publication de ce livre ne manque pas de susciter des réactions enthousiastes, des commentaires élogieux et des souvenirs émus.

Ainsi des extraits de presse et témoignages:

De ” l’Écrivain Combattant “ juillet 1995 sous la signature du Général Compagnon: « …Les jugements, toujours pondérés mais incisifs du Colonel Paillole, sur cette époque trouble de l’avant-guerre et de la guerre sont remarquables. Ils donnent une appréciation exacte de l’ambiguïté du moment que les historiens modernes ont parfois du mal à appréhender… »

De ” Libération du 29 juin 1995 “ sous la signature de Jean Guisnel: « …De ces succès, Paillole ne tire pas gloire. C’était le travail de ses hommes, Ils l’ont fait. Point. Il ne cache d’ailleurs pas non plus les échecs de son service, en particulier dans la lutte contre les efforts de la propagande allemande. Mais l’essentiel est que comme bien souvent, un chaînon aura manqué entre les agents français et le gouvernement: la confiance (…). Le jugement que Paillole porte sur ces affaires semble n’être que l’écho de propos tenus par les dirigeants actuels des services… Et Jean Guisnel conclut son article par cet amusant extrait du livre : … Fin 1943, à la demande d’Henri Frenay, ses services seront chargés d’acheminer François Mitterrand – alias Capitaine Monnier – d’Alger en Angleterre via Marrakech, au grand dépit des gaullistes qui ne portaient pas le futur Président de la République dans leur cœur… »

De la revue de ” La Critique Parisienne “ sous la signature de Jean Lisbonne …Tout est à lire dans ce livre qui fait penser â l’adage latin Quos Vuet Perdere Jupiter… Quand ceux de ma génération se souviennent, ils pensent qu’un philtre magique nous fermait les yeux (…). On comprend que la victoire survenue, Paillole a considéré que sa tâche était accomplie… De Henri Lafforgue: …J’ai mieux compris également la complexité des relations De Gaulle-Giraud et de leurs partisans. A ce propos, j’ai aimé l’éloge émouvant que vous faites du Général Giraud et qui correspond tout à fait à ce que j’avais entendu dire dans ma famille. J’ai apprécié aussi, l’image que vous donnez du Général de Gaulle, “avant de Gaulle “, si je puis m’exprimer ainsi. C’est-à-dire au moment où rien n’était gagné, où tout se jouait. Aujourd’hui où la partie est jouée, les hommes oublient trop souvent qu’il y eut un moment où les choses se firent et où nul ne connaissait l’issue…

De Madame G. Guibal, fille de G. Dobrouchkess: …Et pourtant nos travaux n’ont pas toujours été compris ni exploités comme ils auraient dû l’être. Contre les doutes des uns, la passivité des autres et l’arrivisme des derniers “arrivés” que de déceptions. Vous avez raison, Monsieur, de rappeler à notre souvenir les détournements et les sacrifices de ceux qui nous ont permis de vivre libres aujourd’hui. Il fallait le faire! Notre génération comprend encore le patriotisme. Mais les générations suivantes, lorsqu’elles ont su pour quels intérêts, trop souvent, déguisés en amour de la liberté, nous nous battions aussi, ont alors douté et ne voient que rarement l’utilité de se battre pour des potentats industriels qui trop souvent commercent entre eux, même en pleine guerre! Ces générations là sont allées trop loin dans leur scepticisme bien sûr. Un livre comme le vôtre contribue, en rétablissant des vérités, à ranimer des courages et je vous en remercie…

De Madame Marie-Noël Challan-Belval, fille de l’ancien adjoint T.R. (ingénieur agro), déporté à la suite du naufrage du “Jouet des Flots” du Lieutenant de Vaisseau Yves Le Henaff au large de Plogoff (il était avec Brossolette, Jouhaud, etc…): …Je tiens à vous remercier très sincèrement pour l’exemplaire de ” l’Homme des Services Secrets ” accompagné d’une très touchante dédicace faisant honneur à ce jeune agronome des années 38 (son père). Sans vous avoir jamais rencontré, vous avez toujours fait partie de mon univers familial. Dès mon enfance, votre nom était chargé d’une très grande aura..

Et de Madame Serr: …C’est avec passion que j’ai lu votre dernier livre sur les ” Services Secrets “. C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu “cette vérité” que beaucoup ont voulu camoufler et parfois dénigrer! J’ai revécu ces années de guerre et je suis fière que mon mari ait pu donner de son dévouement et de sa compétence, à Marseille, à vos côtés, dans ce service qu’il aimait tant, au risque de sa vie et de la nôtre, bien souvent. C’est un livre qui doit être répandu…

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