Memorial – biographies Dul-Dz

DULAUROY

André

 

 

Né le 7 janvier 1908  à  Marchaux (Doubs) de Albert, Emile Dulauroy   et de  Célina, Elisa Page Epouse: Odette, Marcelle Bayeux Profession: employé dans une Cie d’assurance Décédé le 29 avril 1945  à Saales (Bas-Rhin) au cours de son rapatriement 

Réseaux:  S.S.M.F./T.R., Marco du S.R. Kléber

 

D’une intelligence remarquable, André Dulauroy aurait pu se présenter, après préparation, à l’École Polytechnique ou à Normal Sup, selon l’avis de ses maîtres qui le considéraient comme l’un de leurs meilleurs élèves à la Faculté de Besançon, rapporte un ami de sa famille, Louis Girardot. Malheureusement sa situation  fut pour lui un frein: il était orphelin; son père était mort à la guerre 1914-18 des suites d’un bombardement. Après avoir fait “mathélem”, il fut licencié es-Lettres et licencié d’Allemand.

Ajourné en 1924 pour myopie, il fit cependant son service militaire en 1929 dans l’artillerie.

Il aurait commencé à travailler pour la Résistance en 1942, d’après Mme Dulauroy. Leur fils Bernard a alors dix ans.

André Dulauroy est volontaire pour assurer la permanence d’une “boîte à lettres” réservée au secteur de Dijon et utilisée par les agents du groupe Messner (qui devait fusionner avec le groupe Marco). André Dulauroy l’assure avec Simon Istria.

Arrêté par la Gestapo le 16 mai 1944, à son bureau de la Cie d’assurance l’Abeille àParis, le même jour que M. Istria*, qui y travaille aussi, tous deux sont déportés. Dulauroy est envoyé  le 2 juillet 1944 à Dachau, puis au camp de Neckar.

Une lettre du capitaine de Saint-Hilaire à Mme Dulauroy, datée du 24 avril 1945 dit: “Je viens d’apprendre que vous aviez reçu de récentes nouvelles de votre mari, libéré par les Armées alliées, et dont le retour n’est plus qu’une question de jours…” André Dulauroy a en effet été libéré le 4 avril 1945, mais il mourra à la fin du mois des suites de sa déportation, au sanatorium de Saales, avant même son retour en France.

Déclaré “Mort pour la France”, il recevra la Croix de Guerre et la Médaille commémorative française de la guerre 39-45 avec barrette “Libération”.

 

*

Citation (Croix de Guerre): “Volontaire pour assurer la permanence d’une boîte à lettres particulièrement active, contribua pendant plusieurs mois au bon fonctionnement des liaisons d’un service de renseignements.”

 

Références: Archives du Bureau “Résistance”;  le Bulletin de l’A.A.S.S.D.N. n°13, p.4; “Le réseau Marco du S.R. Kléber” de E. Robert, mémoire de maîtrise d’histoire, Université Paris I, oct. 1996


DUPLESSIS DE GRÉNÉDAN

Jean, Jules, Marie, César

 

 

Né le 20 novembre 1890  à  Laval (Mayenne) de Jules Duplessis de Grénédan  et de  Nelly Desvallettes Epouse: Marie-Thérèse Du Boÿs Profession: ?<...




Extrait du Bulletin : 40 em anniversaire libération poche Colmar

Présents dans les combats qui ont précédé et permis la libération de la poche de COLMAR (janvier et février 1945) les Services Spéciaux de la Défense Nationale se devaient d’être présents aux cérémonies officielles qui ont marqué de grandiose façon le 40em  anniversaire de cette victoire de la I ère  Armée française et de la 3em  Division U.S.

Notre Président National, entouré de nos camarades du Haut-Rhin sous la conduite de Jean SABATIER activement secondé par VAN de WALLE, a pu accompagner notre Présidente d’Honneur, Madame la Maréchale de LATTRE de TASSIGNY dans les principales manifestations du souvenir organisées à COLMAR et SIGOLSHEIM.

Le 2 février matin ce fut l’hommage au Mémorial du Maréchal de LATTRE, au Monument aux Morts de COLMAR et sur la tombe du général SCHLESSER dont le C.C.4 fut le premier élément libérateur de la Ville. Rencontre émouvante notre Président National après avoir déposé la gerbe de l’AASSDN. put saluer Madame FANZEY , fille de notre ancien Président d’Honneur et le Sous-Lieutenant FANZEY petit-fils du général.

L’après-midi fut consacrée à SIGOLSHEIM.

En présence de détachements militaires français et U.S.A. avec drapeaux et musiques, des gerbes furent déposées à la nécropole par le général GLAVANY, Président national de RHIN et DANUBE, Monsieur LAURAIN, Secrétaire d’État aux Anciens Combattants, Monsieur le Maire de SIGOLSHEIM et par le général américain commandant la 3em Division d’infanterie U.S.A.

Après cette très belle cérémonie suivie religieusement par la foule des anciens combattants de la Ière Armée française et par la population du village, la municipalité de SIGOLSHEIM avait organisé plusieurs manifestations devant le Monument aux Morts de la Commune.

Une chaleureuse réception dans le cadre magnifique de la coopérative vinicole clôturait cette journée dont la haute tenue fait honneur à Monsieur SPAAR, maire de SIGOLSHEIM et à son prédécesseur, notre camarade et ami DIETRICH. Dans les pages qui suivent, nous donnons quelques indications sur ce village martyr que fut SIGOLSHEIM aujourd’hui fleuron de l’activité vinicole du Haut-Rhin.

Le Dimanche 3 février, un admirable office oecuménique eut lieu en présence d’une assistance innombrable, dans la cathédrale de COLMAR , la collégiale Saint-Martin. Madame la Maréchale de LATTRE présidait la cérémonie en compagnie de Monsieur Charles HERNU, ministre de la Défense et de Monsieur GERER, maire de COLMAR.

Après la prise d’armes, place Rapp, ce fut un remarquable défilé d’unités des lère et 5em  D.B., de la 3em D.I.U.S.

En achevant ce bref compte-rendu des deux journées du souvenir auxquelles l’AASSDN s’est associée, on ne saurait trop souligner l’immense mérite de Madame la Maréchale de LATTRE qui, en toutes circonstances, quels que soient l’heure, le lieu, le temps et son état physique, se fait un devoir d’honorer par sa présence toutes les manifestations du souvenir où sont évoquées les heures glorieuses et aussi les sacrifices de la 1ère Armée française et de son chef.

 

 

SIGOLSHEIM

La commune de SIGOLSHEIM a le privilège d’être la gardienne de la Nécropole Nationale où reposent les soldats de la Première Armée française qui ont donné leur vie pour le salut de la Terre d’Alsace et la libération de la Patrie.

Nulle commune n’était plus digne de cet honneur.

 

SIGOLSHEIM fut, pendant l’hiver 1944-1945, le lieu d’un drame qui transforma en quelques semaines ce paisible bourg en monceau de ruines, de décombres et de cadavres. Ce drame atroce se déroula en deux phases la première (du 6 au 28 décembre) fut marquée p…




Extrait du Bulletin : La stratégie défensive de l’allemagne à l’ouest – Seconde guerre (1)

LA LIBÉRATION DE LA FRANCE ET LA DÉFAITE ALLEMANDE DE 1944

Nous publions ci-après des extraits d’une étude réalisée par des historiens allemands en collaboration avec des officiers supérieurs de la Wehrmacht et en utilisant les ressources inédites des archives allemandes.

Ce document dresse un tableau sévère et objectif des conditions dans lesquelles l’Allemagne dut affronter les débarquements à l’Ouest et les problèmes posés par la Résistance française.

Le lecteur sera surpris de constater le prix qu’attachait le ” visionnaire ” Hitler, dès 1942, au maintien de l’occupation allemande en France.

Aux considérations militaires, le Führer ajoutait la contribution primordiale de l’Ouest à l’économie allemande. Notre pays constituait pour le IIIe Reich, de 1941 à 1944 la plus importante source de matières premières, de machines, de produits finis ou semi-finis, d’argent et de main-d’oeuvre.

Les prestations financières réclamées à la France, représentaient 10 % du financement de la guerre allemande… Tels étaient les méfaits de la politique de collaboration.

Dès lors, on reste confondu devant les aveux de faiblesses de la Wehrmacht à la veille d’événements parfaitement perçus et prévus par les autorités allemandes.

L’étude ci-après, non encore publiée en France, du moins à notre connaissance, constitue certes un réquisitoire sans appel contre les insuffisances d’un régime de ” bluff “, mais aussi un document historique dont la principale valeur vient de ses rédacteurs allemands.

Paul PAILLOLE : Les historiens allemands se penchent sur leur passé.

 

LA STRATÉGIE DÉFENSIVE DE L’ALLEMAGNE A L’OUEST

Ses faiblesses – La Résistance française

” Si l’ennemi parvenait à débarquer sur les côtes de l’Europe occidentale occupée, et à créer ainsi un second front, la guerre serait perdue “: telle était la conviction de Hitler. Depuis 1942, les Allemands se préparaient à faire face à ce débarquement, qui leur semblait inévitable ; ils s’y préparaient dans toute la mesure permise par les fluctuations de leurs forces, en personnels et en matériels, et par les déficiences qui caractérisaient le régime national-socialiste en matière de délimitation des responsabilités. Le résultat de tous les efforts de défense fut et resta finalement insuffisant ; même du côté allemand, on ne se faisait guère d’illusion à ce sujet.  

 

Les faiblesses du Commandement allemand

Un premier point faible consistait dans la structure même du commandement. Il n’existait pas de commandement supérieur unifié, ayant autorité sur les trois armes constituant la Wehrmacht. Le Commandant en Chef ” Ouest “, le Maréchal von Rundstedt, avait sous ses ordres le groupe d’armées B (Maréchal Rommel), dont les 7e et 15e armées étaient stationnées en France dans la zone nord, tandis que le Commandant militaire aux Pays-Bas avait sous ses ordres le groupe d’armées G (Général Blaskowitz), dont les 1ere et 19e armées se trouvaient dans l’ouest et le sud de la France. Il faut ajouter à cela le groupe blindé ” Ouest ” (Général Geyr von Schweppenburg) dont les forces mobiles, en tant que réserves de l’OKW, échappaient dans une large mesure à l’autorité de Rundstedt.

C’est aussi sous certaines conditions seulement que l’autorité du Commandant en Chef s’exerçait sur les unités de Waffen-SS, sur les troupes de sécurité des Commandants militaires territoriaux (France et Belgique-France du Nord), sur les divisions du Commandant de l’Armée de réserve, et enfin sur les unités de la Luftwaffe destinées au combat terrestre (divisions de campagne de la Luftwaffe et divisions parachutistes).




Extrait du Bulletin : 50 e Anniversaire de la Libération de la Bretagne – Pierre Le Bouteiller

….« Ce 5 août 1944, ce que nous honorons c‘est à la fois l’homme, le soldat qui, surmontant les épreuves, sut créer en Bretagne un réseau fiable de renseignements et l’organisation de sécurité exemplaire qui entraîna la confiance des alliés dans la souveraineté française retrouvée »… Tel était le sens de l’allocution prononcée par le Colonel P. Paillole à Fleurigné (près de Fougères) après le dépôt par notre Président National d’une gerbe sur la tombe du Colonel Pierre Le Bouteiller ancien Chef du Bureau de Sécurité Militaire clandestin de Rennes, premier B.S.M. territorial mis en œuvre dès le 1er août 1944 quelques jours avant la libération de la capitale bretonne par la 3e Armée U.S. …..

Il évoqua ensuite la libération de la Bretagne et l’action du B.S.M. clandestin de Le Bouteiller.

Nous donnons ci-après l’essentiel des propos du Colonel Paillole

 

« Ce qui frappe dans la libération de la Bretagne après la percée d’Avranches par la 3e Armée U.S. de Patton le 1er août 1944, c’est à la fois sa rapidité (à l’exception des ports) et l’action déterminante de la résistance bretonne.

— Depuis le 5 juin 1944 à l’appel de la B.B.C. aux F.F.L, les sabotages, notamment ferroviaires, se multiplient en Bretagne au point de paralyser la Wehrmacht. Les rapports du 25e Corps d’Armée allemand sont, à cet égard, édifiants.

— Ainsi, sans grande opposition, l’armée américaine investit Rennes le 4 août et pousse jusqu’à Vannes le 5 août.

— C’est ainsi que Patton décide de laisser la suite des opérations de la Bretagne à deux divisions U.S. et quelques 10.000 F.F.I. pour se tourner vers l’est en direction du Mans.

— Il est sûr de la sécurité sur ses arrières. Son G2 (2e Bureau) l’a pleinement rassuré après avoir pris contact avec le B.S.M. précurseur de Rennes par l’intermédiaire de la délégation française de sécurité militaire incorporée dans la 3° Armée U.S. et dirigée par le Colonel Jean Haye, avec Rigaud, Thoraval, Du Couedic et les policiers de la Sûreté aux Armées.

 

L’action sécurisante de ce B.S.M. précurseur s’est pleinement révélée depuis le 1er août 1944. Sous l’impulsion déterminante d’un chef connaissant à fond son métier et la Bretagne, une équipe en fonction depuis le 2e trimestre de 1943 a fait le point de l’occupation allemande.

Elle a identifié ses Services Spéciaux (Abwer – S.D. – Gestapo) et leurs auxiliaires et pris avec les organisations de résistance les contacts indispensables pour coordonner l’action en matière de répression et de sécurité.

 

Les futurs Colonels Moinet, Rohan-Chabot, Lahuec, le Professeur Morice sont les organes moteurs de ce B.S.M clandestin. Les jours qui précèdent l’arrivée des alliés, les archives de la Kommandantur sont saisies, son chef arrêté, une trentaine de patriotes en partance pour les camps nazis sont libérés, des agents de l’ennemi sont mis hors d’état de nuire, les personnalités patriotes appelées à se substituer aux fonctionnaires défaillants ou collaborationnistes sont intronisées.

— En bref, le Service de Sécurité Militaire Français en Bretagne fait face avec autorité et compétence à sa mission. Il répond aux attentes exprimées conjointement à Londres par l’Etat-major du Commandant en Chef Eisenhower et le représentant du Général de Gaulle, le Colonel Paillole, en mai 1944.

 

Le Colonel P. Bouteiller des Haries

Né le 28 novembre 1904 à Laval, Pierre Le Bouteiller est sorti de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1927 : promotion « Maroc et Syrie », la même que celle des Colonels Paillole, Simonneau et Lacheroy, du Général Bézy et de quelques autres officiers résistants, tels les Colonels Robelin et Cano victimes de la barbarie nazie.

Après avoir participé…




Extrait du Bulletin : Pas nous qui le disons

Il nous a paru utile (et édifiant), au point où nous en sommes, de notre Action Nationale et de notre effort en faveur d’une valorisation du travail des Services Spéciaux, de faire appel aux avertissements, aux témoignages ou aux jugements de quelques “témoins” de qualité pris hors de notre Association.

Nous savons bien que, de tous les horizons, des solutions ont été étudiées, préconisées, pour les grands problèmes qui nous préoccupent. Hélas, elles restent dans les cartons, ou alimentent des discussions académiques. Le mal n’est pas nouveau :

“Quel triste Siècle, Madame, et que la disette des talents en tout genre est effrayante. Je ne vois que des livres sur la Guerre, et nous sommes battus partout”
VOLTAIRE (1762) – Lettre à Mme du Châtelet –

“Il est des affaires où l’on perd cent pour cent à les différer. La fermeté l’emporte sur toutes choses” pensait le Cardinal de RICHELIEU.

Quant à PEGUY il donne une autre explication à l’inefficacité de notre Politique “On ne saura jamais ce que la peur de ne pas paraître assez avancés a fait commettre de lâchetés aux Français”.

“Les évènements ne sont que l’écume des choses”
et on ne peut nier que ce qui nous arrive nous ait été suffisamment prédit :
– “Quand les Révolutions auront éteint en Europe le patriotisme, alors, l’heure de la Russie sonnera”
Donoso CORTES (1852)

– “On cassera les reins à l’Angleterre, non pas sur la Tamise, mais sur le YANGTSE, sur le Gange et sur le Nil”. LENINE (1920)

– “Après le soulèvement des pays arabes, nous devons prévoir l’émancipation de l’Afrique blanche et noire pour 1965”
MAO TSE TOUNG (Mars 1953)

NASSER, en Octobre 1954, est en avance sur le mémoire-programme du Maître de la Chine
– “Qu’on apprenne donc, de gré ou de force, que tout pays qui parle arabe est notre pays, et il faut absolument que notre pays se libère …. puissent les dirigeants, grands et petits, du monde occidental, croire à ces vérités avant que ne les emporte la vague destructrice et dévastatrice”.

Le 15 Juillet 1956, Bou HAFA, Membre du FLN, confirme l’emprise soviétique “Le Deuxième Bureau de NASSER est truffé de communistes”

En Afrique Noire aussi on a entendu la voix des “nationalistes”, et “l’Union des Peuples du Cameroun” (U.P.C.) en Mai 1956, révèle par ses mots d’ordre l’étendue du drame :
“L’Organisation des Nations Unies est l’instrument de la Législation de notre lutte”

L’avenir ne nous a pas été prédit dans ses seules grandes lignes.
Nous savons, si nous voulons lire, à quelle sauce nous serons mangés .

“La guerre moderne est une guerre psychologique. Les Armées ne servent qu’à détourner une attaque, ou, le cas échéant, à occuper un territoire déjà psychologiquement conquis”
BOULGANINE
– Thèse de doctorat en Sciences Militaires –

“Sans appui des groupes d’action à l’intérieur des territoires adverses, les forces régulières sont aussi efficaces dans la guerre révolutionnaire qu’un guerrier manchot”
MAO TSE TOUNG

Malgré ces avertissements, après tant d’autres malheureuses et récentes expériences, “l’affaire d’Algérie” se déclanche le 1er Novembre 1954 avec une ampleur déconcertante.
L’effet de surprise est total.

Ecoutons deux témoins de qualité le Gouverneur Général de l’Algérie : Jacques SOUSTELLE, et le Commandant de la Xème Région, le Gén…




Bibliographie : LES GRANDES PUISSANCES DU XXIe SIECLE

 

GAUCHON Pascal , HUISSOUD Jean-Marc

LES GRANDES PUISSANCES DU XXIe SIECLE

: rapport Anteios 2008

PUF 2007

Cette synthèse présente les grandes puissances qui dominent et domineront le XXIe siècle. Chaque pays étudié fait l’objet d’un rappel historique, d’une analyse de ses forces et faiblesses, en particulier sous l’angle économique et d’une étude de ses préoccupations géopolitiques.

Une fiche sur les chiffres essentiels de la puissance étudiée accompagne le texte ainsi qu’une carte qui visualise sa place dans le monde. Issu d’une collaboration entre l’ESC Grenoble et l’Association Anteios qui rassemble des enseignants de classes préparatoires, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui étudient la géopolitique et ceux qui, professionnellement, suivent de près les évolutions du monde contemporain.

 
Table des matières

Avant-propos par Pascal Gauchon et Jean-Marc Huissoud

I — Puissance d’autrefois et puissance d’aujourd’hui : 1 – Idées reçues et faîts têtus. La puissance et ses fondements par Pascal Gauchon 2 – Les derniers seront-ils les premiers ? Les grandes puissances en 1900, 1945 et aujourd’hui par Frédéric Munier 3 – Pétrole et puissance. La nouvelle géopolitique des hydrocarbures par Jean-Marc Huissoud et Hugues Poissonnier

II — La puissance dans tous ses états : 4 – Le vertige de l’hyperpuissance. La puissance américaine par Jacques Voisenet 5 – L’autre puissance. La puissance de l’Union européenne par Thomas Snégaroff 6 – L’Allemagne renoue avec la nation. La puissance allemande par Jean Kogej 7 – Mission et illusions. La puissance française par Thomas Snégaroff 8 – La puissance réinventée. La puissance britannique par Thomas Snégaroff 9 – La revanche de la géographie sur l’idéologie. La puissance russe par Dominique Hamon 10 – De la faiblesse, la force. La puissance japonaise par Pascal Gauchon 11 – A la recherche de la puissance perdue. La puissance chinoise par Cédric Tellenne 12 – De la puissance morale à la puissance tout court. La puissance indienne par Éric-Charles Pielberg

III –– La puissance en devenir : 13 – Entre États-Unis, Russie, Chine et Japon. A l’est de l’Asie, la péninsule coréenne, l’archipel indonésien et le continent australien par Claude Chancel 14 – Vide ou trop plein de puissances ? Proche-Orient et Afrique du Nord, Arabie, Égypte, Iran, Israël, Turquie par Anne-Sophie Letac 15 – L’Afrique noire en mal de champion. L’Afrique noire, le Nigeria et l’Afrique du sud par Sonia Le Gouriellec 16 – L’Amérique latine, le Brésil, l’Argentine et le Mexique par Yves Gervaise

 

 

 




Congrès nationaux : 2011 Paris

19 mai – Ralliement au Cercle National des Armées – Puis messe en l’église Saint Augustin à la mémoire de nos disparus.
20 mai – Ravivage de la Flamme à l’Arc de Triomphe en présence d’Anciens Combattants et de l’Escadrille Paris
 
Congrès : Amphithéatre Colbert de l’Assemblée Nationale – Assemblée Générale Ordinaire – Membres AASSDN, exclusivement
Ouverture officielle du Congrès par le Président national

20 mai – Table ronde animée par M. Arnaud KALIKA ” Intelligence économique,espionnage économique et industriel “

 

avec la participation de :

M. Bernard CARAYON, Député

M. Olivier BUQUEN, Délégué interministériel à l’Intelligence économique

M. l’Amiral Pierre LACOSTE,

M. Alain JUILLET, Président de l’Académie de l’Intelligence économique

Un haut fonctionnaire de la DCRI

 

 

20 mai – Visite guidée de l’Hotel de la Marine pour les conjoints et accompagnants

 
21 mai – Pour terminer, croisière avec déjeuner à bord ( Compagnie des Bateaux-Mouches )
   

 

 

 

 




Hommage à Buchenwald – Suite

 

 




Voir à la TV : La guerre en face

Voir à la TV ( mars 2011 )
 

::

Dossier de Presse du documentaire TV ” La guerre en face ” ( France 2 )

Depuis la fin de la guerre d’Algérie, 250 000 hommes ont servi sur plus de 160 théâtres d’opérations extérieures. Pourtant, qui se souvient du Tchad, du Liban, de Kolwezi ?

Écrit et réalisé par Patrick Barbéris. Coproduit avec : l’ECPAD et L’INA, avec la participation de France Télévisions et Planète. Avec le soutien de la Procirep-Angoa, du CNC, du ministère de la défense et des anciens combattants. Durée : 90’ INEDIT

Ce documentaire a été diffusé sur France 2 dans Infrarouge, le jeudi 3 mars 2011, en deuxième partie de soirée.

Voir sa présentation sur le Site armées.com

Voir le film ( 1H30 ) sur l’INTERNET

http://www.theatrum-belli.com/archive/2011/03/08/la-guerre-en-face-que-sont-nos-soldats-devenus-un-documentai.html

L’AASSDN est étroitement liée à la Communauté des Anciens Combattants. Il ne s’agit pas d’un documentaire sur le renseignement.

 

 

 




Extrait du Bulletin : Lettre Chef I.S. Sir Stewart Menzies

Par le Colonel Paul PAILLOLE

J’ai sorti du profond de mes archives intimes cette lettre du 28 septembre 1946 du Général Sir Stewart Menzies, Chef de l’I.S. (M.I. 6) de 1938 à 1953.  

 

Mon cher Ami,

Excusez-moi je vous en prie, du délai de répondre à votre lettre.

Mais je vous assure que j’étais vraiment touché par vos sentiments. Je suis naturellement très heureux que vous portiez un insigne qui montre le bon travail que nous avons fait ensemble. La liaison entre les deux Services Spéciaux était vraiment parfaite et en conséquence les résultats très très satisfaisants.

Je vous assure que mon espoir sera toujours de vous revoir. Les liens étaient tellement bien basés qu’ils ne peuvent pas être rompus par des questions de services.

J’espère que vous êtes en bonne santé. Moi, j’avoue que je suis un peu fatigué. Mais un de ces jours, j’attends mes vraies vacances !! Avec toutes mes félicitations pour votre décoration, je vous envoie tous mes meilleurs vœux pour votre avenir.

28/09/46 MENZIES

 

Sir Stewart répondait à mes remerciements pour son intervention auprès du roi George VI qui venait de m’octroyer une haute distinction honorifique. On retiendra dans cette lettre la référence au travail avec l’ensemble des services de notre vieille maison: … “La liaison entre les deux Services Spéciaux était vraiment parfaite et en conséquence les résultats très très satisfaisants “.

Après les grandioses manifestations qui ont marqué le Cinquantième Anniversaire des Débarquements et de la Libération de la France, j’ai l’impression en cette fin de 1995, que le Cinquantième Anniversaire de la Victoire s’enfonce dans une indifférence qui annonce l’oubli.

Faute d’avoir lu, vu, entendu des évocations objectives de la part prise par nos Anciens Services dans l’évolution heureuse de ce 2° conflit mondial, déçu par l’épaisseur de ce silence et la persistance de contrevérités, je me suis résolu à faire appel au plus qualifié des chefs alliés des Services Spéciaux pour authentifier ce ” bon travail que nous avons fait ensemble “.

Il sera difficile de nier désormais la réalité de ce combat mené en commun et en secret de 1935 à 1945.

Cette réalité, ce secret, notre professionnalisme nous a imposé longtemps de les protéger, laissant la place aux ambiguïtés et aux supputations fantaisistes ou malveillantes.

C’est ainsi qu’en 1995, radios et télévisions publiques se sont fait les complices de cette désinformation. Sous les titres pompeux des ” Dossiers de l’Histoire ” et racoleur ” des secrets des Services Secrets ” nos oreilles et nos yeux n’ont entendu et vu que galimatias et propos débiles recueillis sans méthode ni compétence par des journalistes plus proches de James Bond que de la vérité.

Je reconnais qu’en prenant la précaution de diffuser ces mauvais ragots aux heures où seuls les insomniaques résistent à la médiocrité, les responsables des chaînes publiques pourront prétendre aux circonstances atténuantes s’ils devaient rendre des comptes. Mais qui donc oserait cette aventure ? Ainsi va le cheminement chaotique de l’Histoire des Services Spéciaux, réservoir sans fond pour la science comme pour l’imaginaire.

Cinquante ans après la tourmente, celle des Services Spéciaux Français n’a pas trouvé de plus juste expression que dans la simplicité de ce message d’amitié du plus puissant de leurs partenaires.