Memorial – biographie de André, Marcel GARDES

Né le 4 février 1914  à  Paris XVe de Eugène Gardes  et de  Blanche  Le Clerq  (ou Clerg?) Epouse:  Suzy Serrell Décédé le 30 avril 1943  à  Paris XVe

 Réseaux:  S.S.M.F./T.R., S.R.  Kléber  (Poste P2) / Agent P2

 

Très tôt André Gardes eut une vocation d’aviateur et son amour des grands espaces aériens ne devait pas le quitter. A treize ans, ce fut le baptême de l’air, à dix huit le brevet de pilote de tourisme. Lorsqu’il entama son service militaire, il avait déjà cent heures de vol, performance pour un adolescent de famille modeste.

Nommé mitrailleur à la 33e escadre aérienne, 1er groupe, à Essey-les-Nancy, à la suite d’un accrochage en vol, le 3 juillet 1936, il sauta en parachute et son sang-froid lui valut le grade de sergent. Cependant, à la suite d’un contrôle médical, il ne put passer pilote de réserve. En février 1937, il écrivait: “Toute ma personnalité se trouve influencée par ma déception de ne plus voler. (…) Depuis bientôt dix ans je cours après un idéal, et, malgré tant d’échecs, mon rêve demeure tenace.”  En avril 1937 il disait :” Je sens que notre pauvre Patrie a besoin d’hommes forts, courageux, capables de tout donner, même leur vie.”

Le 6 juillet 1939, dans le monde bouleversé, il se maria et, le 26 août rejoignit le G.A.O. ( Groupe Aérien d’Observation) 504 à Reims, comme mitrailleur.

Son premier fils, Michel, naquit le 24 mars 1940, le second, Philippe, quinze mois plus tard.

En mai 1940, le G.A.O. 504 était jeté dans la mêlée, équipé de Potez 63. L’équipage comprenait trois hommes. André Gardes mérita alors la citation suivante (Croix de guerre): “Sous-officier mitrailleur de grande valeur. Par son sang -froid et la précision de son tir, a largement contribué les 15 et 17 mai, au cours de la bataille des Flandres à la réussite des missions de reconnaissance dont il faisait partie, a eu son avion criblé de balles.”.

Les formations aériennes ayant reçu l’ordre de rallier l’Afrique, le sergent-chef Gardes se retrouve à Alger. Là, il rencontre Georges Agoutin* qu’il a connu à Chartres.

Le 6 juillet 1940, il écrit: ” Je veux croire que ma Patrie survivra et poursuivra son destin dans le monde. Je veux essayer de la servir encore de toutes mes forces, par tous les moyens! (…) Je vais rentrer en France servir, servir encore ma Patrie, mais comment, puisque le ciel ne veut plus de moi?”

En septembre 1940, il est à Marseille où il revoit le capitaine Agoutin qui va le recruter pour les Services spéciaux. Gardes travaille alors aux chantiers Lioré-Olivier du Loiret.

Au printemps 1941, il habite Paris, 86 avenue Félix Faure. Devenu contrôleur au Ravitaillement, il peut entrer dans les usines travaillant pour les Allemands et transmet ses observation




Memorial – biographie de Jules, François, Etienne GANTOU

Né le 14 avril 1890  à  Portel (Aude) de Etienne Gantou  et de  Julie Bardou Epouse :  Jeanne … Décédé le 8 décembre 1944  à  Flossenburg 

Réseaux: S.S.M.F./T.R., Vénus du S.R. Kléber Agent P2

Jules Gantou, blessé  en novembre 1914  à Saint Julien, en Belgique, est trop âgé pour être mobilisé en 1939, mais, désireux de voir son pays libéré, il s’engage dans la Résistance.

Arrêté le 7 décembre 1943, il est déporté le 16 janvier 1944  et meurt à Flossenburg, après un an de camp de concentration. Il a un enfant.

Déclaré “Mort pour la France”, Jules Gantou recevra la Médaille militaire et la Médaille de la Résistance.

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;  Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4





“J.A.”Épisodes de la vie d’un agent du S.R

“J.A.”Épisodes de la vie d’un agent du S.R. et du contre-espionnage français – de REMY – Edirions GALIC – 1961 

« J. A. » est le récit d’une extraordinaire aventure vécue pendant la guerre en Afrique du Nord par un officier des Services Secrets français, en compagnie de la célèbre artiste Joséphine Baker dont il s’était assuré le concours au début de la guerre. Nul n’était plus qualifié que l’auteur des « Mémoires d’un Agent Secret de la France Libre » pour retracer cet épisode passionnant de la guerre clandestine qui revêt par certains côtés un surprenant caractère d’actualité. Rémy l’a fait pour rendre hommage au courage, à l’intelligence et au caractère de ses deux camarades de la France Combattante : l’homme qu’il désigne par les initiales « J. A. », et la grande vedette qui a choisi de faire de la France sa patrie.




Opuscule : Paul Paillole, une vie au contre-espionnage par JC Petermann

Paul Paillole, saint-cyrien de la promotion «Maroc et Syrie» a été affecté au SR/SCR du 2ebureau de l’état-major de l’armée en 1935. Trois ans plus tard, il était nommé chef de la section allemande. L’armistice signé, dès juin 1940 il entre dans la clandestinité au sein de l’organisation mise en place par le colonel Rivet et crée et dirige le service des «travaux ruraux» (TR) couverture du service de contre-espionnage offensif. Recherché par les services allemands, l’invasion de la zone libre en novembre 1942 le contraint à s’évader via l’Espagne et à gagner Gibraltar, Londres puis Alger d’où il assure la direction de son service clandestin implanté en métropole. À ce titre, il organisera notamment les missions spéciales sous-marines entre Alger et la côte de Provence. Directeur de la sécurité militaire, il en adaptera les structures aux opérations franco-alliées jusqu’à la Libération.

Disposant de la confiance totale des alliés, il sera le premier officier français associé, sous le sceau du secret, à la préparation du débarquement de Normandie. Rentré en France, il quitte le service actif en novembre 1944 comme lieutenant-colonel. Il occupe alors d’importantes fonctions dans l’industrie et assure plusieurs mandats de maire de sa commune. Colonel de réserve et auditeur de l’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale), il suit avec attention les problèmes de défense.

En 1953, Paul Paillole fonde l’AASSDN dont l’un des objectifs est de conserver la mémoire des actions des services spéciaux pendant la Deuxième Guerre mondiale. Cette association qui a érigé à Ramatuelle le Mémorial des agents des services spéciaux morts pour la France, est habilitée à accorder l’accès aux archives du colonel Paillole.

Très attaché à la rigueur concernant l’histoire du renseignement et du contre-espionnage en France, il est l’auteur de nombreux articles et conférences et de trois ouvrages faisant référence: Service spéciaux 1935-1945 (Robert Laffont, 1975), Notre espion chez Hitler (Robert Laffont, 1995) et L’homme des services secrets (Julliard, 1995). Le colonel Paillole, décédé le 15 octobre 2002, était officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre39-45 avec palme, officier de la Legion of Merit et du British Empire, médaillé de la Résistance, des évadés et de la résistance polonaise en France.

  • Document 1: Paul Paillole avant 1942
  • Document 2 : La machine ENIGMA
  • Document 3 : La clandestinité (1942-1944)
  • Document 4 : La création de l’AASSDN (1953)
  • Document 5 : L’adieu de Paul Paillole (2002)



Stratégie Russe en Syrie : L’Influence de Poutine sur le Conflit

Alain MEININGER examine les dimensions géopolitiques et stratégiques de la relation entre la Russie, sous la présidence de Poutine, et la Syrie, mettant en lumière les complexités du pouvoir russe et ses implications dans le conflit syrien. Il aborde la position de la Russie en tant que puissance militaire et économique, ses intérêts stratégiques au Moyen-Orient, ainsi que les répercussions des politiques russes sur la scène internationale, notamment en relation avec les tensions en Ukraine et la crise syrienne.

Photo : générée par l’IA