Memorial – biographies Ta-Tz
Marcel
Pseudonymes: MORHANGE, RICARDO
Né le 25 mars 1911 à Condat en Combrailles (Puy de Dôme) de Jean Baptiste Taillandier et de Marie Debas Epouse: Simone, Marguerite, Mathilde Dupontheil Profession: officier d’active Décédé le 11 juillet 1944 à Toulouse (Saint-Martin-du-Touch)
Réseaux: S.S.M.F./T.R. – Groupe Morhange, Benoît, Ricardo et TabardAgent P2
Pupille de la Nation, Marcel Taillandier fut enfant de troupe à l’E.M.P. de Billom de 1922 à 1929. Engagé volontaire en 1932, dans le Génie, il fut affecté au service de la Sécurité militaire en 1939. Puis, sous-officier radio-électricien, il est à la section Contre-espionnage du 5e Bureau en 1940.
Après la débâcle, il se trouve replié, avec les archives des Services spéciaux, au château de Brax, près de Toulouse, et, dès ce moment, rallie les Forces Françaises Combattantes. Il a alors 29 ans,”un regard clair, lumineux, dans un visage timide, réfléchi”, dit Paul Paillole. De son mariage en 1935 avec Simone Dupontheil, il a deux enfants: Monique 1 an, et Jean-Pierre, nouveau-né.
Pierre Saint-Laurens écrit: “Fermement décidé à continuer le combat, il établit le contact avec le Service de camouflage du matériel de l’Armée et monte une équipe de volontaires spécialisés dans la récupération des matériels de guerre intéressants et la constitution de dépôts d’armes clandestins. Il se consacre également à sa spécialité, la radio, dans la tour du château, installe un émetteur pour correspondre avec la zone occupée.(…)
A partir de janvier 1942, il déserte provisoirement Brax, et s’installe à Solomiac. Ayant repéré et identifié deux postes émetteurs qui opèrent en zone occupée, près de Bordeaux, comme étant ceux sur lesquels il a “pianoté” à Paris, à la Direction du 2 bis av. de Tourville, et dont les Allemands se sont emparés, il décide de partir les récupérer… Il franchit avec de faux papiers la ligne de démarcation, se fait embaucher par une entreprise travaillant pour l’organisation Todt dans le secteur où il a localisé les appareils, et un beau jour, profitant de l’absence des opérateurs, force la porte blindée du blockaus qui les abrite, enlève les postes, et les ramène, dans deux valises en zone libre, avec bien entendu les plans et les renseignements qu’il a pu se procurer sur le mur de l’Atlantique, et sur les fortifications en cours de construction.
A côté de ses qualités professionnelles et de son audace peu commune, Taillandier possédait un talent de dessinateur, et une dextérité manuelle telle qu’il lui était possible de reproduire dans un morceau de liège ou de caoutchouc n’importe quel cachet, et avec l’aide de son camarade Gardiol, de contrefaire les documents les plus compliqués.”
Dès la fin de 1942, il rassemble les premiers éléments d’un groupe destiné à la lutte contre les services de renseignements ennemis et la Gestapo. Et, au début de 1943, il se fixe à Toulouse, avec sa compagne, Elise Cambolive, “Lily”, ( dont il aura deux enfants)
Pierre Saint-Laurens raconte qu’il prend alors “comme couverture la gérance du bar Frascati, un petit café situé au milieu des allées Jean Jaurès. Au centre de la ville, ce bar devient le lieu de réunion et le P.C. …
Memorial – biographies Ua-Vz
Henri,Pierre, Adolphe
Né le 22 février 1901 à Toulon (Var) Epouse: Alice, Marie… Profession: officier de marine Décédé le 3 avril 1945 à Wattenstedt (Allemagne)
Réseaux: S.S.M.F./T.R., S.R. MarineAgent P1 (1er février 1943), P2 (18 janvier 1944)
Capitaine de frégate, Henri Vaillant devient agent permanent du S.R. Marine à partir de février 1943. Il a alors quarante deux ans, est père de trois enfants.
Arrêté le 18 janvier 1944, il est déporté en Allemagne le 27 mai 1944, et meurt à Wattenstedt le 3 avril 1945.
Déclaré “Mort pour la France”, il recevra la Médaille de la Résistance.
Références Archives du Bureau “Résistance”; Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°157, p.13
Bernard, Pierre, Fernand
Pseudonymes: Bernard GUY, FLANDRIN
Né le 26 juin 1922 à Caen (Calvados) de Gaston Vanier et de Thérèse Bidet Célibataire Etudiant Décédé le 23 août 1944 à Chenoise (Seine et Marne)
Réseaux:S.S.M.F./T.R., S.R. Kléber, S.R. Air (Samson) Agent P2
Bernard Vanier est étudiant, il a 21 ans lorsqu’il s’engage pour une mission dans le S.R. Air, comme agent P2, à partir du 1er mars 1944.
Dans “Le S.R. Air”, Jean Bezy raconte les circonstances de sa mort.
La couverture du territoire était à ce moment “très dense jusqu’à l’Aisne et la Champagne, plus irrégulière au-delà et, devant l’avance alliée, Aubry songea à établir un poste plus en arrière dans la région de Nancy… Les pertes furent sérieuses et l’avance alliée fut tellement rapide que les éléments mis en place eurent à peine le temps de récolter quelques informations utiles…
C’est le capitaine de corvette Gauthier qui reçut le commandement du groupe. Il disposait d’un échelon précurseur composé d’Aubert, lieutenant de pompiers de Rouen, et d’un jeune agent de liaison, Vanier…
Les deux membres du groupe précurseur furent arrêtés par les Allemands, jugés sur place et fusillés le 23 août à Chenoise.”
Déclaré “Mort pour la France”, Bernard Vanier recevra la Médaille militaire et la Médaille de la Résistance.
*
Citation: “Agent de liaison de mars à août 1944. Arrêté le 23 août 1944 avec son chef à Chenoise et fusillé le jour même.”
Références: Archives du Bureau “Résistance”; “Mémoires d’un agent secret de la France Libre”, tome 2, de Rémy, p.240 (Ed. France Empire); “Le S.R. Air” de Jean Bezy, p.199 (Ed. France Empire, 1979)
VANUXEM
Par le Colonel DOUDOT Le but suprême de tout C.E. offensif consiste à pénétrer et à noyauter le S.R. adverse. Le C.E. offensif de l’Abwehr allemande (section III f) n’a été créé qu’en 1936 alors que notre C.E. offensif récoltait toutes les semaines le fruit du travail commencé déjà avant l’évacuation de la Rhénanie (10 juin 1930). Néanmoins, les sections III f ont réussi avant la guerre quelques petites opérations de ce genre. L’une de ces opérations fait l’objet de la présente histoire vécue. Si je dis 3 petites opérations ” ce n’est pas pour minimiser les succès des services spéciaux allemands, car pendant la guerre le C.E. offensif allemand a été en mesure d’intoxiquer avec succès plusieurs S.R. alliés, notamment dans l’affaire « Nordpol » en Hollande. Revenons à nos adversaires directs d’avant-guerre. A partir de mars 1936, date de l’occupation militaire de la Rhénanie par l’armée allemande, l’Abwehrstelle de Kassel (Vehrkreis IX) détacha un Capitaine III f en antenne avancée à Trèves, face au Grand-Duché de Luxembourg, à la Belgique et à notre Région Militaire, avec mission d’opérer surtout contre la France. Cet officier, camouflé comme commerçant, choisit des pseudonymes commençant toujours par la lettre R : Ritter, Robert, etc. Nous apprîmes plus tard que son nom réel était REILE Oscar. Les officiers du S.R. allemand avaient une prédilection pour le titre de ” Docteur “. Le Docteur RITTER n’échappa pas à cette règle et, pour se moquer de cette manie, certains officiers du S.R. français firent quelquefois de même, par exemple Docteur SORGE. Autant que nous ayons pu en juger, REILE traitait avant la guerre au Luxemhourg, en Sarre et le long de la frontière française surtout des petits ” Grenzspione “, c’est-à-dire des frontaliers recrutés parmi les bergers, les cheminots, les anciens légionnaires et les douaniers allemands ; tous ces agents étaient incapables de renseigner le S.R. allemand en profondeur sur la France. La police spéciale, objectif du C.E. allemand REILE faillit réussir un coup de maître en mars 1936 non pas par le recrutement d’un membre du S.R. français, mais d’un inspecteur de la police spéciale française. L’affaire dura un peu plus d’un an. On sait que la police spéciale dans les gares et aux postes frontière était chargée du renseignement politique et de la répression de l’espionnage jusqu’au moment de la création des Commissariats de Surveillance du Territoire dans les Régions Militaires. Aux yeux des services spéciaux allemands toutefois toute la police spéciale française faisait partie du S.R. français, probablement en souvenir de la Sûreté de l’Armée du Rhin, qui, de 1919 à 1930, faisait souvent concurrence à notre S.R. militaire en Rhénanie et dans la Ruhr. Il y aurait beaucoup à dire sur ce triste chapitre qui provoqua des incidents multiples, même pour la diplomatie (arrestation de l’inspecteur Klein à Remagen, en Rhénanie non occupée, etc.). D’ailleurs quelques rares anciens fonctionnaires de cette Sûreté de l’Armée du Rhin avaient conservé, après le repli de l’Armée du Rhin en France, cette manie de faire du renseignement militaire au-delà des frontières, sans en avoir les moyens ni la compétence, à tel point qu’un Commissaire spécial considérait le Grand-Duché de Luxembourg comme son propre ” fief ” et gênait souvent nos propres contacts dans ce pays. Rendons cependant justice au personnel de la Sûreté : les rares exceptions de concurrence ” déloyale ” étaient largement compensées par de nombreux autres fonctionnaires de cette Sûreté qui collaboraient loyalement et efficacement avec nos S.R. et … Les fondements de notre Amicale, ce sont: HELIOT,DELMAS,LEHENAFF,TAILLANDIER, AVALLARD,VELLAUD,MANGES,LAVALLéE, et ces 326 héros…. C’est : ROBELIN, tué à coup de cravache, POUKHLIAKOFF, décapité à la hache, CAUBET, étouffé avec 100 autres dans ce wagon hideux qui le conduisait au sacrifice … Par le colonel Jean Deuve ancien chef de groupement franco-lao « Yseult » Qui mieux que nombre des membres de notre Association pourrait apporter le témoignage d’événements vécus ou le fruit de leurs recherches: cette rubrique leur est ouverte sans exclure évidemment les signatures qui voudront bien nous confier leurs travaux. LE RÉTABLISSEMENT DE L’AUTORITÉ FRANÇAISE AU LAOS La situation au 1er août 1945 Au 1er août 1945, vivent dans les profondes forêts du Laos 200 Européens et 300 autochtones, ressortissant de la « Force 136 » britannique des Indes (Service Secret d’Action) et de la représentation locale de la Direction Générale des Etudes et Recherches (Colonel Roos), basée à Calcutta. Ces groupes sont formés des membres du Service d’Action Secrète (S.A.S.) intégrés dans la ” Force 136 ” britannique, de membres de la D.G.E.R. venant de France récemment, de personnel, européen et autochtone, civil et militaire, d’anciens de l’armée ou de l’administration d’Indochine, échappés aux Japonais, enfin, de volontaires lao. En dehors du Laos, et à l’exception d’un petit groupe de marins et de coloniaux qui, basés en Chine, se livrent à un harcèlement naval du trafic côtier nippon, il n’y a aucune résistance dans les autres pays d’Indochine. Ces groupes du Laos ont survécu aux campagnes d’anéantissement japonaises et, malgré les difficultés de la vie en jungle en saison des pluies, d’un ravitaillement souvent aléatoire, de l’incessante pression des troupes nipponnes, grâce aussi à la complicité générale des populations lao, remplissent les missions qui leur ont été confiées: – maintenir une présence française – renseigner le gouvernement français et le South East Asia Command – préparer la reprise de l’action pour octobre, à la fin de la saison des pluies. Les pays qui constituaient la Fédération Indochinoise (Empire d’Annam et du Tonkin, colonie de Cochinchine, Royaumes du Laos et du Cambodge) ont été déclarés indépendants par les Japonais, mais cette indépendance ne s’est pas concrétisée. Les gouvernements se sont contentés de survivre, de gérer leurs besoins essentiels et de faire, plus ou moins, fonctionner leurs services publics. Il n’existe aucun mouvement d’indépendance populaire, sauf au nord-Tonkin, où le Parti Communiste indochinois, de ses bases de Chine, a lancé une ” Ligue pour l’Indépendance du Vietnam ” (Vietnam Doc Lap Dong Minh, dit Vietminh). Cette ligue a profité de la naïveté américaine pour obtenir des armes sous le fallacieux prétexte de combattre les Japonais. L’articulation générale de la résistance au Laos comprend des groupements, des sous-groupements et des groupes: – Au nord, le groupement Imfeld (S.A.S.), implanté entre Louang-Prabang et la frontière de Chine, comprend trois sous-groupements Mollo (S.A.S.), Rottier (Indochine) et Baudouard (Indochine). En tout, il compte 52 Français et cinq postes radios E.R. – Plus à l’est, Guilliod, avec ses groupes Petit et Heymonet, tient le massif du Phou Loï, à 100 kilomètres au nord de Xieng-Khouang. Le groupe Mutin (D.G.E.R.) séjourne à côté. En tout: 34 Français et 3 postes radios E.R. Zone d’action: Samneua. – Au sud-est, Bichelot (D.G.E.R.), tout près de Xieng-Khouang, dispose de deux postes. Il tient la région Méo. Le groupement Fabre (S.A.S.) avec deux sous groupements, le sien et le sous-groupement Deuve (S.A.S.) qui va devenir groupement et qui comporte les groupes Picot (S.A.S.), Lemal (Indochine) et Etchart (D.G.E.R.). – Fabre est au nord-est de Paksane, en instance de mouvement vers Vientiane, la capitale du Laos. Il commande 26 Français et dispose d’un seul poste. Deuve, avec un poste, tie… La guerre a été gagnée en Suisse PERRIN – 1966 Cette histoire d’espionnage ne ressemble à aucune autre. Par ses dimensions, la pression qu’elle exerça durant quatre ans sur la fortune des armes, elle a bouleversé le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. De l’Histoire, tout court! Allen Dulles, l’ex-patron de la Central Intelligence Agency, pouvait encore écrire en 1964 :
A cette époque pourtant, Allen Dulles connaissait Roessler. Puisqu’il dirigeait les services secrets U.S. à Berne et Zürich. Mais les Suisses protégeaient jalousement « Lucy ». Car cet émigré allemand travaillait aussi pour eux !
Voici donc, maintenant, l’affaire Roessler. Tous ses secrets, ses motivations. Un document explosif. Qui prouve combien les craintes de Hitler étaient fondées. Des Allemands le trahissaient. Des officiers de l’Oberkommando Wehrmacht. Dix hommes. Qui fuyaient tous les complots visant à renverser le Führer, pour mieux protéger leur minuscule centrale. Les dix compagnons de Rudolf Roessler, « leur conscience intellectuelle » comme ils le disaient. Ils traversèrent toutes les purges, discrets, effacés, efficaces. Ils ne vivaient pas à des kilomètres de Hitler mais dans ses pas, dans son ombre. Pour mieux abattre la Révolution brune, détruire à jamais ce règne qui devait durer mille ans… par le colonel SIMONEAU ( Exposé à l’occasion du Congrès de Colmar – 1984 ) Il est admis que la ville de Colmar a été libérée le 2 février 1945 après plus de quatre années d’occupation – ou plus exactement d’annexion par le IIIem Reich. En réalité, ce n’est pas une seule bataille qui a délivré la ville, mais cette libération résulte d’une série d’actions offensives puissantes tendant à rompre le dispositif ennemi et à ébranler la 19e Armée allemande. C’est d’abord, le 20 janvier une attaque sur le flanc sud de la poche par le 1er C.A. du Général BETHOUARD. Puis, le 22 janvier, le 2e C.A. intervient sur le flanc nord de la 19e Armée Allemande, le Général de MONSABERT ayant en outre à protéger Strasbourg. Le 28 janvier, le XXIe C.A. américain prend place entre nos 1er , et 2e C.A. et, renforcé par notre 5e D.B., déborde Colmar par l’Est, pousse énergiquement verrs Neuf Brisach et fait jonction en deux points avec le 1er C.A. En outre, la 10e D.I. du Général BILLOTTE, sur la ligne des Vosges, maintenait un contact étroit avec les forces allemandes pour empêcher celles-ci de participer à la bataille proprement dite. Tout cela se passa d’abord par un froid sibérien complété par de violentes tempêtes de neige ; puis un dégel imprévu créa par le débordement des rivières un problème supplémentaire à résoudre. Mais le Général de LATTRE, par son omniprésence, obtint de ses subordonnés qu’il dominassent victorieusement toutes les difficultés. LA SITUATION GENERALE FIN 1944 – DEBUT 1945 Avant d’exposer ce que fut la bataille de Colmar il me paraît utile de faire un rapide tour d’horizon de la situation générale, et singulièrement de celle de l’Armée française qui opérait aux côtés des forces alliées. En novembre 1944, le Français moyen considérait que la guerre était pratiquement terminée puisque Paris était libéré ainsi que les autres grandes villes. A part quelques « poches », l’ensemble du territoire retrouvait progressivement une vie normale. Bien sûr, quatre années d’occupation n’étaient pas sans avoir laissé des séquelles. Des restrictions affectaient encore la qualité des menus familiaux. Il y avait aussi les prisonniers dont le nombre avait été accru par celui des travailleurs du S.T.O. Quant aux déportés, on en parlait mais sans trop connaître leur nombre ni l’étendue de la souffrance qu’ils enduraient. La presse d’alors ne donnait guère que des informations sommaires sur les activités militaires. A peine parlait-elle d’une armée française venue d’Afrique qui avait cependant mérité ses chevrons en Tunisie et en Italie, et qui, sous les ordres du Général de LATTRE, avait rejeté la 19e Armée allemande au-delà des Vosges. La propagande ennemie, de son côté, omettait volontairement de mentionner les succès remportés par nos troupes, comme s’ils eussent été négligeables. Ce fait n’était d’ailleurs par nouveau, car pendant la Grande Guerre – il faut le remarquer, le même genre de propagande ne parlait qu’avec dérision de la « misérable petite armée du Général Pershing ». Ne soyons donc pas surpris si le Français moyen, reprenant peu à peu ses habitudes, ne prêtait que peu d’attention à notre armée. Celle-ci, mis à part ceux qui l’avaient rejointe volontairement, était pour lui une armée de métier, qui, de plus, devait son armement, ses équipements et ses vivres à la puissance américaine. Ajoutons que l’armée du Général de LATTRE, en raison des missions qui lui étaient confiées, semblait principalement destinée à couvrir le flanc droit du dispositif … 1871-juin-08 En 1872 1876-juin-08 1886-avril-18 1887-janvier-01 1894-octobre 1899-mai-05 1899-septembre-15 1907-février-02 1911-août-31 En 1913 1915-mai-28 Fruit du considérable travail de recherche de notre camarade et ami Claude Faure, cette rubrique sera mise à jour et complétée. Claude FAURE a travaillé pendant trente années dans les services de renseignement français. Auteur de plusieurs ouvrages, tels – un dictionnaire pour une meilleure approche sur le conflit israélo-palestinien, ” Shalom, Salam ” (Fayard, 2002) et, ” Aux Services de la République ” (Fayard, 2004). Clic ci- dessous pour ouvrir ou fermer ( parutions dans les années 1400 ) – De re militari. (R. Valturio, Giovanni di Nicolo, Verona, 1472). – Trattati in cifra. (G. di Lavinde, 1480). ( parutions dans les années 1500 ) – De re militari. (A. Cornazzano, Melchiorre Serra, Vinegia, 1526). – De subtilitate. (G. Cardano, Sebastianum Henri Petri, Basileae, 1547). – Additae sunt etiam aliquot locorum explicationes. (A. Glauburg, 1550). – Novi e singolari modi di cifrare. (G.B. Bellaso, Britannico, Brescia, 1555). – Polygraphie et universelle escriture cabalistique. (G. de Collange, Kerver, Paris, 1561). – Il vero modo di scrivere in cifra con facilita prestezza. (G.B. Bellaso, Britannico, Brescia, 1564). – Traité des chiffres, ou secrètes manières d’écrire. (B. de Vigenere, L’Angelier, Paris, 1586). – Scotographia, overo la scienza di scrivere oscuro. (A. Colorni, G.Sciamam, Praga, 1593). ( parutions dans les années 1600 ) – Cryptomenytices et criptographiae libri. (Duc A. de Brunswick-Luneburg, Gebrüder Stern, Lüneburg, 1624). – Steganographiae nec non claviculae Salomonis germani. (J. Caramuel, Koln, 1635). – Mercury the Secret and Swift Messenger. (J. Wilkins, London, 1641). – La cryptographie contenant une très subtile manière d’escrire secrètement. (J.-R. du Carlet, Boude et Aurelle, Toulouse, 1644). – Polygraphiamessai de pasigraphie. (Kircher, Roma, 1663). – Schola Steganographica. (G. Schott, Nuremberg, 1665). – Essay on the Art of Decypher. (J. Wallis, London, vers 1673). – Misterium artis stenographicae. (L.H. Hiller, Kühnen, Ulmae, 1682). – Cryptomensysis patefacta. (J. Falconer, 1685). ( parutions dans les années 1700 ) – New Book of Cyphers, more Compleat and Regular than Any Yet Extant. (Colonel Parsons, 1704). – Biblioteca scriptorum mediolanesium. (F. Argelatti, Milano, 1745). – A Treatise on the Art of Decyphering and of Writing in Cypher. (P. Thicknesse, 1772). – Secreti. (A. Piemontese, Locatelli, Venezia, 1783). ( parutions dans les années 1800 ) – Kryptographik. (J.L. Klüber, Tubingue, 1809). – Cyclopedia. (A. …
Extrait du Bulletin : Inspecteur du Contre espionnage francais, un espion allemand
Mémorial national : présentation
Extrait du Bulletin : Les services spéciaux français en Indochine (2)
Bibliographie : Ouvrages présentés – Commentaires IV
et ouvrages divers
«…Les Soviétiques exploitèrent une source fantastique, située en Suisse. Un nommé Rudolf Roessler. Il avait pour nom de code « Lucy ». Par des moyens qui n’ont pas encore été éclaircis aujourd’hui, Roessler obtenait des renseignements du haut commandement allemand, à Berlin. A cadence ininterrompue. Souvent moins de vingt-quatre heures après qu’eussent été arrêtées les décisions quotidiennes au sujet du front de l’Est… ».
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Formulaire Webmestre
Extrait du Bulletin : La bataille de la poche de Colmar
Histoire : Les Services français depuis 1871
Création au Ministère de la Guerre d’un service chargé de « renseigner sur les desseins et les opérations de l’ennemi ».
Un service Militaire de Contre-espionnage est créé au Ministère de la Guerre.
Création de la Section de “Statistiques et de reconnaissances Militaires”. avec rattachement au deuxième Bureau de l’armée.
Loi pénale sur la répression de l’espionnage. (Général Boulanger).
Instruction relative à l’Organisation du SR en temps de Guerre.
Affaire Dreyfus. Le capitaine Dreyfus, est victime d’une manipulation montée par un officier du 2ème Bureau dirigé par le colonel Sandherr.
Alors que cette affaire divise la France sur les plans politique et militaire, le gouvernement décide de confier le contre-espionnage au ministère de l’Intérieur. Le service de renseignements de l’état-major est supprimé et est créé le Service de surveillance du territoire (SST), rattaché à la Sûreté générale (SG), officiellement chargée de la traque des espions étrangers sur le sol national. Le contre-espionnage est à la charge des commissaires spéciaux de la Sûreté. Une petite section de renseignements est maintenue au sein de l’état-major, mais elle n’a aucune activité en matière de contre-espionnage, celui-ci restant du ressort de la Sûreté.
Dissolution de la Section de statistiques, qui devient une section du deuxième Bureau.
En 1906
Georges Clemenceau, devient président du Conseil tout en conservant le portefeuille de l’Intérieur. Le commissaire Célestin Hennion est nommé à la tête des brigades mobiles chargées d’enquêter sur les affaires spéciales de police judiciaire et de contre-espionnage. Ces unités sont baptisées « brigades du Tigre », surnom de Clemenceau.
Le 2ème Bureau de l’état-major redevient opérationnel et récupère une partie des missions de contre-espionnage dont il avait la charge avant l’affaire Dreyfus. Sous la direction du général Charles-Joseph Dupont, le 2ème Bureau travaille avec l’Intérieur, en particulier avec les brigades mobiles du commissaire Hennion (spécialisées dans le contre-espionnage), au sein desquelles ont été intégrés les commissaires des frontières.
La répression de l’espionnage est confiée au Contrôle général des services de recherche Judiciaire qui supervisait les brigades mobiles.
Reconnaissance officielle d’une mission de contre-espionnage extérieur dévolue aux autorités militaires. La répartition se fait comme suit :
Au Ministre de la Guerre, le contre espionnage extérieur.
Au Ministre de l’intérieur, la surveillance des frontières et la répression .
Création d’une Section de Centralisation du Renseignement (SCR), sous l’autorité du Commandant Ladoux. Rattachée au 2ème Bureau de l’état Major, qui centralise les actions des bureaux centraux de renseignement (BCR). L’ensemble sou…
Bibliographie : CRYPTOGRAPHIE, CRYPTOLOGIE