliés les uns aux autres, hiérarchisés, synthétisés « exploités », diront les gens du Renseignement. Cette exploitation elle-même conduisant à de nouvelles interrogations et à de nouvelles recherches, dans un processus dialectique sans fin mais qui doit permettre, non pas de parvenir à une vérité qui n’est jamais totalement accessible mais du moins de s’en rapprocher
Le raisonnement par induction
D’autre part le Renseignement et l’Histoire partagent le fait d’être tous deux des sciences inductives, passant de la connaissance de faits particuliers à des conclusions générales, et non pas des
sciences déductives ; on part en effet des faits pour établir progressivement et prudemment un tableau d’ensemble, décrivant les corrélations entre les différents facteurs et leurs évolutions.
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