Le Lieutenant-colonel Joseph Doudot & le BREM – Opuscule

Un des hommes du BREM (Bureau Régional d’Etudes Militaires) qui s’est illustré le plus dans les combats clandestins, lors de la deuxième guerre mondiale, fut indéniablement le Commandant, futur Colonel, Joseph Doudot, figure légendaire des services spéciaux militaires et maître dans ce domaine si complexe et si subtil du contre-espionnage.

Fils d’un modeste cultivateur, Joseph Doudot est né le 7 novembre 1902 à Altrippe dans la région de Saint-Avold, près de la frontière sarroise. C’est en juin 1930, sur ordre du colonel E. Laurent (qui succède, à H Lainey), que Doudot est affecté au C.E. du BREM de Metz.

Le BREM était une couverture des services spéciaux militaires. Il disposait de plusieurs antennes dans la région et même au Luxembourg. Dirigé par des chefs éminents comme les Colonel Mangès, Kunhmunch ou du Crest de Villeneuve, il comprenait des spécialistes de premier ordre de ce travail bien particulier de recherche et de recueil de renseignements, de lutte contre l’espionnage, de pénétration, d’intoxication, réalisé avec des moyens techniques qui aujourd’hui paraitraient dérisoires.

Sous la protection du BREM, le lieutenant Doudot du contre-espionnage offensif, fera une offre de service à l’Abwehr, il essayera de s’introduire dans le circuit Sarrois. Utilisé comme agent double, il s’infiltrera dans les rouages de l’Abwehr, avec l’aide de son adjoint le lieutenant Joseph Klein. Ils permettront la neutralisation de nombreux agents ennemis. Au BREM, ils pourront compter sur le soutien d’un grand nombre d’officiers appartenant à divers services.

Recherché par les services allemands, le 20 juin 1940, sur ordre personnel du capitaine Paul Paillole, il se repliera sur Alger. Il sera aidé par le Père Laurent bibliothécaire au Vatican.

Après une période au TR 119 d’Alger, il sera affecté en 1941 à Casablanca, aidant à la mise en place de TR 120. (Qui sera désormais et jusqu’à la libération l’indicatif du service de contre-espionnage clandestin TR).

Toujours sur indication du commandant Paul Paillole il quittera l’Algérie pour Londres, Grande Bretagne, le 5 mai 1944. Il sera affecté à une unité alliée de contre-espionnage destinée à assurer, lors de la Libération des territoires occupés, la sécurité des opérations militaires. (SCI Spécial Counter Intelligence Unit ou Task Force).

Le 2 septembre 1945 sonne la fin de la guerre.

Le 4 avril 1946, le quartier général des Forces Armées Américaines en Europe décernera au Commandant Joseph Doudot la médaille de la Liberté avec palme en bronze.

Le Colonel Joseph Doudot décédera le 23 mars 1980.

Opuscule complet ci-dessous : 




Biographie du General Meyer

Né à Belfort en mars 1921, aîné de six enfants. Son père, Ancien Combattant de 14-18, Président des Combattants Volontaires et Officier de Réserve, est un grand ami du Commandant André Sérot de l’Armée de l’Air, affecté au poste SR de Belfort, fer de lance des Services Spéciaux contre l’Allemagne. Le 3 septembre 1939, la guerre commence. Il a 18 ans. Candidat à l’Ecole de l’Air, il s’engage pour la durée de la guerre comme élève pilote. En mai 1940, il est admis en stage d’Aspirant à Agen mais la défaite bouleverse sa destinée et le 20 juin il cherche à gagner l’Angleterre avec des pilotes polonais à Saint-Jean-de-Luz. Arrêté, il est interné à Argelès. Il s’évade pour retourner à Belfort où il apprend que son père, mobilisé sur sa demande, était mort au combat le 20 juin… Il gagne alors la Suisse et se met à la disposition du Commandant Pourchot, attaché militaire adjoint près l’Ambassade de France à Berne et représentant des Services Spéciaux militaires. Avec lui il créera le réseau de renseignement ” Bruno ” rattaché plus tard au SR Kléber.Il a tenté en vain, à huit reprises, de rejoindre l’Angleterre. Mais le Commandant Sérot l’a persuadé de poursuivre la lutte en France dans la clandestinité du Service de Renseignement. Dès juillet 1940, il se lance à corps perdu dans ce combat de l’ombre.Il constitue progressivement plusieurs réseaux très étoffés qui couvrent toute la France qu’il sillonnera à bicyclette pendant quatre ans, de Belfort à la Normandie ou à la Pointe de Bretagne et du Nord à la Provence. Il parcoure aussi la Belgique, les Pays-Bas et même une large partie du Reich. Sa mission prioritaire : identifier les unités allemandes afin de dresser en permanence l’ordre de bataille ennemi. Malgré sa jeunesse, mais grâce à ses qualités exceptionnelles, il va recueillir des renseignements d’importance capitale et, bravant tous les dangers, il deviendra au fil des mois le meilleur agent de ” Bruno ” et l’un des hommes clés des services alliés en Europe, en particulier de l’OSS.Échappant, souvent de justesse, aux contrôles et aux recherches des services allemands, il sera tout de même appréhendé douze fois, et plusieurs de ses agents seront, hélas, arrêtés et déportés.De 1940 à 1944, il organise environ 400 passages de la frontière suisse ou d’Alsace et de la ligne de démarcation, permettant ainsi l’évasion de près de 1.200 Français et alliés dont celle du Général Giraud. Il parviendra ainsi à confier au Commandant Pourchot à Berne le Drapeau de la Section des Combattants Volontaires de Belfort que présidait son père.Cette intense activité le ramène cependant toujours à Belfort, point nodal de la “toile ” qu’il a tissée.La citation pour sa nomination à titre exceptionnel au grade de Chevalier de la Légion d’honneur stipule notamment : ” A obtenu un rendement exceptionnel qui a contribué d’une façon déterminante à la préparation et au succès des débarquements alliés “.En septembre 1944, de Lattre approche de Belfort. Le Commandant Pourchot le met à la disposition du Service de Renseignement Opérationnel de la première Armée dirigé par le colonel Simoneau. C’est la mission ” Stuka ” pour laquelle il constitue un nouveau réseau spécifique.Ses renseignements permettent d’épargner la vie de nombreux soldats et influent sur l’issue de la bataille. Mais, trahi par un élément douteux, il est arrêté le 11 novembre 1944 à Belfort.Interrogé, torturé pendant près d’une semaine sans rien révéler, il est déporté le 18 novembre à la forteresse de Fribourg alors que la bataille de Belfort est déclenchée depuis le 15.Condamné à mort le 27, il parvient à s’évader à la faveur d’un bombardement. Au terme d’un périple de quatre mois en Allemagne, au cours duquel il sera repris et s’évadera de nouveau, il se présente, le 8 mars 1945, aux éléments avancés de la 9e armée américaine avec trois prisonniers, non sans avoir recueilli d’autres renseignements précieux, en particulier sur l’offensive des Ardennes. Une nouvelle Citation à l’ordre de l’Armée précise : ” doit être considéré de très loin comme le meilleur artisan de la préparation de l’offensive Vosges-Alsace, de l’avis de l’ennemi lui-même qui lui rendra cet hommage “. Ayant retrouvé le Colonel Sérot, il rejoint le Service de Renseignement Opérationnel de la Première Armée et repasse le Rhin le 31 mars 1945. La guerre se termine. Il y a consacré sa jeunesse, gagné trois citations à l’ordre de l’armée et la Légion d’honneur à titre exceptionnel. Lieutenant de Réserve, il est démobilisé en 1946. Après quelques années de vie civile durant lesquelles il sera le liquidateur national du SR français en Suisse et du réseau Kléber-Bruno, il est volontaire en 1951 pour servir en Indochine.Capitaine de Réserve en situation d’activité, il est affecté sur les bases aériennes de Bien Hoa et de Tan Son Nhut où il cré et commande, avec des éléments vietminh ralliés, un commando de contre-espionnage et de contre-sabotage. Le concept des brigades de recherches el de contre-sabotage – les BRCS – est né, il donne à celle de Bien Hoa le nom de ” commando Colonel Sérot ” assassiné à Jérusalem le 17 septembre 1948. En septembre 1953, il est le chef de l’antenne aéroportée de renseignement opérationnel auprès du Général commandant en chef en Indochine, notamment pour l’opération ” Atlante “et Dien Bien Phu où, dès fin 1953, il appele l’attention du commandement sur le choix de la cuvette qui ne lui paraît pas judicieux, compte tenu des renseignements dont il dispose. Par la suite il organise une filière d’évasion pour les personnalités vietnamiennes pro-françaises qui souhaitent rester à nos côtés et, en septembre 1955, il est rappelé en France. En mars 1956, il participe à la création pour l’Algérie, sur décision du Général de Maricourt, des Commandos Parachutistes de l’Air, dont il assure, jusqu’en 1961, la conduite opérationnelle. Affecté à Paris comme directeur et inspecteur des Commandos Parachutistes de l’Air il demande, en janvier 1963, un congé pour convenance personnelle compte tenu de l’attitude officielle à l’égard des Commandos de l’Air. Il occupe ensuite, pendant dix ans, diverses fonctions au sein de l’Armée de l’Air, notamment à la direction du personnel militaire (DPMAA) et il devient conseiller ” Commando ” avant d’être appelé à la direction de la Sécurité Militaire comme Chef d’État-Major inter-armées, de 1974 à 1976. Son dernier commandement sera celui de la base aérienne de Chartres, de 1976 à 1978. Il sera alors nommé Général de Brigade Aérienne en 2e section.

Entre temps, il adhère à l’amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (A.A.S.S.D.N.) et en devient administrateur en 1978, puis Président National Adjoint.Il sera également un membre influent de plusieurs autres associations ou fédérations patriotiques. Grand’Croix de la Légion d’Honneur, Grand’Croix de l’Ordre National du Mérite, titulaire des Croix de Guerre 39-45 et des Théâtres d’Opérations Extérieures, de la Croix de la Valeur Militaire et de la Croix de la Vaillance Vietnamienne avec treize citations dont huit palmes ainsi que de la Médaille de la Résistance et de bien d’autres décorations. Blessé à cinq reprises.

Décédé le 6 mai 2006

Bio reprise au sein du discours d’adieu du Président de l’AASSDN le 12.05.06




Colloque Apres l’Affaire Farewell conséquences géopolitiques

Un compte rendu de P Ferrand et M Moulin sur le colloque qui s’est tenu a l’Ecole militaire consacre aux consequences geopolitiques de l’Affaire Farewell.




Regards sur le printemps arabe

Un article du General MARTINEZ sur le printemps arabe un an apres ce vent de revolte.




Le printemps arabe

Extrait du bulletin 229 une conference de Alain Chouet ancien chef su service de renseignement de securite de la DGSE expert du monde arabo-musulman, tres eclairante sue les mouvements du pritemps arabe .




Extrait du congres de Dijon

Un apercu du congres de Dijon avec la cloture de l’Assemble generale.




Extrait du Bulletin : Roger Lafont ( Verneuil ) et ” Saga Verneuil (2) “

Introduction du Colonel Paul PAILLOLE

” La Saga VERNEUIL ” (2) , par le Colonel Paul BERNARD

Qui mieux que nombre des membres de notre Association pourrait apporter le témoignage d’événements vécus ou le fruit de leurs recherches, cette rubrique leur est ouverte sans exclure évidemment les signatures qui voudront bien nous confier leurs travaux. 

Dans le Bulletin N° 155 du 3° trimestre 1992, nous avons publié les souvenirs du Colonel Bernard qui fut l’un des plus intimes collaborateurs du Colonel Roger Lafont, le prestigieux Verneuil, chef de notre réseau de Contre-espionnage clandestin (T.R.) d’août 1942 à 1945, puis patron incontesté et respecté du Service 23 du S.D.E.C.E.

Sous le titre « La Saga Verneuil », le Colonel Bernard expose les conditions difficiles dans lesquelles Lafont prit la tête de notre réseau de C.E. et l’œuvre accomplie avec une maîtrise exceptionnelle.

Cette maîtrise était, certes, inspirée par une nature pondérée, prudente, douée d’un instinct infaillible et d’une force de caractère peu commune, mais aussi par une expérience de la recherche et de l’espionnage, acquise bien avant la 2e guerre mondiale. Sa technique du Contre-espionnage rodée face à l’Abwehr dans les années trente, valurent à Lafont une  réputation « flatteuse » Outre-rhin mais aussi un dossier épais de la police allemande concluant au danger qu’il représentait et à la nécessité de le neutraliser. 

C’est cette antériorité dans le métier, que le Colonel Bernard évoque pour nous, avec toute l’admiration et le respect qu’il porte à son ancien patron.

Cette évocation vient à son heure pour tirer de l’oubli non seulement une grande figure de Soldat, mais aussi les enseignements de l’Histoire en matière de Sécurité et de Renseignement.

 

« LA SAGA VERNEUIL » ( suite et fin )

par le Colonel Paul BERNARD

 

LES ORIGINES DE MA VOCATION POUR LE C.E.

J’ai fait la connaissance du Colonel Lafont alors que, sous le pseudonyme de « Capitaine Bernard », il commandait, à Forbach, une antenne de notre Poste S.R. de Metz.

C’était au début de 1932.

A cette époque les Allemands essayaient de voler, à Saint-Avold où je tenais garnison, des fusils-mitrailleurs du modèle récemment adopté par l’armée française (F.M. 27-29).

C’était la première fois qu’il m’était donné de voir opérer les Services Spéciaux français et leur maestria m’avait beaucoup frappé. C’est parce que j ‘avais eu en cette occasion la preuve de leur efficacité que j’ai sollicité l’honneur de les rejoindre lorsque je me suis rendu compte, en novembre 1940, qu’une poursuite efficace de la lutte contre les Allemands ne pouvait se concevoir que dans le cadre d’un organisme clandestin solidement structuré. Or, à l’époque, de tels organismes n’étaient pas nombreux il n’y avait encore ni maquis, ni O.R.A. et les réseaux de renseignement d’obédience gaulliste démarraient à peine. Je devais choisir entre les 3 seuls organismes déjà lancés dans la Résistance que je pouvais facilement toucher:

— Services Spéciaux Militaires (réseaux clandestins S.R. et C.E.)

— Services de Camouflage du Matériel (C.D.M.)

— Réseau britannique du Commandant Maurice Buckmaster (réseau auquel s’était inscrit un de mes anciens camarades de la I° demi-brigade de Chasseurs).

 

Mon choix des Services Spéciaux français était d’autant plus normal que j’avais eu la chance, fin août 1940, d’aider un des officiers de T.R. 112, le Capitaine Rigaud à recruter d’excellents agents.

J’avoue que ce choix était également inspiré par le souvenir précis que j’avais gardé de mon premie…




Bibliographie : BONJOUR FAREWELL

 

VAILLANT DE VILLEMAREST Pierre , Danièle de Villemarest, William D. Wolf

Faits et chroniques interdits au public T1 , T1 2003

Les mass media connaissent parfaitement, mais feignent d’ignorer les appartenances occultes de George Bush, Tony Blair, Paul Wolfowitz et autres « faucons » ou hommes de l’ombre comme Henry Kissinger. Depuis plus d’un siècle, la doctrine de la Société fabienne de Londres aura inspiré les complicités et financements soviéto-nazis, les guerres, les intrigues internationales, les mensonges, les compromissions, l’espionnage, les contradictions, à travers le Council on Foreign Relations, le Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale, et autres “clubs” mondialistes bien cachés derrière les sommets officiels et le silence complaisant des médias. C’est pourquoi les mass media, tenus en laisse par ces clubs, ont toujours soigneusement détourné l’opinion de la vérité et du dessous des cartes, ne livrant au public qu’une version ad usum delphini. Pour ne rien changer au “sens de l’Histoire”, tout a été dit au sujet de la guerre contre l’Irak, mais rien n’a vraiment été dévoilé, approfondi. Le trucage du XXème siècle et de celui qui commence est à ce prix. Pour connaître et comprendre la trame internationale qui régit le Nouvel Ordre mondial (en crise interne depuis peu), certaines clefs sont indispensables. Dès qu’on offre à l’opinion quelques-unes de ces clefs -ce qui fut la raison de la création de notre Lettre d’information en 1971 -on est, soit accusé de voir partout des “conspirations”, soit jeté dans les corbeilles à papier du quotidien Le Monde et autres journaux subventionnés par l’État et les agences de publicité du système républicain. Les initiés américains ont littéralement corrompu en Europe des politiciens, artistes, intellectuels, journalistes qui ont soutenu la stratégie de Bush. Mais le jour viendra, levé sur les inconséquences de la stratégie contre l’Irak, où ceux qui par arrivisme, opportunisme et lâcheté, ont servi l’impérialisme d’une coterie américaine qui n’est pas l’Amérique, rendront enfin service aux Français en disparaissant dans leur retraite, comme des généraux vaincus. Car ils seront vaincus, leurs trucages finiront par être démasqués.

 
VAILLANT DE VILLEMAREST Pierre , Danièle de Villemarest, William D. Wolf

Faits et chroniques interdits au public T2 : Les secrets de Bilderberg T2 2004

Voici l’histoire cachée de l’Europe. Non pas l’Europe qui pourrait unir librement les peuples et les nations en préservant leur propre souveraineté (sans jamais imposer un État supranational), mais celle de Jean Monnet, financé par la CIA afin de contrôler le montage d’une Europe dont Walter Funk (ministre des Finances de Hitler) aurait rêvé. Durant des décennies, les “pères” de l’Europe (Jean Monnet, Robert Schuman, Jacques Delors et consorts) ont répandu leurs sophismes dans les esprits via leurs puissants media, tandis que nul n’avait idée de leur “parrains” et inspirateurs : Joseph Retinger, Otto Abetz, Richard Coudenhove-Kalergi (fasciné par le côté “européen” du nazisme et par les aspirations similaires de l’Urss), Ernst Achenbach, Paul-Henry Spaak, Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, David Rockefeller, ainsi que la Société fabienne, le Council on Foreign Relations, le Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale… Le 8 juin 1991 à Essen en Allemagne, au terme d’un colloque de l’un de ses “clubs” (Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale), David Rockefeller livra une clef qui met du jour sur le trucage d’un siècle : “Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazin…




Memorial – biographies Ma-Me

MAHE

Jeanne

 

Voir:  COUPLAN Jeanne


de MALEZIEU

Jean

 

 

Né le  26 novembre 1922  à  Angers (Maine et Loire) de François de Malézieu  et de  Solange Jeauffreau de Lagerie Célibataire Profession: officier d’active (Saint Cyr, promotion “Croix de Provence”) Décédé le  13 avril 1945  à  Grunhof Mecklemburg (Allemagne)

 Réseaux: S.S.M.F./T.R., Marco du S.R. Kléber, D.G.E.R.

 

Jean de Malézieu, qui a fait du droit et une licence d’anglais, vient juste de sortir de Saint Cyr (promotion Croix de Provence) quand , après une vaine tentative d’entrer dans le maquis du Vercors, il intègre  en septembre 1943 le réseau Marco du S.R. Kléber.

Devenu agent de maîtrise des Eaux et Forêts à Evreux,  il travaille pour la Résistance avec l’aide de son père, le colonel de Malézieu, et effectue plusieurs missions difficiles en Bretagne et en Normandie.

Il transporte un important courrier lorsqu’il est arrêté le 31 mars 1944. Il refuse de parler et, condamné à la déportation, quitte Compiègne pour l’Allemagne le15 juillet 1944.

Il devait mourrir à Grunhof Mecklemburg (entre Wittemberg et Hambourg, dit Guy de Saint-Hilaire), alors que son camp ayant été libéré, il était sur la chemin du retour.

Jean de Malézieu sera déclaré “Mort pour la France”.

 

*

Citation (à l’ordre du corps d’Armée):

 “A effectué avec succès plusieurs missions très délicates en Bretagne et en Normandie.

Arrêté alors qu’il transportait un important courrier, il fut déporté en Allemagne, se refusant de révéler quoi que ce soit sur son organisation. Il resta toujours pour ses camarades un soutien moral des plus préciaux et un exemple de patriotisme sans défaillance. Il mourut quelques jours avant sa libération,alors qu’il était évacué.”

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;   Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4,; “Marco”, de Guy Jousselin de Saint-Hilaire (A.A.S.S.D.N.); “L’ORA” du colonel A. de Dainville (Ed. Lavauzelle, 1974).


MANESCAU

Édouard

Pseudonyme: ARTAGNAN

 

 

Né le 19 octobre 1903  à Bilbao (Espagne) de Jean (de Dieu), Vincent, Denis Manescau  et de  Berthe Gavelle Épouse: Yvonne, Joséphine Latastère Profession: diplomate Décédé le 29 avril 1945  à  Bergen-Belsen

 Réseau: S.S.M.F./T.R.

 

Le père d’Edouard Manescau était alsacien; il avait fondé un bureau de change et une agence générale des Wagons-Lits à Bilbao. Sa mère avait été élevée en Angleterre. Ces orig…




Memorial – biographies Wa-Zz

WADIN

Émile

 

 

Né le 3 avril 1903  à  Denain (Nord) de Jean Baptiste Wadin  et de Uranie Henninot Épouse:  Claire Degremont Profession: contremaître métallurgiste Décédé le 7 mars 1945  à  Zwickau, kommando de Flossenbûrg (Allemagne) 

Réseaux:  S.S.M.F./T.R., S.R. Kléber (Poste P2), mouvement “Voix du Nord”Agent P2

 

Émile Wadin était venu résider à Saint Saulve (Nord) quelques années avant 1940. Père de cinq enfants, il était contremaître métallurgiste aux Ateliers du Nord de la France, à Blanc Misseron, et militant syndicaliste C.F.T.C.

Le 1er avril 1941, il  est recruté par les services de renseignements et la presse locale (pas de nom sur la coupure), qui se fera l’écho en 1958 du baptême de la nouvelle cité du Guindal qui porte depuis son nom, dit qu’en octobre 1943 il entre également dans le mouvement “Voix du Nord”, dont le chef de secteur est l’abbé Descarpentries.

Le dimanche 27 février 1944, il est arrêté chez lui par douze S.S. venus en voitures cerner sa maison, 241 rue Jean Jaurès à Saint Saulve. Après perquisition, ils emmenent Émile Wadin pour interrogatoire à la kommandantur installée au lycée de jeunes filles. Quelques jours plus tard, Madame Wadin peut l’apercevoir à l’une des fenêtres du bâtiment. La presse rapporte qu’un compagnon de cellule, l’abbé Panier, l’a vu revenir de plusieurs interrogatoires marqué par la schlague. On sait qu’il n’a pas parlé.

Transféré à la prison Saint Gilles de Bruxelles puis déporté, le 15 juin 1944, il serait arrivé à Flossenbürg le 26 janvier 1945 d’après le registre numérique d’entrée du camp. En février 1945, il est affecté au kommando de Zwickau où les déportés  sont employés à la fabrication d’automobiles à l’usine “Auto-Union A.G., Werk Horch”. C’est là qu’il succombe du typhus le 7 mars 1945. Son corps est probablement  incinéré, comme ceux des déportés morts jusqu’à la fin du mois de mars à Zwickau.

Déclaré “Mort pour la France”, Émile Wadin sera fait chevalier de la Légion d’Honneur et recevra la médaille de la Résistance.

 

*

Lieu de mémoire: Une cité de Denain, l’ancienne cité Boca (à hauteur du Guindal), porte le nom de Émile Wadin.

 

Références:  Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4; dossier fourni par Mme Wadin


WETTERWALD

Émile

 

 

Né le 25 mai 1913  à  Mulhouse (Haut-Rhin) de Emile Wetterwald  et de  Ernestine Jermann Epouse:  Marguerite Winkler Profession: chauffeur Décédé le 5 septembre 1944 à Vrutky (Slovaquie)

 Réseaux:  S.S.M.F./T.R., S.R. Kléber (Uranus -Alsace) Agent P2

 

Alsacien, chauffeur automobile, père de trois garçons, Émile Wetterwald  entre dans la Résistance dès 1940.

Il ser…