Hommage à Lucien Leluan, un acteur du débarquement allié

Il est émouvant de rendre hommage à une personne que l’on respecte et dont la vie est arrivée à son terme. Cette émotion je l’éprouve toujours lorsqu’il m’est confié le soin d’honorer la mémoire de l’un de nos Anciens.

Aujourd’hui, à Sainte Mère Eglise, un des hauts lieux de l’opération Overlord, je mesure pleinement l’honneur qui m’échoit en ce jour anniversaire du « D.Day », du 6 juin 1944, jour tant espéré et à jamais ancré dans notre histoire, qui vit tomber du ciel dans ses premières heures, ici et dans les terres environnantes, ces valeureux parachutistes de la 82ème Airborne du Général Ridgway, dont je salue les glorieux vétérans ici présents, et ceux de la 101ème Airborne commandée par le Général Taylor, en prélude immédiat du débarquement allié, début de l’implacable bataille de Normandie, début de la bataille de France et de la libération de l’Europe.

Dans cette France occupée depuis 4 ans, des françaises et des français courageux s’étaient levés pour continuer le combat clandestin de la Résistance. Parmi eux, exemple de courage et de patriotisme, Lucien Leluan, né à Valognes, a 20 ans lorsqu’il s’engage en 1942 dans cette Résistance, au sein du réseau O.C.M.-Centurie.

Il recueille dès lors de précieux renseignements sur les chantiers de l‘organisation Todt et, jusqu’à la veille du « Jour J », sur les unités allemandes, sur leurs mouvements, leur armement, leurs réserves de munitions, leurs installations. Dans ces semaines cruciales, il participe aux diverses actions menées dans le Cotentin par son groupe, notamment au sabotage, le 5 juin à Lieu-Saint, de la voie ferrée Paris-Cherbourg et, entre Valognes et Montebourg, à celui des lignes téléphoniques souterraines Saint-Lô-Cherbourg et Paris-Cherbourg.

Le 12 juin il franchit les positions allemandes et rejoint les unités de la 4ème Division d’Infanterie américaine débarquée à Utah Beach afin de les renseigner et de les guider jusque dans leur combat pour la libération de Cherbourg.

Début juillet, le Cotentin libéré, il s’engage avec 3 camarades, dont Emile Chausse, dans une unité relevant du BCRA de Londres et de la Direction Générale des Services Spéciaux ; détaché à l’O.S.S. auprès du 6ème groupe d’armée U.S. avec le grade de sous-lieutenant et sous le nom de Delagarde, il participe ainsi aux autres combats de Normandie et à l’avance alliée.

Au cours de missions périlleuses, il réussit à s’infiltrer dans les lignes allemandes et rapporte des renseignements importants, en particulier le 3 septembre à Verdun. Il sera cité à 2 reprises. Affecté ensuite au commando du 80ème régiment d’infanterie de la 1ére armée française du Général de Lattre de Tassigny, il participe à la campagne des Vosges ainsi qu’au franchissement du Rhin où il est blessé et à l’attaque de Fribourg.

La guerre terminée il est démobilisé et revient en juillet 1945 dans sa Normandie natale.

Unanimement respecté, chef d’une importante entreprise à Valognes qu’il eut le courage de créer et de développer, Lucien Leluan était titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 39-45 avec 3 citations dont 1 à l’ordre de l’armée, de la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, de la Croix du Combattant Volontaire, de la Médaille des Vétérans du front de Normandie, de l’Interallied Distinguished Service Cross américaine et de plusieurs autres décorations.

Chevalier de la Légion d’honneur, il a été promu Officier par décret du 31 décembre 2008. Décédé, hélas, le 9 janvier 2009, il ne put en recevoir solennellement les insignes que nous sommes fiers de remettre aujourd’hui amicalement à Madame Leluan.




Affaire Farewell : l’espion de la DST au coeur de la guerre froide

Le propre des histoires d’espionnage est souvent d’être racontée par ceux qui en savent le moins. Les archives des services qui traitent ces affaires en professionnels, ne s’ouvrent jamais tout à fait et ne laissent entrevoir que ce qui est possible ou utile. Ainsi, jusqu’à maintenant, l’Histoire de la Deuxième Guerre Mondiale, pour sa partie française, a été étudiée sans tenir compte des archives (qui viennent de s’ouvrir) des services secrets français qui ont pourtant joué un grand rôle en particulier dans les opérations de déception préparant aux différents débarquements, ou dans la Libération du Pays.

La guerre de l’ombre que ce sont livrés les officiers de renseignement des deux blocs durant la guerre froide fait partie plus ou moins importante , certes, mais partie intégrale de l’histoire de cette période. Dans cette guerre, l’histoire des “taupes” recrutées par les deux camps au cœur des dispositifs adverses tient une place essentielle qui ne sera sans doute jamais connue dans tous ses détails.

Il convient d’ailleurs maintenant de rétablir un certain équilibre. La force de la propagande soviétique relayée par les “idiots utiles” et les partisans idéologiques faisaient de tous les “occidentaux” recrutés par le KGB, le GRU ou par les réseaux émanant du Komintern des héros positifs, puisque ayant choisi de servir le “camp de la Paix”; ainsi en a-t-il été des 5 de Cambridge (à vérifier ?), de l’Orchestre Rouge ou du Réseau Sorge .

Les membres des Services Soviétiques et assimilés qui choisissaient de travailler avec des Services Occidentaux étaient qualifiés, eux, de traîtres, souvent alcooliques, corrompus par l’argent capitaliste, etc. Qu’on se souvienne de l’affaire Kravtchenko ( J’ai choisi la liberté) , du sort réservé au général du GRU Krivitsky, etc.

Et pourtant, ces officiers de renseignement de l’Est qui ont choisi l’Occident, ont joué un grand rôle dans l’histoire du rapport des forces entre les deux blocs, en faveur de la Liberté, de notre Liberté… Les conditions de manipulation de ces “héros” par les services occidentaux qui les avaient abordés , recrutés, parfois formés, méritent certes de l’intérêt. C’est souvent la partie de l’histoire la plus spectaculaire, celle que l’on présente au public , toujours avide de films d’espionnage et de suspens.

Cette partie est importante du point de vue du contre espionnage, de la fiabilité de la source et donc des renseignements fournis; l’intoxication des adversaires est une arme à part entière. Mais le plus important semble être l’aspect global de l’affaire: quelle est la situation internationale au moment où l’affaire se déroule? Comment vont être utilisés les renseignements obtenus ? Quelle est la situation après, ou quels sont les effets obtenus?

Ainsi de Penkovsky, au moment de la crise de Cuba, et de bien d’autres que l’Occident ne saura jamais assez remercier. Ainsi en particulier de Farewell, dont on a d’autant plus tendance à négliger l’importance qu’il a coopéré avec un service français, la DST; de plus, ceux qui ont écrit sur lui étaient ou mal informés (normal dans ce genre d’investigation) ou mal intentionnés ( normal dans ce genre de guerre de l’information).

On connaît Farewell. De son vrai nom Vladimir Ippolitovitch Vetrov, ingénieur en chef de l’armement (un grade équivalent à celui de colonel); il a été en poste à Paris, où il se montre actif, recrutant des sources et les manipulant le soir ou le week-end en forêt de Fontainebleau; il lui est arrivé une mésaventure qui ne semble pas avoir été connue de sa hiérarchie: il a un accident de voiture, alors qu’il a un peu trop bu; c’est son ami/objectif, cadre de Thomson qui, appelé à l’aide, va faire réparer la voiture et lui permettre de rentrer sans problème; d’où une amitié réelle .

Le service français va tenter une première approche; sans succès. Puis c’est un poste au Canada, d’où il est rappelé avant la fin de son séjour: une indélicatesse connue de ses chefs lui aurait valu ce rappel, et sans doute la jalousie de quelque pistonné de son service qui pense que le meilleur moyen de prendre ce poste convoité est d’en faire chasser l’occupant; c’est une manœuvre habituelle , sans doute dans tous les services du monde.

Rentré à Moscou, il est affecté à la direction T (renseignement scientifique et technique) de la Première direction générale (PDG) du KGB. Il prépare les dossiers les plus pointus pour les présenter devant les plus hautes autorités afin d’obtenir leur aval pour le déclenchement des opérations de recherche par les postes KGB ou GRU à l’étranger.

A priori , il s’agit d’un poste de confiance, et, dans le système soviétique, le détenteur d’un tel poste n’a plus aucune chance de repartir à l’étranger, ou même de côtoyer des étrangers.

Parce que c’est un bon professionnel, il a constaté les lacunes et les vices du système soviétique; il souhaite améliorer la qualité de son travail et écrit un rapport sur les modifications qui, selon lui, doivent être apportées au système. Ces chefs n’y prêteront pas attention , d’où une certaine frustration.

 

C’est un bon vivant, qui aime rencontrer ses amis et faire la fête avec eux. Il adore son fils, sa fierté; il aime son pays, comme sans doute seul les Russes peuvent le faire, et cet amour est devenu charnel depuis qu’il a acheté une isba et un lopin de terre. Il admire sa femme, mais là c’est son problème; démon de la cinquantaine ou lassitude, chacun donne des coups de canif au contrat initial; et lui a “dans la peau” une de ses collègues, voisine de bureau.

Il pourrait vivre heureux … Mais rien n’est simple. A-t-il une tendance à boire, comme le laisse penser les commentaires inspirés après coup par les autorités soviétiques; sans doute comme tous les Russes de cette époque, pas plus.

Mais surtout, comme beaucoup de soviétiques ayant vécu à l’étranger, il a une tendance à la schizophrénie, phénomène étudié par exemple dans le livre “Les hommes doubles” de Dymov ; en Occident, il a vu le niveau de vie, il a apprécié la liberté des conversations grappillées de ci de-là avec des Français; et ici, chez lui à Moscou, avec ses collègues, il est obligé de jouer celui qui n’a rien vu, de dire le contraire de ce qu’il pense profondément. Et la situation internationale en ces années 80 lui donne à penser.

 

C’est la fin de la crise des SS 20, ces missiles dont la précision et la mobilité (qualités dues à l’apport de l’espionnage technologique) allait donner la supériorité stratégique au Camp de la Paix; “Échec et mat” pensait-on au Kremlin.

Mais cela ne s’est pas passé comme prévu: les Occidentaux, États-unis en tête ont répliqué par le déploiement des Pershings et par celui des missiles de croisière.

Il y a eu des cas de mutinerie sur des navires de la Flotte; il y a l’Afghanistan , la Pologne et ce diable de Pape Polonais qui dit: “N’ayez pas peur”.

Là où il est, il ressent parfaitement l’ambiance de guerre qui envahit la population mais surtout la classe dirigeante; il sait que la doctrine soviétique envisage l’emploi normal de l’arme atomique. Il connaît la capacité de riposte occidentale. Il comprend, par les papiers qu’il traite, que la nomenklatura essaye de reprendre l’avantage; des joueurs d’échec… Bien sûr, ses doutes et ses angoisses , il ne peut les partager avec personne;

Bien sûr, pour le journaliste russe Sergueï Kostine, ” rien dans le comportement de Vetrov ne permet de le considérer comme un combattant de l’ombre contre le système communiste ou un précurseur de la perestroïka. Cette supposition, qui se présente comme une certitude dans les publications françaises, a fait rire tous ceux qui ont connu Vetrov ” (1).

 

En 1981, il offre ses services à la DST, franchit l’étape la plus difficile rencontrée par tous les candidats à la défection: éviter de se faire repérer par le contre espionnage soviétique qui peut posséder des agents au sein des services occidentaux, et trouver rapidement le bon canal pour trouver la liaison et l’oreille du service auquel il va proposer sa collaboration.

Alors il va continuer à faire rire tous ceux qui l’ont connu; il va augmenter son côté pochard, et beaucoup viendront “boire avec lui” les innombrables bouteilles que lui procurera son traitant.

Pour lui, il est impératif d’apporter aux pays occidentaux la preuve que leur insouciance sécuritaire permet à l’URSS de piller leurs laboratoires en lui donnant ainsi de forger les armes qui doivent lui donner l’avantage.

Sa haine du système, ses diverses frustrations, son passé lui donnent la possibilité de passer à l’action, de trouver des amis avec qui il peut parler “po doucham” (à cœur ouvert) comme disent les Russes.

C’est un professionnel, il sait comment travaillent ceux qui sont chargés de protéger la sécurité et les secrets soviétiques; il convaincra ses traitants de lui faire confiance; mais il reste lucide: le pire peut arriver: pour lui, la balle dans la nuque; pour ses traitants successifs, ce devrait être l’accident de circulation, l’écrasement par un poids lourd, par un métro. Message qui serait compris par le service intéressé.

Tout cela , approche, semble-t-il, de la vérité.

Dans de telles affaires , bien malin qui peut sonder les reins et les cœurs. Les spécialistes de la DST se posent plus de questions qu’il n’y a de réponses; le doute envahira souvent la réflexion de ses responsables. Mais les documents arrivent, en masse. S’il y a machination, où en est l’intérêt, l’objectif ?

Au cours de l’année suivante, il fournira près de 4.000 documents de toute première importance sur la collecte et l’analyse scientifique et technique par le KGB. 70 % des informations de Farewell concernent les États-unis, parce que c’est ce pays qui a le meilleur potentiel technologique, mais tous les pays occidentaux sont concernés.

Grâce aux milliers de documents fournis par Farewell, ce n’est pas tant l’ampleur du pillage scientifique et technologique soviétique que les gouvernements occidentaux découvrent, que sa planification et son organisation systématiques par la VPK, la Commission de l’industrie militaire. Une collecte faite à la demande : les divers secteurs militaires et industriels faisaient connaître chaque année leurs insuffisances et leurs retards.

À charge pour les agents des services secrets soviétiques infiltrés (2) dans le monde entier de leur fournir les informations technologiques qui leur manquaient. Les économies ainsi réalisées sont méthodiquement chiffrées: 6,5 milliards de francs entre 1976 et 1980. Les bilans de la VPK montrent qu’entre 1979 et 1981, de nombreux systèmes d’armes soviétiques ont bénéficié chaque année de la technologie occidentale.

Vetrov ignore par contre l’identité des agents occidentaux au service des Soviétiques et ne peut qu’aider à en définir les caractéristiques. …

Il fournira par contre l’identité de 222 officiers du KGB de la ligne X sous couverture diplomatique dans l’ensemble des pays du bloc de l’Ouest et 70 agents clandestins de la Direction T.

Ce chiffre a d’ailleurs étonné certains professionnels qui n’ignorent pas le cloisonnement efficace existant entre les différents départements du KGB, mais qui n’ont pas compris qu’au poste où il se trouvait, il n’y avait plus ce cloisonnement, que les documents “Soverchenno sekret” quittaient les coffres forts où ils étaient conservés, pour transiter pendant quelques jours par le bureau de Vetrov qui en faisait profiter son traitant, avant de retourner dans l’espace cloisonné sécurisant.

 

Mais son apport à la cause du monde libre, et cela on le sait moins, n’a pas consisté qu’en informations d’ordre purement technologique.

En professionnel, il n’aimait pas être orienté sur des sujets qu’il ne dominait pas parfaitement; mais les réponses qu’il apportait dans divers domaines avaient une certaine valeur: l’évolution de la situation en Pologne, des évaluations sur l’implication soviétique dans l’attentat contre le Pape (Gromyko affirmant aux représentants des pays du Pacte que ce problème allait être réglé), etc.

C’est en témoin qu’il a pu raconter la réunion qui a eu lieu à Kaliningrad, en présence de Brejnev, qui tirait les conclusions du lancement de la première navette américaine, avec la participation du fin du fin du complexe militaro- industriel.; le directeur de la séance avait demandé à chacun de répondre en disant la vérité, pour une fois…

A la première question sur le danger représenté par la navette pour la sécurité du pays, la réponse avait été que cette nouvelle menace pouvait être mortelle. A la seconde question sur la capacité du complexe à y faire face, la réponse avait été positive, “mais en arrêtant tous les autres programmes…”.

La conclusion avait été qu’il fallait tout faire pour freiner au maximum l’effort technologique et militaire américain. Comment ? par des offensives de Paix, de désarmement… Cela annonçait la suite.

 

Mais brusquement, après février 1982, Farewell ne se présente plus aux rendez-vous fixés.

Non que son double jeu ait été découvert par le KGB, mais, comme le découvrira la DST à l’automne seulement (et cela grâce aux Américains), il a été arrêté pour crime de droit commun !

Selon la version officielle, il a tenté de tuer sa maîtresse, qui exerçait sur lui un chantage depuis qu’elle avait trouvé dans son veston des documents dérobés au sein de la centrale soviétique.

Surpris par un milicien, il l’aurait abattu à l’aide d’un couteau de chasse… Sur ce point, courent bien d’autres variantes, invérifiables (la vérité est sans doute dans le dossier de l’enquête du KGB- mais d’après les informations qui en ont filtré (Livre de Kostine d’après un résumé de l’enquête), on comprend que Vetrov, comme tous les prévenus du monde, va balader les enquêteurs, essayer de gagner du temps, de protéger ses traitants auxquels le lie une véritable amitié, peut-être de sauver sa peau).

Jugé et condamné à 12 ans d’emprisonnement, il quitte la prison de Lefortovo pour Irkoutsk, en Sibérie. Sa trahison n’aurait été découverte par le KGB qu’un an plus tard, en avril 1983, après l’expulsion par la France de 47 ” diplomates ” russes choisis parmi les agents de Moscou dénoncés par Vetrov. Selon la coutume, il aurait reçu une balle dans la nuque, dans les couloirs de la prison. Ici aussi, il y a plusieurs variantes.

 

Comment cette affaire a-t-elle été vécue par les différentes parties?

En France :

Il est indéniable que cette affaire a permis au Président Mitterand, informé depuis sa nomination à l’Élysée du travail de cette taupe au profit de son pays, de marquer un point vis à vis du Président Reagan, lors du sommet d’Ottawa (17-20 juillet). Était ainsi annulé le froid engendré dans les relations entre les deux pays créé par l’entrée de ministres communistes au gouvernement.

Plus tard, on ne sait trop sous quelle influence, certains conseillers du Président auraient commencés à voir dans cette affaire (ou au moins dans l’insistance du patron de la DST à obtenir de nouvelles expulsions sans doute justifiées , mais peu politiques) une machination américaine visant à l’intoxiquer…

On a reproché à la DST d’avoir exagéré l’importance de la manipulation, pour justifier son existence, sérieusement remise en question après mai 1981. La DGSE ne fut mise au courant de l’affaire qu’en 1983 ou 1984; dans ce service certains, sans en rien savoir, n’ont voulu y voir qu’une opération de pénétration des soviétiques.

En tous cas, la DST a dévoilé une partie des agents soviétiques impliqués et a neutralisé le dispositif de recherche de l’URSS. Il en a été ainsi dans les autres pays d’Europe.

Quelle manœuvre d’intoxication, quel grand objectif supérieur auraient pu pousser l’URSS à sacrifier ainsi ses réseaux ?

 

Les Etats-Unis :

Mais c’est indéniablement le Président Reagan qui va utiliser au mieux cette affaire. Il ne va plus jouer aux échecs, mais impose une partie de poker.

Bien sûr des agents seront arrêtés. Mais il va comprendre que tout cela lui fournit l’information permettant d’asphyxier l’URSS, de la mettre KO debout en la lançant dans une course technologique à l’armement , qu’elle ne pourra pas suivre – ce sera la première version de la Guerre des étoiles, le grand bluff qui a réussi, allant jusqu’à fausser les essais d’interception de missiles pour affoler l’adversaire.

Ce sera toute une grande manip, réussie, tendant à lancer la recherche technologique soviétique sur de fausses pistes…Mais cela dépasse le cadre de notre étude.

Il y a eu des doutes aussi: le dossier Farewell contraignait les Américains à changer les codes de guidage de leurs missiles de croisière que les Soviétiques avaient percés à jour . Ce qui , bien sûr a pu être interprété comme l’un des objectifs de la “manipulation d’intoxication ” qu’auraient pu mener les Soviétiques.

Que penser des nombreuses critiques de l’affaire, mettant en cause la main mise américaine, etc.
Que penser des pages de Gilles Ménage consacrée à cette affaire? Des personnalités proches du pouvoir ont-elles pu réellement se couper ainsi des réalités et du bon sens.

Non, les Américains n’ont pas été impliqués dans la manipulation à Moscou; cela aurait été à l’encontre de la simplicité voulue dans celle-ci.
Oui, ils ont fourni la technologie de l’appareil photo; oui, au début, ils étaient seuls à pouvoir développer; mais le problème a été vite réglé.
Oui encore, une majorité de renseignements concernait les États-unis; on a vu comment la majorité des objectifs soviétiques étaient américains.

A priori, non, ils n’ont pas manigancé cette intoxication en fournissant par un (faux?) colonel du KGB , à Moscou, de fausses informations, de faux documents portant la vraie signature de Brejnev à un amateur français.

Faut-il ajouter que c’est dès cette époque que les Soviétiques recrutaient au sein de la CIA et du FBI des agents efficaces qui ont entre autres permis l’arrestation et l’exécution d’une dizaine d’agents recrutés par les Américains à Moscou.

 

En URSS :

Il est normal que les responsables du KGB aient voulu expliquer le succès de l’entreprise ou de la traîtrise de Vetrov par l’aide considérable apportée par les Américains à Moscou même; ils ne pouvaient comparer cela qu’aux gros dispositifs qu’ils mettaient en place par exemple à Paris pour couvrir des contacts importants et balader toutes les forces de la DST.

Il est normal qu’ils aient voulu salir sa mémoire. Il est quasi réglementaire qu’il ait été abattu d’une balle dans la tête; c’était la tradition et cela devait servir d’exemple aux éventuels candidats.

Mais on peut affirmer que Vetrov a amené la direction soviétique sur la voie de la perestroïka, à la chute du Mur de Berlin , à la fin de la guerre froide…

Il y a eu un effet Farewell, au sein même des services soviétiques et post soviétiques.

Cette affaire aurait eu un retentissement psychologique considérable sur les membres du KGB. Cela n’a bien sûr pas été un élément fondamental de la Perestroïka, mais elle a révélé le malaise profond et les contradictions qui ont provoqué l’implosion du système.

Cette affaire, et la façon dont Vetrov a fait face aux interrogatoires, a eu un effet corrosif sur la façade du KGB.

Des officiers ont admiré en secret son courage et sa détermination à lutter contre le népotisme.

En 1988, le mécontentement a commencé à se manifester ouvertement, avec un premier incident lors de l’ouverture de la réunion qui devait élire le Bureau du 1er Directorat.

Trois brillants officiers traitants ont contesté la présence sur l’estrade, à côté du général Bobkov, alors vice-président du service, d’un ” pistonné “, ancien du directorat, où il n’avait jamais brillé ni par sa compétence, ni par son efficacité.

Prise au dépourvu, la direction n’avait pu que battre en retraite.

La brèche ainsi ouverte n’a cessé de s’élargir tandis que le régime se délitait, pour aboutir l’année suivante à la signature, par plus de 200 officiers du KGB de Sverdlovsk, d’une lettre ouverte à leur direction.

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Alors, l’affaire Farewell a-t-elle été l’une des plus grandes affaires d’espionnage du XXe siècle, comme l’aurait affirmé le Président Reagan; a-t-elle été une grange manipulation, menée par les Soviétiques, les Américains ?

Un jour, on saura, et on s’étonnera de la simplicité de toute cette affaire très humaine: bon sens, patriotisme, amitié. Et il faudra rendre hommage à Vladimir Ippolitovitch Vetrov du rôle qu’il a accepté de jouer, quelques soient ses véritables motivations, et qui a contribué à l’évolution du monde.

 

(1) Sergeï Kostine: ” Bonjour Farewell. La vérité sur la taupe française du KGB, Paris, Laffont, 1997 “, p. 104.

(2) Le GKNT (Comité d’État pour la science et la technique), l’Académie des sciences et le ministère du Commerce extérieur participent au recueil du renseignement et fournissent les couvertures




Bibliographie sur l’affaire Richard Sorge

( parutions dans les années 1950 )

Ai wo subete Ningen Zoruge. (H. Ishii, Masu Shobo, Tokyo, 1951).

La conspiration de Shanghaï. (Ch. Willoughby, Plon, 1953).

Docteur Sorge, l’espion de Tokyo. (H.O. Meissner, Presses de la Cité, Paris, 1954).

( parutions dans les années 1960 )

Sorge, l’espion du siècle. (H. Kirst, J’ai Lu, 1960).

Gendai-shi Shiryo, Zoruge Jiken. (T. Obi, Tokyo, 1962).

An Instance of Treason. (C. Johnson, Stanford University Press, Stanford, 1964).

L’affaire Richard Sorge. (S. Boudkevitch, La Vie Internationale, 1965).

Camarade Sorge. (N. Chatel et A. Guérin, Julliard, Paris, 1965).

Sorge obarjestajac Stoljica. (M. Maric, Epoha, Zagreb 1965).

Tovarishch Zorge. (I.A. Dementyeva, Sovetskaya Rossiya, Moscow, 1965).

Le cas Sorge. (F. Deakin et G.R. Storry, Laffont, Paris, 1967).

Le vrai Sorge. (S. Goliakov et V. Poniozovsky, Fayard, Paris, 1967).

Sorgefunkt aus Tokyo. (J. Mader & H. Pehnert, Deutscher Militärverlag, Berlin 1968).

( parutions dans les années 1970 )

Richard Zorge. (M.V. Kolesnikova, Molodeja gvardija, Moscou, 1971).

Il était 9 espions. (F. Maclean, Tallandier, Paris, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

L’espion qui sauva Moscou. (R. Guillain, Seuil, Paris, 1981).

Dr. Sorge Reports. (J. Mader, Military Publications, East Belin, 1984).

Le réseau Sorge. (G. Prange, Pygmalion, Paris, 1987).

The Case of Richard Sorge. (J. Mendelsohn, Garland, New York, 1987).

( parution dans les années 1990 )

Stalin’s spy : Richard Sorge. (R. Whymant, Tauris, London 1996).

( parution dans les années 2000 )

Richard Sorge. (P. Copernik, Acropole, 2000).




Bibliographie sur l’affaire Colonel Redl

( parution dans les années 1950 )

Les services secrets démasqués. (T. Busch, La Paix, Paris, 1954).

( parution dans les années 1960 )

Suicide sur commande. (R. Asprey, Fayard, Paris, 1966).

( parutions dans les années 1970 )

Aventuriers de l’histoire. Les espions. (R. Gheysens, Elsevier, Bruxelles, 1973).

Il était 9 espions. (F. Maclean, Tallandier, Paris, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

Der Fall Redl, mit unveröffenlichten Geheimdoukenten zur folgenschwersten Spionage. (G. Markus, Amalthea Verlag, Vienna, 1984).

( parutions dans les années 1990 )

Comment j’ai appris que Redl était un espion. (E.E. Kisch, Cent Pages, Paris, 1990).

La chute du colonel Redl. (E.E. Kisch, Desjonquères, Paris, 1992).




Bibliographie sur l’affaire Jean-Moulin

( parutions dans les années 1940 )

Souvenirs. (Passy, Solar, Paris, 1947).

Peut-on dire la vérité sur la Résistance? (Carte, Le Chêne, Paris, 1947).

( parutions dans les années 1950 )

Plaidoyer pour René Hardy. (M. Garçon, Fayard, Paris, 1950).

Missions secrètes en France. (Passy, Plon, Paris, 1951).

Quatre dans l’ombre. (E. Piquet-Wicks, Air du Temps, Paris, 1957).

( parutions dans les années 1960 )

Jean Moulin l’unificateur. (H. Michel, Hachette, Paris, 1960).

Lyon capitale 1940-1944. (H. Amoretti, France-Empire, Paris, 1964).

Jean Moulin. (L. Moulin, Presses de la Cité, Paris, 1969).

( parutions dans les années 1970 )

Le temps des passions. (F.L. Closon, Presses de la Cité, Paris, 1974).

J’étais la femme de Jean Moulin. (M. Storck-Cerruty, Horvath, Roanne, 1976).

Histoire de la Résistance en France. (H. Noguères, Laffont, Paris, 1976).

L’énigme Jean Moulin. (H. Frenay, Laffont, Paris, 1977).

De Gaulle et le Conseil national de la Résistance. (J. Debü-Bridel, France-Empire, Paris, 1978).

Les Neuf sages de la Résistance. (D. de Bellescize, Plon, Paris, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

Jean Moulin, une vie. (H. Calef, Plon, Paris, 1980).

Jean Moulin et le Conseil national de la Résistance. (D. Cordier, CNRS, Paris, 1983).

Ils partirent dans l’ivresse. (L. Aubrac, Seuil, Paris, 1984).

Derniers mots. (R. Hardy, Fayard, Paris, 1984).

Procès d’après-guerre. (J.-M. Théolleyre, La Découverte, Paris, 1985).

Jean Moulin, l’inconnu du Panthéon. (D. Cordier, Lattès, Paris, 1989).

( parutions dans les années 1990 )

L’affaire Jean Moulin. La contre-enquête. (Ch. Benfredj, Albin Michel, Paris, 1990).

La mort d’un inconnu. (B. Friang, Crémille, Genève, 1990).

Le grand recrutement. (Th. Wolton, Grasset, Paris, 1993).

Le Trait empoisonné. Réflexions sur l’affaire Jean Moulin. (P. Vidal-Naquet, La Découverte, Paris, 1993).

Jean Moulin, mon ami. (P. Meunier, L’Armançon, Paris, 1993).

Lyon 1940-44. (G. Chauvy, Payot, Paris, 1993).

Jean Moulin et la Résistance. (Collectif, CNRS, Paris, 1994).

Le général Delestraint, premier chef de l’Armée secrète. (Fr.-Y. Guillin, Plon, Paris, 1995).

Fallait-il laisser mourir Jean Moulin? (M. Cuny et F. Petitdemange, Lyon, 1995).

La France Libre. (J-L Crémieux-Brilhac, Gallimard, Paris, 1996).

Aubrac, les faits, la calomnie. (F. Delpha, Le Temps des cerises, Paris, 1997).

Aubrac, Lyon 1943. (G. Chauvy, Albin Michel, Paris, 1997).

Vies et morts de Jean Moulin. (P. Péan, Fayard, Paris, 1998).

Les secrets de l’affaire Jean Moulin. (J. Baynac, Seuil, Paris, 1998).

La diabolique de Caluire. (P. Péan, Fayard , Paris, 1999).

Le guet-apens de Caluire. (P. Dreyfus, Stock, Paris, 1999).

Jean Moulin, la République des catacombes. (D. Cordier, Gallimard, Paris, 1999).

Jean Moulin 1899-1943. (Collectif, Paris musées, Paris, 1999).

( parutions dans les années 2000 )

Jean Moulin face à l’histoire. (J-P. Azéma, Flammarion, Paris, 2000).

The Death of Jean Moulin. Biography of a Ghost. (P. Marnham, John Murray, London, 2000).

Action de Jean Moulin à Nice et dans les Alpes-Maritimes, 1941-1943. (Documents Témoignages Recherches, n° 3, Musée de la Résistance, Nice, septembre 2000).

Jean Moulin, dit Romanin, artiste, résistant, marchand de tableaux. (A. Paire, Actes Sud, 2000).

Jean Moulin et son temps. (J. Sagnes, Presses Universitaires de Perpignan, Perpignan, 2000).

Nous étions faits pour être libres. (C. Bouchinet-Serreulles, Grasset, Paris, 2001).

Jean Moulin, le plus célèbre des Héraultais. (Collectif, Montpellier, 2001).

Jean Moulin, 1899-1943. The French Resistance and the Republic. (A. Clinton, Palgrave, New York, 2002).

Dessins et aquarelles de Jean Moulin. (J. Lugand, Editions de Paris, Paris, 2005).

A vingt ans avec Jean Moulin. (J.-L. Théobald, Cêtre, 2005).

Présumé Jean Moulin. (J. Baynac, Grasset, Paris, 2007).




Bibliographie sur l’affaire Mata-Hari

( parution dans les années 1890 )

Malaiopolynesiche Forschungen… (R. Brandstetter, Eisenring, Luzern, 1898).

( parutions dans les années 1920 )

Les espionnes à Paris 1914-1918. (E. Massard, Albin Michel, Paris, 1922).

Portrait graphologique de Mata-Hari. (E. de Rougemont, Paris, 1923).

L’éternelle question Mata-Hari. (C. Pitollet, sans lieu, 1925).

Souvenirs d’un médecin des prisons de Paris. (L. Bizard, Grasset, Paris, 1925).

Le mystère de la vie et de la mort de Mata-Hari. (E. Gomez Carillo, Fasquelle, Paris, 1926).

Mata-Hari. La princesse de l’Aurore a-t-elle été fusillée innocente? (H. Grey, Patria, Anvers, 1927).

Le Pavillon des fantômes. (G. Astruc, Grasset, Paris, 1929).

( parutions dans les années 1930 )

La vraie Mata-Hari. (Ch.S. Heymans, Prométhée, 1930).

Mata-Hari, courtesan and spy. (Th. Coulson, Harper Brothers, 1930).

Mata-Hari, danseuse, courtisane et espionne. (P. Menard, sans lieu, 1932).

Les chasseurs d’espions. Comment j’ai fait arrêter Mata-Hari. (G.Ladoux, Le Masque, Paris, 1932).

Les Grands Espions. (H.R. Berndorff, Montaigne, Paris, 1932).

Mata-Hari. (A. Bernède, Tallandier, Paris, 1932).

La dernière aventure de Mata-Hari. (Labor, Bruxelles, 1932).

Les énigmes de la guerre. (P. Allard, Portiques, Paris, 1933).

Dans l’air et dans la boue. (J. Violan, Librairie des Champs Elysées, Paris, 1933).

Die Schöne Simi Simon, die Mata-Hari der syrischen Front, nach amtlichen Aufzeichnungen über die jüdisch Spionage… (C. Rifat Bey, Bodung-Verlag, Erfurt, 1934).

La guerre des espions. (P. Allard, Flammarion, Paris, 1935).

L’aveu définitif de l’Allemagne sur Mata-Hari. (Ch.S. Heymans, L’Etoile, Paris, 1936).

Lady Doctor, Woman Spy. (B. Newman, Hutchinson, 1937).

( parutions dans les années 1950 )

Les plus grandes espionnes du siècle. (K. Singer, Gallimard, Paris, 1952).

Souvenirs. (P. Boucheron, Albin Michel, Paris, 1953).

Mata-Hari. (E. Locard, La Flamme d’or, Lyon, 1954).

Inquest on Mata-Hari. (B. Newman, Robert Hale, London, 1956).

Un drame d’espionnage en 1917. (P. Guimard, in « Du premier Jazz au dernier Tzar » de G. Guilleminault, Paris, 1959).

Mata-Hari, espionne et danseuse nue. (M. Saint-Servan, Gallimard, Paris, 1959).

( parutions dans les années 1960 )

Souvenirs indiscrets. (N. Barney, Flammarion, Paris, 1960).

Mata-Hari ou la danse macabre. (S. Waagenaar, Fayard, Paris, 1965).

Mata-Hari. Pavane pour une espionne. (R. Masson, Presses de la Cité, Paris, 1965).

Mata-Hari, le roman d’une espionne. (K. Singer, Marabout, Verviers, 1965).

Mata-Hari, la vraie. (R. de Isabens, France-Empire, Paris, 1965).

Les Grandes Enigmes de la Grande Guerre. (E. Bergheaud, Saint-Clair, 1966).

Dossiers secrets de l’histoire. (A. Decaux, Perrin, Paris, 1966).

( parutions dans les années 1970 )

Mata-Hari. Mademoiselle Docteur. (P. Gourdeaux, Minerva, Genève, 1970 ; J’ai lu, Paris, 1970).

Mata-Hari. (R. Millar, Heron Books, Genève, 1970).

Mata-Hari. (G. de Bellet, Collection la Vie amoureuse, Paris, 1970).

Le Immortali. (X, Mondadori, Milano, 1970).

Mata-Hari, ou la romance interrompue. (F. Lacassin, Magazine littéraire, n° 43, 1970).

L’ennemie de Mata-Hari. (M. Leblanc, France-Empire, Paris, 1974).

Mata-Hari. (D. Hemmert, Rombaldi, Paris, 1974).

Mata-Hari. (R. Sorgi, Atlanta, 1975).

Mes cahiers bleus. (L. de Pougy, Plon, Paris, 1977).

Eye of dawn. (E. Ostrovsky, Prior, London, 1978).

Il était 9 espions. (F. Maclean, Tallandier, Paris, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

Paris, c’était hier. (J. Flanner, Mazarine, Paris, 1981).

Mata-Hari. (F. Kupferman, Complexe, Paris, 1982).

Mata-Hari, the True Story. (R.W. Howe, Dodd Mead, New York, 1986).

The Spy who Never Was. (J. Keay, Michael Joseph, London, 1987).

( parutions dans les années 1990 )

The Fatal Lover. Mata Hari and the Myth of Women in Espionage. (J. Wheelwright, Collins & Brown, London, 1992).

L’affaire Mata-Hari. (L. Schirman, Tallandier, Paris, 1994).

Mata-Hari. (A. Bragance, Belfond, Paris, 1995).

L’affaire Mata-Hari. (L. Dumarcet, De Vecchi, Paris, 1999).

( parutions dans les années 2000 )

Mata-Hari, la sacrifiée. (J-M. Loubier, Acropole, Paris, 2000).

L’affaire Mata-Hari, autopsie d’une machination. (L. Schirmann, Italiques, Paris, 2001).

Mata-Hari, dossier secret du Conseil de guerre. (Sous la direction de J.-P. Turberue, Italiques, Paris, 2001).

The Red Dancer. The Life and Times of Mata-Hari. (R. Skinner, Ecco, 2003).

Mata-Hari, sa véritable histoire. (Ph. Colas, Plon, Paris, 2003).

Female Intelligence. Women in the First World War. (T.M.Proctor, New York University Press, 2003).

Les amants de Mata-Hari. (A. Vialatte, Le Dilettante, Paris, 2005).

Mata-Hari. (F. Diaz-Plaja, 2005).

The Diary of Mata-Hari. (Mata Hari, The New Traveller’s Companion, Olympiapress, 2005).

Mata-Hari. Songes et mensonges. (F. Kupferman, Complexe, Bruxelles, 2005).

Mata-Hari. (L.C. Buraya, Edimat Libros, 2006).




Bibliographie sur l’affaire Markovic

( parutions dans les années 1970 )

Exécution d’un homme politique. (Ph. Alexandre, Grasset, Paris, 1973).

Dossier B…comme barbouzes. (P. Chairoff, Alain Moreau, Paris, 1975).

La vérité sur l’affaire Marcovitch. (C. Clément, Lanore, 1976).

La conjuration. (F. Marcantoni, Orban, Paris, 1976).

Dossier E…comme espionnage. (N.F. Fournier et E. Legrand, Alain Moreau, Paris, 1978).

( parutions dans les années 1980 )

Pour rétablir une vérité. (G. Pompidou, Flammarion, Paris, 1982).

Aux ordres du S.A.C. (G. Lecavelier, Albin Michel, Paris, 1982).

Mais qui a tué Markovic? (F. Marcantoni, Favre, Paris, 1985).

La Piscine. Les services secrets français 1944-1984. (R. Faligot et P. Krop, Seuil, Paris, 1985).

Des assassins au service de l’Etat. Rebondissements dans l’affaire Markovic. (T. Avramski, La Pensée universelle, Paris, 1985).

( parutions dans les années 1990 )

Georges Pompidou. (F. Abadie et J.-P. Corcelette, Balland, Paris, 1994).

Georges Pompidou, 1911-1974. (E. Roussel, Lattès, Paris, 1994).

Le Général en Mai. Journal de l’Elysée II, 1968-1969. (J. Foccart, Fayard, Paris, 1998).

Mémoires secrets. (Monsieur X, Denoël, Paris, 1998).

DST. Police secrète. (R. Faligot et P. Krop, Flammarion, Paris, 1999).

( parutions dans les années 2000 )

Marchiani. L’agent politique. (E. Lemasson, Seuil, Paris, 2000).

Un homme d’honneur. (F. Marcantoni, Balland, Paris, 2001).

Histoire du S.A.C. La part d’ombre du gaullisme. (F. Audigier, Stock, Paris, 2003).

Cadavres sous influence. (Ch. Deloire, Lattès, Paris, 2003).

Histoire secrète de la Ve République. (R. Faligot et J. Guisnel, La Découverte, Paris, 2006).

L’indic et le commissaire. (L. Aymé-Blanc, Plon, Paris, 2006).

Une sale affaire. Markovic, Marcantoni, Delon, Pompidou et les autres. (J.-P. Méfret, Pygmalion, Paris, 2007).

Les Enigmes de la Ve République. (Ph. Valode, First, Paris, 2007).




Bibliographie sur l’assassinat de Kennedy

( parutions dans les années 1960 )

J.F.K., the Man and the Myth. (V. Lasky, Macmillan, New York, 1963).

Le jour où Kennedy fut assassiné. (L. Bernières, Gerfaut, 1963).

22 octobre 1962: le coup de tonnerre de Cuba. (J. Daniel et J.G. Hubbell, Laffont, Paris, 1963).

John F. Kennedy, President. (H. Sidey, Atheneum, 1963).

Memorandum for the Director of Central Intelligence. Subject : Plans of Cuban Exiles to assassinate selected Cuban Government leaders. (The White House, Washington, June, 10, 1964).

Dallas, Public and Private. (W. Leslie, Grossman, New York, 1964).

Rapport Warren. (Collectif, Bentam, 1964).

A Texan looks at Lyndon. (J.E. Haley, The Palo Duro Press, 1964).

Les assassins de Kennedy. (Th. Buchanan, Julliard, Paris, 1964).

Oswald: assassin or fall guy. (J. Joesten, Merlin Press, London, 1964).

Ma lutte contre la corruption. Les Kennedy face à Jimmy Hoffa et au gangstérisme syndical. (R.F. Kennedy, Laffont, Paris, 1964).

Memorandum to Mc George Bundy from Gordon Chase ; Subject : Assassination of Castro. (The White House, Washington, June, 15, 1965 )

Portrait of the Assassin. (G.R. Ford & J.R. Stiles, Bantam, New York, 1965).

Unanswered Question About JFK Assassination. (S. Fox, Award Books, New York, 1965).

L’affaire Oswald. (L. Sauvage, Minuit, Paris, 1965).

17 avril 1961: la baie des Cochons. (H. Johnson, Laffont, Paris, 1965).

Le procès de Dallas. (Fr. Pottecher, Arthaud, Paris, 1965).

Inquest. The Warren Commission and the Establishment of Truth. (E.J. Epstein, Viking, 1966).

Kennedy. (Th. Sorensen, Gallimard, Paris, 1966).

Les 1000 jours de Kennedy. (A.M. Schlesinger, Denoël, Paris, 1966).

Rush to the Judgement. (M. Lane, Rinehart & Winston, New York, 1966).

Le FBI inconnu. (F. Cook, Denoël, Paris, 1966).

Dallas, un crime sans assassin. (F. Kiesel , Pierre de Meyer Editeur, Bruxelles, 1966).

The Truth About the Assassination. (C. Roberts, Grosset & Dunlap, New York, 1967).

Were We Controlled? (L. Lawrence, University Books, New York, 1967).

La mère d’Oswald parle. (J. Stafford, Trévise, Paris, 1967).

L’homme qui crut tuer Kennedy. (P. Gosset et R. Gosset, Presses de la Cité, Paris, 1967).

Les Kennedy. Histoire d’une dynastie. (R.J. Whalen, Trévise, Paris, 1967).

Mort d’un Président. 20-25 novembre 1963. (W. Manchester, Laffont, Paris, 1967).

La vérité sur le cas Jack Ruby. (J. Joesten, Casterman, Paris, 1967).

La vérité sur la mort du président Kennedy. (Collectif, Historama, n° 187, 1967).

The Day Kennedy was Shot. (J. Bishop, Gramercy Books, 1968).

Assassination. The Death of JFK. (R. Morin, Signet, New York, 1968).

( parutions dans les années 1970 )

Johny we hardly knew ye. (K. O’Donnell, D. Powers, Little Brown & Co, 1970).

A Heritage of Stone. (J. Garrison, Putnam, New York, 1970).

The Ordeal of Otto Otepka. (W.J. Gill, Arlington House, 1970).

Dallas : l’affaire Ruby. (Fr. Pottecher, Edito-Service, 1971).

Executive Action. Assassination of a Head of State. (D. Freed, Dell, 1973).

Portrait de Lee Oswald. (R. Oswald, Beckers, 1973).

November 22, 1963, you are the jury. (D. Belin, Quadrangle, 1973).

Legacy of Doubt. (P. Noyes, Pinacle Books, New York, 1973).

An Essential Memoir of a Lunatic Decade. (W. Hinkle, Putnam, New York, 1974).

Presumed Guilty. (H. Roffman, Barnes, Crandbury, 1975).

They’ve Killed the President! (R.S. Anson, Bantam, 1975).

Appointment in Dallas. (H. MacDonald & G. Bocca, McDonald Publishing, New York, 1976).

Mort d’un président. (W. Manchester, Laffont, Paris, 1976).

Hoover. (J.M. Charlier et P. Demarest, Laffont, Paris, 1976).

The Two Assassins. (R. Hartogs & L. Freeman, Zebra Books, New York, 1976).

Les complots de la CIA. (D. Antonel, A. Jaubert et L. Kovalson, Stock, Paris, 1976).

Connivence. (M. Bonfanti, Orban, Paris, 1977).

Coincidence or Conspiracy? (B. Fensterwald & M. Ewing, Zebra, New York, 1977).

Marina and Lee. (P.J. McMillan, Harper & Row, New York, 1977).

Exploits et bavures de l’espionnage américain. (P.de Villemarest, Famot, 1978).

Legend. The Secret World of Lee Harvey Oswald. (E. Epstein, Hutchinson & Co, 1978).

LBJ and the JFK Conspiracy. (H. MacDonald & R. Moore, Condor, Westport, 1978).

Comment ils ont tué Kennedy. (M. Eddowes, Grancher, Paris, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

Wilderness of Mirrors. (D.C. Martin, HarperCollins, 1980).

Best Evidence. Assassination of JFK. (D.D. Lifton, Macmillan, New York, 1980).

Conspiracy. Who Killed President Kennedy? (A. Summers, Fontana, 1980).

La fausse énigme de Dallas. (A. Moss, La Table Ronde, Paris, 1980).

Les secrets bien gardés de la CIA. (Th. Powers, Plon, Paris, 1981).

The Plot to Kill the President. (R. Blakey & R. Billings, Times Books, 1981).

Dallas, le dossier truqué. (F. Rieder, Famot, Paris, 1982).

The Kennedy imprisonment. (G. Wills, Little Brown, Boston, 1982).

Scandals, Scamps and Scoundrels. (J. Phelan, Random House, New York, 1982).

Les Kennedy, une dynastie américaine. (P. Collier et D. Horrowitz, Payot, Paris, 1984).

Reasonable Doubt. Assassination of JFK. (H. Hurt, Rinehart & Winston, New York, 1986).

The Agency, Rise and Decline of the CIA. (J. Ranelagh, Simon & Schuster, New York, 1986).

Profumo, les dessous d’une affaire d’Etat. (Ph. Knightley, Bourgois, Paris, 1987; pp. 269-281).

Hoover vs the Kennedys. Second Civil War. (C. Gilmore, St Martin’s Press, New York, 1987).

Contract on America, the mafia murder of president Kennedy. (D.E. Scheim, Shapolsky, New York, 1988).

Who Shot the President? (J. Donnelly, Random House, New York, 1988).

Mafia Kingfish : C. Marcello and the Assassination of JFK. (J. Davis, Macgraw-Hill, 1988).

Treize meurtres exemplaires. (D. Venner, Plon, Paris, 1988).

On the Trail of the Assassins. (J. Garrison, Sheridan Square Press, New York, 1988).

The Second Oswald. (R.H. Popkin, Avon, New York, 1988).

High Treason. Assassination of JFK. (R.J. Groden & H.E. Livingstone, Conservatory Press, 1989).

The Great Expectation of John Connaly. (J. Reston, Harper & Row, 1989).

L’assassinat du Président Kennedy. (D.Venner, Perrin, Paris, 1989).

Libra. (roman ; D. DeLillo ; Stock, 1989).

( parutions dans les années 1990 )

The Texas Connection : Assassination of JFK. (C. Zirbel, Weight & Co, 1991).

Kennedy : enquêtes sur l’assassinat d’un président. (Th. Lentz, Collin, Paris, 1991).

Conspiracy of One. (J. Moore, Summit Group, 1991).

Act of Treason. (M. North, Carroll & Graft, New York, 1991).

The Way we Were. 1963, the Year Kennedy Was Shot. (R. MacNeil, Carroll & Graft, 1991).

L’assassinat de Kennedy. (A.L.P., Hors Série n° 1, Paris, 1991).

Best Evidence. (D.Lifton & D.S.Lifton, Signet, 1992).

Fatal Hour. (R. Blakey & R. Billing, Berkeley Books, 1992).

JFK. The Last Dissenting Witness. (B. Sloan & J. Hill, Pelican, 1992).

Mortal Error. The Shot that Killed JFK. (B. Menninger, St Martin’s Press, New York, 1992).

Notre homme à la Maison-Blanche. (S. Giancana et C. Giancana, Laffont, Paris, 1992).

First Hand Knowledge. (R. Morrow, Shapolsky, New York, 1992).

Who Killed JFK? (C. Oglesby, Odonian Press, Berkeley, 1992).

Accessories After the Fact, The Warren Commission. (S. Meagher, Vintage Books, 1992).

JFK, affaire non classée. (J. Garrison, J’ai lu, Paris, 1992).

High Treason II. (H. Livinstone, Carroll & Graft, New York, 1992).

Plausible Denial. CIA and Assassination of JFK. (M. Lane, Plexus, London, 1992).

Coup d’Etat in America. (M. Canfield & A.J. Weberman, Quick American Publishing, 1992).

John Fitzgerald Kennedy. Le second complot. (M. Smith, Zelie Productions, 1993).

Kennedy, les 1000 jours d’un président. (A. Kaspi, Armand Colin, Paris, 1993).

The Assassinations of John and Robert Kennedy. (L. Hayman, Scholastic Paperback, 1993).

Whitewash. (H.Weisberg, Avalon Publishing Group, 1993).

The Killing of a President. (R.J. Groden, Viking Studio, 1993).

Killing the Truth. JFK Case. (H. Livinstone, Carroll & Graft, New York, 1993).

The Last Investigation. (G. Fonzi, Thunders Mouth, New York, 1993).

Who’s Who in the JFK assassination. (M. Benson, Citadell Press, 1993).

The Plot that Killed Kennedy. (J. Mars, Pocket Books, 1993).

Case Closed. Oswald and the Assassination of JFK. (G. Posner, Random House, New York, 1993).

Marita. One Woman’s Extraordinary Tale of Love and Espionage from Castro to Kennedy. (M. Lorenz & T. Schwartz, Thunder’s Mouth, 1993).

JFK. Breaking the Silence. (B. Sloan, Taylor Publishing, Dallas, 1993).

Where Were You When President Kennedy Was Shot? (A. Van Buren, Mcmeel, 1993).

The Plot to Kill Kennedy and Castro. (C. Furiati, Ocean Press, 1994).

Oswald and the CIA. (J. Newman, Carroll & Graf, 1995).

Oswald’s Tale. An American Mystery. (N. Mailer, Random House, New York, 1995).

Killing Kennedy and the Hoax of the Century. (H. Livinstone, Carroll & Graft, New York, 1995).

The Wit and Wisdom of JFK. (A. Ayres, Meridian Books, 1996).

Assignment : Oswald. (J.P. Hosty Jr, Arcade Publishing, 1996).

Les péchés du père. Les origines secrètes du clan Kennedy. (R. Kessler, Albin Michel, Paris, 1996).

Oswald talked. (R. La Fontaine & M. La Fontaine, Pelican Books, 1996).

November in Dallas. Bus tour information booklet. (J. Backes, JFK Lancer Publications, 1996).

De Dallas à Montréal. (M.Philipps, De L’Homme, 1996).

The Kennedy Tapes. Inside the White House During the Cuban Missile Crisis. (E. May & Ph. Zelikow, Harvard University Press, Cambridge, 1997).

Harvey and Lee. (J. Amstrong, JFK Lancer Publications, 1997).

Compelling Evidence : new look at the assassination of JFK. (M. Griffith, Lancer Publications, 1997).

One hell of a gamble. Khrushchev, Castro, and Kennedy. (A. Fursenko & T. Naftali, Norton, New York, 1997).

The dark side of Camelot. (S. Hersh, Back Bay Books, 1997).

The Kennedy conspiracy. (A. Summers, Warner Books, New York, 1998).

Cover-Up. (S. Galanor, Kestrel Books, New York, 1998).

JFK, autopsie d’un crime d’Etat. (W. Reymond, Flammarion, Paris, 1998).

Marilyn Monroe, enquête sur un assassinat. (D. Wolfe, Albin Michel, Paris, 1998).

La face cachée du clan Kennedy. Une enquête explosive. (S. Hersh, L’Archipel, Paris, 1998).

Vendetta. Castro and the Kennedy Years. (W.B. Breuer, Wiley, New York, 1998).

Live by the Sword. The Secret War Against Castro and the Death of JFK. (G.Russo, Bancroft Press, 1998).

John Fitzgerald Kennedy Assassination Records Project Completed. (Center for Study on the Intelligence, Washington, 1999).

Sons and Brothers. The Days of Jack and Bobby Kennedy. (R.D. Mahoney, Arcade, 1999).

( parutions dans les années 2000 )

Lee Harvey Oswald. Affaire classée. (A. Frewin, Serpent à Plumes, 2001).

13 jours. La crise des missiles de Cuba. (R. Kennedy, Grasset, Paris, 2001).

– The Presidential Recordings John F. Kennedy. (Ph. Zelikow & E.May, Norton, 2001).

Der Kennedy-Effekt. (N.B. Enkelmann, Redline, 2002).

Four days in November. (T. Wickers, St Martin’s Press, 2003).

La malédiction des Kennedy. (E. Klein, Presses de la Cité, Paris, 2003).

– J.F. Kennedy. (R. Dallek, Penguin Books, 2003).

Les nouvelles preuves sur l’assassinat de J.F. Kennedy. (C. Lebeau, Le Rocher, Monaco, 2003).

Kennedy, une vie comme aucune autre. (G. Perret, Encre de Nuit, 2003).

John F. Kennedy. (C. Moisy, Librio, Paris, 2003).

Coroner. Les dossiers secrets du médecin légiste de Hollywood. (Th. Noguchi, Presses de la Cité, Paris, 2003).

John et Jackie. Histoire d’un couple tragique. (Ch. Andersen, Ramsay, Paris, 2003).

Blood, Money and Power. (B. McClellan, Hannover House, 2003).

Kennedy und Österreich. (M. Kofler, Studien Verlag, 2003).

John et Robert Kennedy. L’autre destin de l’Amérique. (F. Lecomte, Equinoxe, 2003).

JFK, le dernier témoin. (W. Reymond et B. Sol Estes, Flammarion, Paris, 2003).

Ask Not. (Th. Clarke, Henry Holt & Co, New York, 2004).

JFK, autopsie d’un crime d’Etat. (W. Reymond, Flammarion, Paris, 2004).

Le temps des Kennedy. (A. Coppolani, Houdiard, Paris, 2005).

Sons of Camelot. The Fate of an American Dynasty. (L. Leamer, HarperCollins, 2005).

La conspiration Kennedy. (M. Smith, Michel Lafon, Neuilly, 2006).

Comment Castro a tué Kennedy. (I. Efimov, Le Rocher, Monaco, 2006).

The Man on the Grassy Knoll. (J.R. Craig & P.A.Rogers, Lulu Press, New York, 2006).

The JFK Assassination Debates. Lone Gunman Versus Conspiracy. (M.L. Kurtz, University Press of Kansas, 2006).




Bibliographie sur l’affaire Greenpeace

( parutions dans les années 1980 )

Coulez le Rainbow Warrior. (C. Lecomte, Messidor, Paris, 1985).

L’affaire Greenpeace. (X. Luccioni, Payot, Paris, 1986).

Enquête sur trois secrets d’Etat. (J. Derogy et J.M. Pontaut, Laffont, Paris, 1986 ; pp. 143-310).

Des affaires très spéciales. (J.M. Bourget et Y. Stephanovitch, Plon, Paris, 1986 ; pp. 251-272).

Death of the Rainbow Warrior. (M. King, Penguin, 1986).

The Rainbow Warrior Affair. (R. Shears & I. Gidley, Unwin Paperbacks, Londres, 1986).

Mission Oxygène. (P. du Morne Vert, Filipacchi, Paris, 1987 ; roman).

– Eyes of Fire. The Last Voyage of the Rainbow Warrior. (D. Robie, New Society Pub, New York, 1987).

( parutions dans les années 1990 )

L’affaire Greenpeace. (J. Derogy, Crémille, Paris, 1990).

La Décennie Mitterrand. (M. Martin-Roland et P. favier, Seuil, Paris, 1991 ; tome 2, pp. 329-357).

Agente secrète. (D. Prieur, Fayard, Paris, 1995).

Guerres secrètes à l’Elysée. (P. Barril, Albin Michel, Paris, 1996 ; pp. 245-262).

La face cachée de Greenpeace. (O. Vermont, Albin Michel, Paris, 1997).

Un amiral au secret. (P. Lacoste, Flammarion, Paris, 1997).

Histoire des services secrets français. (D. Porch, Albin Michel, Paris, 1997 ; pp. 221-234).

Encyclopédie du renseignement. (J. Baud, Lavauzelle, Paris, 1998; pp. 440-441).

Carnets secrets d’un nageur de combat. (A. Mafart, Albin Michel, Paris, 1999).

L’œil du pouvoir. (G. Ménage, Fayard, Paris, 1999 ; pp. 445-574).

( parutions dans les années 2000 )

Contre Espionnage. Mémoires d’un patron de la DST. (Y. Bonnet, Calmann-Lévy, Paris, 2000 ; pp. 152-160).

Aux Services de la République. Du BCRA à la DGSE. (C. Faure, Fayard, Paris, 2004 ; pp. 507-538).




Bibliographie sur l’affaire Dreyfus

( parutions dans les années 1890 )

Une erreur judiciaire. L’affaire Dreyfus. (B. Lazare, Stock, Paris, 1897).

La vérité sur l’affaire Dreyfus. (F. Esterhazy, Hayard, Paris, 1898).

L’affaire Dreyfus-Esterhazy. Les étapes de la vérité. (H. Vononen et L.H. May, Stock, Paris, 1898).

L’affaire Dreyfus. Les machinations contre le colonel Picquart. (Ph. Dubois, Stock, Paris, 1898).

L’affaire Dreyfus. Les faits et les preuves. (X, Stock, Paris, 1898).

L’affaire Dreyfus. Un héros, le colonel Picquart. (F. de Pressensé, Stock, Paris, 1898).

Humanité, vérité, justice. L’affaire Dreyfus. (E. Zola, Fasquelle, Paris, 1898).

L’affaire Dreyfus. Une conscience : le lieutenant-colonel Picquart. (J. Reinach, Stock, Paris, 1898).

L’affaire Picquart devant la Cour de cassation, 8 décembre 1898 – 2 et 3 mars 1899. (X, Sock, Paris, 1899).

L’affaire Dreyfus et ses ressorts secrets. (P. Grousset, Godet, Paris, 1899).

Die Affaire Dreyfus. Eine kriminalpolitische Studie. (O. Mittelstadt, Guttentag, Berlin, 1899).

L’affaire Dreyfus. Procès en révision, le bordereau est d’Esterhazy. (L. Frank, Lamertin, Bruxelles, 1899).

L’affaire Dreyfus à l’étranger. (A. Cheradame, Levé, Paris, 1899).

L’affaire Dreyfus et la République. (J. Parisot, Wattier, Paris, 1899).

Affaire Dreyfus, analyse de l’enquête. (Y. Guyot, Stock, Paris, 1899).

L’affaire Dreyfus, ses dessous allemands. (Cdt P.A. Thirion, La Marseillaise, Marseille, 1899).

L’affaire Dreyfus devant la Cour de cassation. (R. Dubreuil, Stock, Paris, 1899).

Impressions du Cherche-Midi. Essai sur le colonel Picquart. (H. Villemar, Stock, Paris, 1899).

( parutions dans les années 1900 )

Notes sur l’affaire Dreyfus. (J.Cornely, Société française d’édition d’art, Paris, 1900).

Affaire Dreyfus. Débats parlementaires. (Cahiers de la quinzaine, Paris, 1903).

Affaire Dreyfus. Examens critiques d’un mémoire intitulé « Le Bordereau, études des dépositions de M. Bertillon et du capitaine Valerio au Conseil de Guerre de Rennes ». (A. Molinier et P. Painlevé, Imprimerie Kadar, Paris, sans date [1904 ?] ).

Affaire Dreyfus. Le procès Dautriche. Compte rendu sténographique in-extenso. (X, Société Nouvelle de Librairie et d’Edition, Paris, 1905).

Bibliographie de l’affaire Dreyfus. (P. Desachy, Cornély, Paris, 1905).

Appel au pays. (H. Dutrait-Crozon, Librairie de l’Action française, Paris, 1906).

L’affaire Dreyfus. La révision du procès de Rennes. (H. Mornard, Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen, 1907).

L’affaire Dreyfus, criminelle machination politique, religieuse, sociale et administrative. (B. Nourisson, Ruedi, Lausanne, 1909).

( parutions dans les années 1910 )

Histoire de l’affaire Dreyfus. (J. Reinach, Fasquelle, Paris, 1901-1911 ; 7 vol.).

Souvenirs de l’affaire Dreyfus. (Cdt Cuignet, Belleville, Paris, 1911).

Comment fut rouverte l’affaire Dreyfus. Le rôle du colonel Picquart… (L. Leblois, Ligue des Droits de l’Homme, Paris, 1914).

( parutions dans les années 1920 )

Précis de l’affaire Dreyfus. (H. Dutrait-Crozon, Nouvelle Librairie Nationale, Paris, 1924).

L’affaire Dreyfus. Ce que tout Français doit en connaître. (J. Roget, Librairie de l’Action française, Paris, 1925).

( parutions dans les années 1930 )

L’affaire Dreyfus et la IIIe République. (G. Charensol, KRA, Paris, 1930).

L’affaire Dreyfus. (B. Weil, Gallimard, Paris, 1930).

Carnets. La vérité sur Dreyfus. (Von M. Schwartzkoppen, Rieder, Paris, 1930).

L’affaire Dreyfus. (A. Zevaes, Nouvelle Revue Critique, Paris, 1931).

Historique de l’affaire Dreyfus. (A. Charpentier, Fasquelle, Paris, 1933).

Souvenirs sur l’Affaire. (L. Blum, Gallimard, Paris, 1935).

Souvenirs de la Sûreté générale. Autour de l’affaire Dreyfus. (J. France, Rieder, Paris, 1936).

L’affaire Dreyfus et l’expertise des documents écrits. (E. Locard, Desvigne, Lyon, 1937).

Les côtés mystérieux de l’affaire Dreyfus. (A. Charpentier, Rieder, 1938).

( parutions dans les années 1940 )

L’affaire Dreyfus. (J. Kayser, Gallimard, Paris, 1946).

L’anticléricalisme et l’affaire Dreyfus. (L. Caperan, Imprimerie régionale, Toulouse, 1948).

( parutions dans les années 1950 )

Journal de l’affaire Dreyfus. (M. Paléologue, Plon, Paris, 1955).

Aux sources de l’Affaire. (M. Baumont, Productions de Paris, Paris, 1959).

( parutions dans les années 1960 )

D’Esterhazy à Dreyfus. (H. Giscard d’Estaing, Plon, Paris, 1960).

L’affaire Dreyfus et la presse. (P. Boussel, Colin, Paris, 1960).

L’affaire sans Dreyfus. (M. Thomas, Fayard, Paris, 1961).

L’énigme Esterhazy. (H. Guillemin, Gallimard, Paris, 1962).

Lumières sur l’affaire Dreyfus. (H. Dardenne, Nouvelles Editions Latines, Paris, 1964).

( parutions dans les années 1970 )

Bibliographie thématique et analytique de l’affaire Dreyfus. (L. Lipski, Fasquelle, Paris, 1970).

L’affaire Dreyfus. (G. Roux, Perrin, Paris, 1972).

The Dreyfus Trials. (G. Chapman, Batsford, London, 1972).

L’affaire Dreyfus. (M. de Lombares, Presses Universitaires de France, Paris, 1973).

A travers l’affaire Dreyfus. (A. Ehrhardt, Klincksieck, Paris, 1977).

L’affaire telle que je l’ai vécue. (M. Dreyfus, Grasset, Paris, 1978).

L’affaire sans Dreyfus. (M. Thomas, Idégraf, Genève, 1979).

( parutions dans les années 1980 )

El Affaire Dreyfus en Espana. (J. Jareno Lopez, Godoy, Murcia, 1981).

Mentalité xénophobe : le contre-espionnage en France et les racines de l’affaire Dreyfus. (A. Mitchell, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, n° 29, Paris, juillet-septembre 1982).

L’Affaire. (J.D. Bredin, Julliard, Paris, 1983).

Esterhazy ou l’envers de l’affaire Dreyfus. (M. Thomas, Lebaud, 1989).

L’affaire Dreyfus revue et corrigée. (A. Figueras, De l’Ouest, Paris, 1989).

( parutions dans les années 1990 )

L’affaire Dreyfus in Italia. (M. Raspi, ETS, Pisa, 1991).

Une erreur judiciaire. L’affaire Dreyfus. (B. Lazare, Allia, Paris, 1993).

L’affaire Dreyfus de A à Z. (M. Drouin, Flammarion, Paris, 1994).

L’affaire Dreyfus. (V. Duclert, La Découverte, Paris, 1994).

Un secret bien gardé. Histoire militaire de l’Affaire Dreyfus. (J. Doise, Seuil, Paris, 1994).

Regards sur l’affaire Dreyfus. (D. Halevy, Fallois, Paris, 1994).

L’affaire Dreyfus. (E.Cahm, Librairie générale française, Paris, 1994).

L’affaire Dreyfus, la République en péril. (P. Birnbaum, Gallimard, Paris, 1994).

L’affaire Dreyfus. (P. Miquel, Presses Universitaires de France, Paris, 1996).

J’accuse! Emile Zola et l’affaire Dreyfus. (Ph. Oriol, J’ai lu, 1997).

Alfred Dreyfus. Carnets. (Ph. Oriol, Calmann-Levy, Paris, 1997).

J’accuse : 13 janvier 1898. (A. Pagès, Perrin, Paris, 1997).

The Dreyfus Affair in the Making of Modern France. (L.S. Lerner, Research Publications, Woodbridge, 1997).

Journal de l’année 1898. (R. Paulucci, Stock, Paris, 1998).

L’affaire Dreyfus. Le procès Zola : devant la cour d’assises de la Seine, 7 février – 23 février 1898. (X, Stock, Paris, 1998).

Le Parlement et l’affaire Dreyfus. (V. Duclert, Assemblée nationale, Paris, 1998).

L’affaire Dreyfus. (M. Winock, Seuil, Paris, 1998).

L’affaire Dreyfus. (D. Bon, De Vecchi, Paris, 1999).

( parutions dans les années 2000 )

Les vérités cachées de l’affaire Dreyfus. (A. Israël, Albin Michel, Paris, 2000).

L’affaire Dreyfus. (G. Clémenceau, Mémoire du livre, Paris, 2001).

Les temps de l’affaire Dreyfus. (J. Jaurès, Fayard, Paris, 2001).

L’armée de Dreyfus. (Général A. Bach, Tallandier, Paris, 2004).

L’affaire Dreyfus. (H. Guillemin, Utovie, 2005).

Histoire de l’affaire Dreyfus. (J. Reinach, Laffont, Paris, 2006).

L’affaire Dreyfus. Dictionnaire. ( M. Drouin, Flammarion, Paris, 2006).

Affaire Dreyfus. Conspiration dans la République. (M. Mouhou, L’Harmattan, Paris, 2006).

Alfred Dreyfus. L’honneur d’un patriote. (V. Duclert, Fayard, Paris, 2006).

L’affaire Dreyfus, une affaire d’honneur. (Y. Amiot, Via romano, Versailles, 2006).