S’il était appliqué, l’accord subversif de Bougival porterait un coup fatal simultanément à la France et à la Démocratie.
Les prétendus représentants des Loyalistes calédoniens viennent de signer un nouveau Munich du Pacifique, trahissant leurs électeurs et piétinant les trois référendums qu’ils avaient pourtant encensés. Les Calédoniens avaient rejeté librement par trois fois la sortie de la République. Or on vient d’acter à Bougival la création d’un « état calédonien » dans notre République, dont un article gravé dans le marbre de la Constitution garantit pourtant qu” elle est une et indivisible”. Sidérant!!!
Le problème à résoudre, certes ardu, consistait à rechercher un statut particulier de large autonomie pour le territoire, équilibré pour concilier ses particularités et antagonismes. Mais il y avait un impératif démocratique à rester dans le cadre de la volonté majoritaire des Calédoniens librement exprimée
En accouchant d’un monstre juridique, un gouvernement d’irresponsables minoritaires a perdu la raison. Il ouvre la porte à un démantèlement de la France. Cette capitulation gouvernementale en rase campagne recèle en effet inéluctablement un effet de contagion non seulement pour l’ensemble de l’Outre-Mer mais également en Métropole. Les Séparatistes corses n’applaudissent-ils pas déjà des deux mains?
En fait, s’il était appliqué, l’accord de Bougival enclencherait un retour aux provinces du Moyen-Age. Y faire barrage à tout prix est par conséquent un devoir impérieux.
Michel FRANCESCHI