Les archives : TR -suite- Le Réseau des Fleurs

Document PDF : 11 déc. 2011 – Ce remaniement intervint dés le début de l’été 1943. L’ancienne organisation, trop hiérarchisée et pyramidale, fut remplacée par une autre plus souple et décentralisée. Les quatre anciens Postes TR de Marseille, Toulouse, Lyon et Clermont, ainsi que leurs annexes, cédèrent la place à des Postes plus …




Les Forces Spéciales

Document PDF : 9 déc. 2009 – Nées des circonstances — pour répondre à un besoin et (ou) sous l’impulsion d’ un homme — les unités à vocation spéciale en sont donc tributaires. Ainsi, la disparition de leur créateur met en péril leur existence même et l’évolution des événements les contraint souvent à évoluer pour survivre.




Les biographies

Document PDF : Sa connaissance de la langue allemande, de ses dialectes, son incroyable pénétration dans les profondeurs des Services de Renseignements d’outre Rhin, sa maîtrise exceptionnelle des interrogatoires servie par une mémoire sans faille et une autorité qu’un regard perçant au travers de grosses lunettes rendait.




Les écoutes

Document PDF : La vérité historique est difficile à cerner, particulièrement quand il s’agit de services secrets, d’espionnage. Les documents font défaut, les témoignages sont souvent contradictoires. Les erreurs se transmettent. Il faut savoir gré aux personnes qui se sont tues, savent et enfin vous éclairent. J’avais écrit La Bataille de …




Les Postes SR

Document PDF : Le rôle essentiel de la Centrale SR restait, comme avant et pendant la Guerre, d’ une part d’animer la recherche du renseignement et d’autre part, d’orienter vers les utilisateurs les informations recueillies. Le destinataire normal des renseignements recueillis était le deuxième Bureau de l’état Major de l’Armée. Un des rôles …




Printemps arabe » par Alain Chouet

Document PDF : Faut-il avoir le mauvais goût de rappeler qu’en 1987, les médias occidentaux avaient salué la déposition du cacochyme Bourguiba et la prise de pouvoir par Ben Ali comme l’avènement du « printemps tunisien » ? En 2011, ces mêmes médias, entraînant dans leur sillage responsables politiques et opinions publiques, …




Col. André Sérot de Xertigny à Jérusalem

Document PDF : Il est né à Xertigny le 24 juillet 1896. Vosgien, fils d’un maréchal des logis-chef de gendarmerie, il tirait de ses origines simplicité, droiture et cet amour de son pays, qui allait conduire sa destinée. En 1915, dès le début de la première guerre mondiale, à dix-huit ans, il s’engage dans l’infanterie. En 1916, il est élève officier …




Soldats de la paix

Document PDF : En preliminaire,iI n’est pas inu~e de rappeler deux points.L’expression “soidats de la paix” est une affirmation politique de l’epoque largement martelee pour justifier ces interventions et bien. sUrconsiderablement amplifiee par les medias. Pour la Syrie,le Liban n’ajamais existe,il s’agit d’une de ses provinces et la creation …




l’organisation française du renseignement

Document PDF : Le renseignement désigne l’ensemble des organismes qui se consacrent à des activités dédiées au traitement des informations ( orientation, recherche, analyse, diffusion ).Dans ce sens, ici, le renseignement désigne notamment les services gouvernementaux de renseignement ou bien les unités militaires …




Memorial – biographie de Paul, Charles, Joseph MOUTON Alias ANDRÉ

Né le 21 avril 1892  à  Attigneville (Vosges) de Victor, Alfred Mouton  et de  Marie, Joséphine,Alise Liauté  Epouse: Régine, Henriette, Julia Aubriot Profession: employé des Chemins de fer Décédé le 2 mars 1945  à  Dachau 

Réseaux: S.S.M.F./T.R. – Uranus du S.R. Kléber, Résistance Fer / Agent P2

 

Paul Mouton, dont le père était maréchal-ferrant, s’était engagé en 1914 et avait fait la guerre  comme brancardier. Il était ensuite entré à la S.N.C.F. et s’était d’abord retrouvé à la gare de Neufchâteau, où il avait épousé l’une des filles du chef de gare, Régine Aubriot. Sa carrière de cheminot les mena alors à Nancy, puis à Troyes, enfin à Châlons-sur-Marne, où il était, en 1939, sous chef de gare de 1re classe.

En mai-juin 1940, la gare est bombardée une dizaine de fois. Sous les bombes, Paul Mouton veille au bon acheminement des transports militaires français. Le 14 juin 1940, à la gare de Bar-sur-Seine, il aide ses collègues à faire partir un dernier train, malgré une blessure à la tête (citation à l’ordre de la S.N.C.F.).

Remis de sa blessure, il s’engage dans la Résistance le 1er mars 1941. Il a alors 47 ans et deux enfants: Jacqueline, 17 ans, et Anne-Marie, 5 ans et demi.

Une attestation de l’État-major polonais dit qu’il  fait partie comme volontaire du réseau F2. Membre des  groupes de Résistance Fer de Châlons-sur-Marne, il participe activement  à la désorganisation des transports allemands, distribuant les explosifs nécessaires à la destructions des infrastructures, ce qui ne l’empêche pas de recueillir et de transmettre de précieux renseignements sur les mouvements ennemis. D’après Henri Navarre, Paul Mouton dirige , fin 1943, l’un des quatre sous-réseaux qui travaillent dans le nord de la France sous la direction du poste  P4 du S.R. Kléber.

Le 2 août 1944, à midi,  la Gestapo l’attend chez lui, où il est arrêté sous les yeux de sa femme. Il avale alors les documents qu’il a à transmettre. Il est immédiatement terriblement torturé, mais se tait, ce qui permettra à son réseau de continuer à fonctionner.

Interné à Châlons-sur-Marne, il est déporté. Du véhicule qui le transporte de la prison vers la gare, il peut jeter un morceau de papier qui sera rapporté à sa femme et sur lequel il a écrit:

“Châlons le 18 août.

Chères toutes, je pars demain matin à 6 h pour Paris nous dit-on, ou Compiègne.

Je ne vois plus clair pour écrire dans ma cellule. Mes pensées y vont toutes vers<